DARK NIGHTS - DEATH METAL : LES NUMÉROS SPÉCIAUX (collectif)

Eddy Barrows? Je prends.

Sérieux le design des costumes…
Jay Garrick n’est pas gâté.

J’adore le personnage. Tu le verrais dessiné par Capullo dans Death Metal, tu ris…jaune. Il est squeléttique ! Comme toute la JSA d’ailleurs!

Normal, le Batman qui rit a tout mangé!

With Superman freed from his New Apokolips prison, the classic Trinity lineup is reunited and ready to rock! Wonder Woman, Batman, and Superman amp up their power to launch an assault on Castle Bat, and that’s just the warm-up act! Three walking nightmares are hidden deep inside the fortress-but these Dark Multiverse versions of the Anti-Monitor, Superboy Prime, and Darkseid hold the key to humanity’s survival. The Justice League have to face down their old nemeses, but will round two be the end for our heroes?

Dark Nights: Death Metal Trinity Crisis #1

Written by Scott Snyder
Pencils Francis Manapul
Inks Francis Manapul
Colored by Ian Herring
Release Date: September 8, 2020

Source : www.aiptcomics.com

C’est dur de sortir de Crisis, chez DC !

Le Multivers est profondément inscrit dans son ADN, déjà. Depuis Flash #123, ce qui fait une soixantaine d’années.
Ensuite, Crisis on Infinite Earths a été une sorte de panacée, de baguette magique (à un problème qui n’en était pas un selon moi, celui de la continuité), qui a apporté autant de questions que de réponses (autour de personnages comme Hawkman ou Donna Troy), certaines et à laquelle les responsables éditoriaux, malgré le bazar inhérent à de telles manipulations, ont tendance à revenir trop souvent (Infinite Crisis a réouvert la boîte de Pandore).
Alors là, fatalement, avec l’univers que Snyder s’est installé, c’est normal que ça ressurgisse. Le personnage de Tempus Fuginaut est indissociable de l’image classique de chapelet de Terres parallèles, qui revient à chaque numéro spécial.

Jim

Que ça ressurgisse, d’accord, mais que les dessins y fassent très souvent référence, ça devient tarte à la crème, à force.

C’est lié. Dans la discussion sur les planches originales, j’ai posté un extrait d’une page de Justice League of America #244 (qui se déroule au début des événements de Crisis on Infinite Earths et s’intitule… « Final Crisis »), qui contient cette représentation. Elle figure dans pas mal de comics, notamment la page qui préfigure au lancement d’All Star Comics, nouvelle version, en 1975. C’est quasiment consubstantiel : tu évoques l’un, tu montres l’autre.
L’association des deux ne me gêne pas. Ce qui m’ennuie davantage, c’est plutôt la surexploitation du concept, qui finit par perdre de sa capacité d’émerveillement.

Jim

C’est ça que je voulais dire, quand je disais que c’était dur de sortir de Crisis.

De toute façon, depuis Infinite Crisis, la direction de DC témoigne de son irrésolution : ils n’arrivent pas à décider s’ils doivent avoir un univers multiple ou un univers unique. Refaire la continuité dans la foulée de Flashpoint pour aussitôt créer une série Earth 2, c’est bien le signe qu’ils voudraient ménager la chèvre et le chou et n’aboutissent qu’à des demi-mesures et des choix bancals.

Jim

Pour moi, c’est tout l’inverse. Même si DC ne sait pas gérer son histoire ou se manque, ces dessins restent immuables. D’une certaine manière, ils sont garants de la grande Histoire de la vraie Crisis et des autres.

On les a vus également dans la « Guerre de Darkseid », même dans le run de Geoff Johns sur Green Lantern. Et récemment dans Métal.

Je trouve que cela produit un effet « garde-fous » à défaut de « garde-boue ».

Je sais pas … j’ai l’impression que ça revient tout le temps … la répétition galvaude !

Le temps serait une boucle ?

Je le craignais, je commençais à le dire, je le pense maintenant.
Scott Snyder s’est perdu avec Dark Nights : Death Metal.
Je le répète : j’avais aimé Metal, notamment ses trois premiers numéros, complètement loufoques mais dans un délire que j’avais adoré, pris dans l’intensité.
Je n’ai jamais cette impression dans Death Metal. Les choix de narration m’ont laissé de côté, et le « fond » m’a rapidement laissé froid. Cela se confirme, s’annonce ici.
Scott Snyder fait de cet épisode annexe un pan principal de sa saga ; ça, déjà, je n’aime pas, mais okay, c’est devenu une sorte de norme. Mais on nous vend, ici, ce qui est le cliffhanger. Oui, le Batman Who Laughs a créé une « Dark Trinity », avec l’Anti-Monitor, Darkseid et Superboy-Prime alliés et surpuissants. C’est le pitch du one-shot, c’est son cliffhanger ; super.
Mais, surtout, Scott Snyder se perd définitivement à mes yeux ici, car il veut trop en faire, et finalement ne fait rien. Il passe un temps abominablement long à expliquer ce qu’il se passe, ce que les personnages doivent faire ; et ils ne font rien, en fait. Scott Snyder veut tellement « tout lier », « tout relier », « tout justifier », qu’il se perd dans des tunnels de dialogues horribles. Death Metal n’a absolument pas de rythme, tout est lent, tout est long, tout est chiant. L’auteur couvre ça avec des Evil Batmen, au point que même moi je n’en peux plus ; et l’ensemble frôle le mauvais goût avec un robot maléfique avec la personnalité de Martha Wayne, surnommé The Pearl. Oh, et des discours sans fin sur les secrets cosmiques du Multivers.
Alors oui, sur le fond, c’est plutôt rigolo de voir un auteur créer un lien entre les Crisis, provoquées par Perpetua depuis sa prison derrière le Source Wall, afin de pousser « son » Multivers à la libérer ; c’est surprenant, mais ça passe. Mais Scott Snyder veut encore en rajouter, avec donc le Batman Who Laughs qui a créé dans Castle Bat (son repaire, une maison avec la conscience de Batman, ben oui) trois univers de poche, où les trois Crisis sont recréées, pour donner de l’énergie à Perpetua. Comment, pourquoi, pff.
Et, évidemment, la Trinité y va (alors que Wonder Woman a collaboré jusque-là en chef des prisons du BWL, alors que Superman est rongé par l’Equation d’Anti-Vie et a un bras Doomsday inexpliqué, alors que Batman est complètement secondaire ici), « sûre de gagner » car, hé, ils les ont gagnées, ces Crises, à la base. Sauf que non, car la Dark Trinity s’y prépare et « gagne » dans ces univers de poche.

C’est trop, même pour moi. Je vais continuer à lire, mais je n’y crois plus.
Scott Snyder s’est perdu.
Il a vu trop grand ; il s’est vu trop grand. Plus grand que son talent. Plus grand que ce qui est avalable pour un fan.

Bon, Francis Manapul livre de forts jolies planches. C’est déjà ça.
Mais cela sonne, alors, comme un gâchis de son talent, de le voir s’user sur ça.

Pourtant le fan, il peut en avaler des couleuvres !!
Vivement Scott en prof d’écriture !

Et il en redemande vu le succès de Death Métal.

Les derniers numéros spéciaux de décembre :

DARK NIGHTS: DEATH METAL: THE SECRET ORIGIN #1

Written by SCOTT SNYDER and GEOFF JOHNS

Art by RYAN BENJAMIN

Cover by IVAN REIS and JOE PRADO

Variant cover by GARY FRANK

The DCU’s darkest secrets are explored while two titans clash! The heroes search for a way to defeat the Darkest Knight through the universe’s past, while Superboy Prime faces down the demonic Batman!

48 pages, $5.99, available on Dec. 1.

DARK NIGHTS: DEATH METAL: THE LAST STORIES OF THE DC UNIVERSE #1

Written by SCOTT SNYDER, JAMES TYNION IV, JOSHUA WILLIAMSON, MARK WAID, GAIL SIMONE, MARIKO TAMAKI, JEFF LEMIRE, CECIL CASTELLUCCI, CHRISTOPHER SEBELA

Art by FRANCIS MANAPUL and others

Cover by TULA LOTAY

Variant cover by GARY FRANK

The last battle against the Batman Who Laughs is at hand…the final fight for everything in the universe. And while the night is usually darkest just before the dawn, what would be the last thing you’d do if you weren’t sure the dawn would ever arrive? Join our heroes in their waning hours as we show their journeys through what could be their final moments…heroes that have fought a million times before, but are keenly aware this could be their endgame. These are the stolen moments detailing the last stories of the DC Universe.

80 pages, $8.99, available on Dec. 8.

DEATH METAL: THE LAST 52: WAR OF THE MULTIVERSES #1

Written by SCOTT SNYDER, JOSHUA WILLIAMSON, MAGDALENE VISAGGIO, JAMES TYNION IV, KYLE HIGGINS, MARGUERITE BENNETT, MATT ROSENBERG, JUSTIN JORDAN, REGINE SAWYER, and CHE GRAYSON

Art by DANIEL SAMPERE and others

Cover by DAN MORA

Variant cover by GARY FRANK

What would it take to get every being left in the Multiverse to side together in the ultimate, final showdown? Total decimation and the complete undoing of all existence? The Batman Who Laughs has made his final move, bringing the most horrifying opposition to the battleground, and now every hero and villain left alive will stand and fight together. This epic battle book details every side of the last war across the Multiverse – Wonder Woman leading the heroes, Superman leading the villains, and Batman leading the dead – everyone has to play their part. Everyone and everything is at stake…so join here for the last of the DCU as we know it!

80 pages, $8.99, available on Dec. 29.

Tiens, le retour de Mark Waid sur un comic-book DC (pour le one-shot The Last Stories of the DC Universe). Ca faisait longtemps…

Il était fâché avec qui ? Didio ?

Jim

Et Harras.