Faudrait que je la lise, alors !
Quand Neal Adams va au bar avec Vlad, Frankie et Garou. Bon, visiblement, à l’époque (1983), Adams avait de jouer avec ses persos en les réunissant dans une seule histoire au goût forcément de fantastique. Je ne sais pas pour 'époque, mais évidemment, ici, l’originalité est assez limitée, mais on peut quand même saluer l’efficacité de cette histoire contée en 40 pages, qui ne perd pas de temps, mais qui ne donne jamais l’impression de se précipiter. En même temps, les persos sont quasiment tous connus. On pourra juste noter que même si Adams donne sur la fin une forme d’épaisseur au personnage féminin, il reste encore la blonde qu’il faut sauver.
Cela dit, ça se lit plutôt bien et j’ai trouvé ça évidemment très joli, avec une couleur plutôt soignée (peinture ?).
(bon, ça y est, je crois que j’ai lu tout ce qu’on m’a offert/donné ces dernières années)
Du fait du confinement et d’une recherche pour un futur article, je me suis lancé dans la Dark Flash Saga. L’intrigue réalisée dans Flash (V2), entre le #150 et le #159. Par Mark Waid, Bryan Augustin et Paul Pelletier.
C’est formidable, quand même.
Bien que la résolution de l’affrontement avec le « grand méchant » soit un peu facile (j’ai « vu » venir le coup sur Reverse-Flash), tout ce qui tourne autour de ce Dark Flash est très bien. On a ici Walter West, un Wally d’une autre Terre où il n’a pas pu sauver Linda Park face au Kobra (dans Flash [V2] #99 ou 100). Ce Walter est devenu violent, dur, désespéré, et recherché. Il arrive sur la Terre DC quand Wally a disparu, et le « grand méchant » a fait oublier au monde Linda Park (en fait, c’est Abra Kadabra).
Le Dark Flash est longtemps un mystère, il est plus vieux et dur que Wally, mais tout est expliqué et juste. Les rencontres Walter/Wally/Linda sont très bonnes, la romance de Walter sur la Terre DC avec une enquêtrice est très touchante, et il est fort agréable de voir la Flash Family constamment au plus près des héros. Surtout, le final est déchirant.
Une très bonne surprise.
Je devrais me pencher plus sur le Flash de cette période.
Merci !
Le run de Waid ? Ben c’est simple, il y a rien eu de mieux depuis et s’il faut centrer un peu le meilleur c’est quand Wieringo est au dessin et s’il a un arc à mettre au dessus du lot c’est Terminal Velocity.
(déjà Le retour du Barry Allen ça tape sa maman)
J’avoue que je n’ai connu Waid sur Flash que dans les quelques numéros publiés dans Strange, avec Paul Ryan.
J’ai plus été témoin du run de Johns.
Accessoirement je pense que c’est le boulot que je préfère de Waid avec ses Fantastic Four
Oh que oui.
Oui.
Bon, j’ai lu ça à sa sortie, ça remonte, donc ton propos me donne envie d’y replonger. Mais je ferais bien de faire baisser la pile des trucs près de mon lit, plutôt.
J’ai tendance à partager cet avis, certes tranché, mais entousiaste.
Assez d’accord, mais il y a aussi « Dead Heat » qui est énorme, et j’ai une tendresse particulière pour « Race Against Time », avec John Fox, le Flash du futur.
La disponibilité des TPB reprenant tout son run devrait te permettre de réparer cette lacune.
Ah moi, y a aussi le premier run sur Captain America, et sa prestation sur Ka-Zar.
Jim
J’ai le premier tpb de Ka-Zar mais j’ai jamais pris le temps de chopper le reste. Va falloir que je m’y replonge. Pour Captain America c’est la période avant Heroes Reborn que j’adore. Et puis Daredevil (avec les Fantastic Four et Flash je crois que c’est les trois titres où j’y ai vu une certaine apogée des héros jamais égalé depuis)
Yann m’avait aussi fait découvrir ses Legion of super-heroes mais ça remonte à loin, je maitrisais pas des masses la langue. J’en garde un bon souvenir mais sans plus mais faut que j’y retourne à cette série
Ah, ça !
J’avais lu Ka-Zar en VF, j’avais beaucoup aimé !
Pareil, très bonne série !
Avec un duo Kubert/Delperdang en forme (le meilleur run de Ka-Zar restant tout de même celui de Bruce Jones).
Pour flash, j’ai adoré tout le run de waid. Je rajouterai la saga chain lightning ( 145-150) avec Pelletier au dessin. Artiste que j’aime beaucoup ( d’ailleurs je me refait ses ff avec mc duffie). Même les épisodes par ryan je les échangerait pas contre du new 52.
Un des épisodes que je préfère est le 91 ou il développe la speed force.
Sinon je suis d’accord avec vous pour dire que le Waid de l’époque c’était quelque chose, ma première rencontre avec le scénariste fût le dernier épisode de cap pré onslaught, et là où il m’a emporté c’est sur ka zar, la claque.
Moi j’aime beaucoup Paul Ryan !
Captain America : Glace : anniversaire de Capounet oblige, je vais voir si je vais arriver à me faire un album par trimestre (ouais, grosse pression que je me fous , cela dit, j’ai déjà du retard).
J’ai pas pris le meilleur pour débuter. Témoin d’une époque où Panini ne savait pas quoi faire de la série (kiosque, album, arc non publié - Gibbons/Weeks !!! - album, puis de nouveau kiosque, mais en hors série), il est le premier d’une longue lignée de 5 albums en 8 ans (je viens de vérifier, j’ai oublié les 2 derniers … faut que je vérifie du coup). Chuck Austen récupérait petit à petit la série derrière John Ney Rieber. Dans cet arc « Ice », il cherche à voir jusqu’où Cap peut aller avant de tuer, jusqu’où va sa morale de boy-scout et d’américain né dans les années 20. C’est quand même un peu longuet et le rythme donné dans les pages par Jae Lee (que j’aime beaucoup, mais je ne trouve pas que ce soit le roi du mouvement) n’aide. Et la raison du vilain est somme toute assez maigre. Il y a également une tentative de changer aussi une partie des origines « glaciales » de Cap … je ne sais plus si ça été résolu ou oublié (Fred ?).
Bref, pas terrible terrible, même si sauvé quand même par une partie graphique que j’aime beaucoup (même si ses perso « posent » beaucoup).
Par contre, la gestion des bulles, c’est pas ça. Quand on créé un personnage qui parle par une main, faut pas l’oublier une case sur deux.
Ah, et j’ai une question trad qui me fait douter : « Soldats ! Profitez qu’il est affaibli ! ». Dites-moi si quelque chose vous dérange.
En fait de mémoire, c est un des premiers arcs qu ait écrit Rieber avec Extremists (le 1er de la série est écrit suite au 11/09).
Je l ai relu il y a …2 mois et l ai trouvé mieux que dans mes souvenirs.
Apres, il faut que tu te souviennes de ce que dit Morales dans les projets avortés.
La base de la série MK est d utiliser un minimum de continuité et même de personnages Marvel.
On voit Fury, Namor… sinon le reste est souvenirs ou hallucinations…
Iron Man apparaitra dans le dernier arc inédit de Morales avec Isaiah Bradley mais Morales nous dit bien justement que la règle avait changé et que pour valoriser l’arrivée de Bendis sur Avengers, il fallait que la série reparle de continuité (j ai relu Morales et Kirkman samedi).
L’idée du Gouvernement qui met le Captain en glace car il n’approuve pas l’usage de la bombe n est pas nouveau (Liefield qui n a pas eu que des idées nazes sur la série) mais n’a plus été rementionnée comme tout ce qui se passe dans la série MK.
Par contre, de mémoire, la parution VF passe de Elite à 100% puis finit dans un seul HS.
L arc de Gibbons/Weeks est inédit (mais de toute façon, c est une Uchronie qui devait paraitre en mini comme Jones/Rude et a été intégré à la série quand ils ont viré Austen aprés avoir viré Rieber juste avant de virer Morales… Oui j’insiste sur la magnifique logique editoriale de cette série qui n’a jamais su où elle allait et pourquoi). Les deux numéros de Morales avec Eddie Campbell sont aussi inédit mais là aussi Cap est confronté à un monde où Isaia Bradley fut le seul Captain AMerica et le 1er Président noir. Il clot juste la relation avec Rebecca Quan.
Apres idée de Boy Scout…
C est justement l evolution du personnage sur toute sa carrière.
Il commence comme l un des personnage les plus meurtiers de masse des comics (il tue des millions de jamponais en un seul episode That Time Captain America and Bucky Killed One Million Japanese Soldiers
Puis avec Stan Lee, on bascule dans le « il n’a jamais tué même durant la guerre ». Souviens toi du magnifique episode de Stern/Byrne où il doit « tuer » Baron Blood… On pense aussi à un episode où il doit tuer un homme de Flagsmasher avec Gruenwald ce qui le déstabilise au moment de l’apparition de Walker.
On voit cela aussi avec Waid: l exemple le plus marquant est le 1er Sentinel Of Liberty où Sharon tue un espion à sa place car elle veut savoir que quelqu un fait le boulot « proprement » (oui j ai relu sentinels Samedi…)
Il recommence à tuer justement avec Morales puis le fait que Bendis en fasse rétroactivement un agent du SHIELD voire du Gouvernement (contesté pour la partie gouvernement par Millar et Brubaker)
Cette idée de l’absoudre de l usage de la bombe est quand même presque un choix de Lee/Kirby en le faisant disparaitre avant 45.
C’est un arc d’Austen, mais ouais, sur une idée de Rieber.
Tu m’en demandes beaucoup (mais l’ai-je lu …c’est en VF ?)
Mais c’est marrant, parce qu’il y a cette scène dans cet album d’Austen.
Pas la partie « revue des origines ».
D’ailleurs, les agents qui sont en Antarctique sont des Allemands mais avec des noms qui font très américains. Elle n’es pas claire, cette partie. Mis en glace par des Américains, mais gardé par des Allemands. Très bizarre.