Récemment (genre, hier en remettant le nez dans « The Oz Effect »), je me faisais la réflexion suivante (totalement subjective, genre réflexion à voix haute) : parmi les histoires DC qui m’ont le plus emballé ces toutes dernières années, la plupart sont des récits qui, en quelque sorte, remette d’équerre certaines choses. Par exemple le travail de Jurgens et Tomasi afin d’ordonner les versions de Superman, dans Superman Reborn. Ou encore le travail de Dan Abnett sur les Titans. Ou plus récemment la longue prestation de Joshua Williamson sur Flash. Et je me suis dit qu’en fait, ces récits avaient ceci de commun qu’ils se confrontaient directement aux bidouilles spatio-temporelles inutiles et encombrantes de DC quelques années plus tôt, et consistaient surtout à rebâtir ce qui avait été construit des décennies avant et rasé par le Nioufiftitou. C’est très frappant sur Flash où Williamson livre certes une prestation de qualité, mais qui revient peu ou prou à refaire ce que Waid avait construit.
Et du coup se dégage un sentiment de perte de temps (à l’échelle d’années voire de décennies), malgré le plaisir de ces lectures.
Bon, le plaisir de ces lectures tient aussi, en tout cas chez moi, dans le fait de retrouver des éléments que j’avais savourés quinze, vingt ou trente ans auparavant, et là, je renvoie à une autre discussion sur le sujet voisin des licences pop culture et des fanboys qui deviennent créateurs.
Jim