CHARLIE CHAN À BROADWAY (Eugene Forde)

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REALISATEUR

Eugene Forde

SCENARISTES

Charles Belden et Jerome Cady

DISTRIBUTION

Warner Oland, Keye Luke, Joan Marsh, Harold Huber…

INFOS

Long métrage américain
Genre : suspense
Titre original : Charlie Chan on Broadway
Année de production : 1937

De retour d’Allemagne après leur précédente aventure (dans Charlie Chan aux jeux olympiques), Charlie Chan et son fils Lee font une escale à New-York car le célèbre détective a été invité à un dîner important. Pendant le voyage, Billie Bronson, une mystérieuse jeune femme qui se sent menacée, a caché un carnet dans leurs bagages. Un objet rempli de secrets qui va être convoité par de nombreuses personnes…

On voit peu Charlie Chan dans les vingt-cinq premières minutes de ce quinzième film de la série. Le scénario laisse plus de place à la présentation des différents protagonistes et donne assez de temps au fils N°1 (Keye Luke) pour se mettre dans les ennuis avant l’intervention de son père. Après les jeux d’espions du précédent volet, la série retombe dans une certaine routine mais la dynamique entre le père et le fils reste toujours très amusante à suivre.

Comme je l’ai déjà mentionné dans d’autres billets, les studios ne se privaient de réutiliser leurs acteurs sous contrat au sein d’une même suite de films sans se soucier d’une certaine continuité (ce qui arrivait régulièrement dans les départements série B). Ainsi, Charlie Chan à Broadway marquait la première apparition dans un Charlie Chan de Harold Huber. J’étais habitué à voir Huber, qui parlait régulièrement notre langue, dans un rôle de policier français avec son accent à couper au couteau (voir Charlie Chan à Monte-Carlo et Dans la cité obscurcie)…alors qu’ici il joue un flic new-yorkais pur jus, le genre de second rôle souvent perplexe face aux aphorismes et aux déductions de Charlie Chan.

Un épisode assez sympathique, donc…mais moins bien ficelé que le précédent et le suivant, Charlie Chan à Monte-Carlo, le dernier interprété par Warner Oland.

Charlie Chan a été le héros de plusieurs bandes dessinées, dont une courte série (5 épisodes) produite par Joe Simon et Jack Kirby en 1948.

Kirby n’a dessiné que les couvertures

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Et pour les intérieurs, le duo a confié les dessins à Carmine Infantino qui s’est occupé des quatre premiers numéros.

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Infantino sans doute avec un encrage de Simon. On ne reconnaît guère le premier et pas tellement le second, et je trouve que le résultat est très sympathique.

Jim

Presque… Il y a aussi la première case de cette page :

Tori.