Discutez de Ce qui est à nous
Chauvel disait dans une interview que l’on pouvait raconter l’histoire du XXe siècle par le biais de l’histoire du banditisme. C’est ce à quoi il s’attache à l’occasion de Ce qui est à nous, ne chronique de la mafia américaine.
Le sujet a déjà été abordé en BD, notamment dans l’excellente série De silence et de sang, menée de main de maître par François Corteggiani, et qui parvient à couvrir plusieurs décennies d’affilée. Chauvel, quant à lui, se concentre sur le début du XXe siècle, entre l’arrivée des immigrants et la fameuse période de la prohibition. Il table ainsi sur l’aspect le plus visuel, le plus emblématique de son propos.
La série a connu plusieurs cycles. Les premiers albums sont plus courts (certaines histoires courtes de compléments ont été édités dans le magazine Pavillon Rouge avant d’intégrer les sommaires à l’occasion de rééditions). Et une suite a été donnée, sous le titre Mafia Story, s’attachant à des destins de mafieux célèbres à l’occasion de différents diptyques.
Jim
Je profite d’une discussion ailleurs pour rappeler à ceux qui voudraient écumer les bacs de soldes ou les bonnes affaires sur la toile, que la série Ce qui est à nous, surtout les premiers albums, ont connu des rééditions :
Or, ces rééditions ont été gonflées par des histoires inédites (publiées dans le mag Pavillon Rouge).
Prenons par exemple le premier tome, La Mano Nera.
La première version comprend effectivement 31 planches, au format classique (Dupuis…), comme le signale le site bédéthèque.
Mais la réédition dispose d’une séquence d’ouverture de cinq pages, un chapitre prépublié dans Pavillon Rouge. Comme les pages de l’édition précédente arrivent ensuite, la dernière est effectivement numérotée 31, ce qui explique l’erreur chez bédéthèque. Un tel montage est valable pour les cinq tomes de la « première époque » (je crois la « seconde époque » est directement passée en 44 planches). Et cette réédition est agrandie, aussi, pour intégrer le format Aquablue.
Donc si jamais quelqu’un parmi vous souhaite se faire la série, cherchez plutôt la réédition. En plus, il y a des appendices qui proposent des documents d’époque.
Jim