DE LA TRADUCTION...

Oui. Depuis tout petit.

Je suis sûre que tu regardais les images avant de savoir lire, non?

ginevra

Oui je pense. Je sais que j’ai eu mon 1er comic book avant de savoir lire.
Mais pas aussi tôt que mes filles je pense.
Même la deuxième démarre plus vite que la 1ère.

Elle a l exemple de la première pour se lancer.

Ah ça…

Monk - 3x02

« on a brisé la vitre de la porte de la cuisine, l’alarme s’est enclenché et la victime est parti se réfugier dans la salle d’angoisse »

2 « J'aime »

Eh eh eh …
Ca me rappelle « la nourriture organique »…

C’est la « traduction » de quoi ? De panic room ?

Tori.

Yep

Et l’épisode tournant autour de la mort d’un homme, abattu par son singe dans sa salle d’angoisse, le terme est utilisé très fréquemment dans l’épisode et ca fait mal aux oreilles

Peut-être que l’expression « panic room » (que personnellement j’ai découverte avec le film de David Fincher) n’était pas encore très popularisée. Cela dit, après vérification, l’épisode date de 2004, soit deux ans après le film, donc les traducteurs témoignent de leur métro de retard.

Jim

Quand Amazon Prime Vidéo n’en a plus rien à foutre de faire des fiches correctement

1 « J'aime »

C’est beau comme du Allociné…

4 « J'aime »

Attendons l’avis d’Écran Large.

1 « J'aime »

Donc en fait quelqu’un a fini par allumer la lumière ?

1 « J'aime »

La secrétaire de l’ATLF, Peggy Rolland, se déclare inquiète de l’arrivée de l’IA et redoute des difficultés en cascade. Juridiques, d’abord. « Les traducteurs sont des auteurs et doivent percevoir des droits d’auteur sur la vente de chaque livre (entre 1 % et 2 %, en général). Or, les éditeurs qui ont recours à l’IA veulent nous payer comme autoentrepreneurs, ce qui n’est pas légal », souligne-t-elle.

Cette traductrice, par ailleurs musicienne, constate que les jeunes entrants dans le métier acceptent pourtant ces propositions, tout comme celles des éditeurs qui paient en honoraires. Le barème officiel de la profession − calqué sur les aides aux éditeurs accordées par le Centre national du livre (CNL) − est fixé depuis des années à 21 euros le feuillet (soit 1 500 signes). Mais, avec le recours à l’IA, il peut baisser à 17 ou 18 euros.

Autre question sans réponse : « Qui est l’auteur à partir du moment où le texte initial a déjà été traduit par une machine ? », se demande Peggy Rolland. Au total, plus de 5 100 personnes ont déjà signé la pétition du collectif En chair et en os, lancée en septembre 2023, pour s’opposer aux « traductions sans âme ». « Ce qui peut apparaître comme un progrès engendre, en réalité, des pertes immenses en savoir-faire, compétences cognitives, capacités intellectuelles (…) et prépare un avenir sans âme, sans cœur, sans tripes, saturé de contenus uniformisés produits instantanément en quantité quasi illimitée », est-il affirmé dans ce manifeste.

Pourtant, les éditeurs de livres pratiques (cuisine, yoga, jardinage…), de romans à l’eau de rose ou encore de mangas et de BD ont déjà recours à l’IA pour les traduire, sans jamais s’en vanter. Si les gros problèmes de syntaxe que l’on constatait il y a cinq ans avec DeepL sont résolus pour ce type d’ouvrages, en littérature, en revanche, « cela reste ontologiquement en contradiction avec le texte puisque les traducteurs s’intéressent au style » , maintient Jörn Cambreleng.

Ah, je comprends mieux certaines traductions bancales…

Tori.

Mon angoisse personnelle et celle de ma femme traductrice.

J’ai pensé (entre autres) à vous deux en découvrant cet article ailleurs.

Mercredi j’ai eu une réunion (en visio, c’est la nouvelle mode…) avec le groupe de recherche sur l’utilisation du numérique pour l’enseignement de l’histoire-géo duquel je fais partie depuis deux ans, notre thème cette année c’est de réfléchir à comment exploiter les IA en classe. L’un d’entre nous va mener une expérimentation pour montrer les points sur lesquels elles ne peuvent pas nous supplanter.

L’émission est intéressante, je ne connaissais pas le nom de ce traducteur (une bonne partie de sa prod’ la plus intéressante est encore dans ma PAL cela dit) mais il est agréable à écouter. Je n’avais jamais entendu parler du métier de préparateur, je me coucherais moins bête ce soir.

Moi, je ne suis pas très inquiet à cause des intelligences artificielles (qui sont plutôt des bêtises mécaniques).
Ce qui m’inquiète, c’est le comportement des entreprises commanditaires. Qui cherchent à faire des économies, de la marge.
Ce qui donne ça :

C’est ça qui m’inquiète. Et l’absence de volonté politique quant à créer un cadre permettant aux gens de travailler décemment, à la fois au regard du tarif et au regard du statut.

L’arrivée d’outils informatiques performant (« intelligence artificielle » est un abus de langage) risque de constituer une occasion pour les commanditaires de créer des situations défavorables pour les prestataires.

Jim

2 « J'aime »

Après, l’Europe semble bouger sur le sujet !
Par contre, si je comprends bien les peurs des gens concernés, on a quand même des bienfaits dans d’autres domaines.

Les chirurgiens ou radiologues assistés par l’IA, les patients ne vont pas s’en plaindre pour détecter au plus vite un cancer.
J’ai un peu plus de doutes pour mon équipe comptable mais…