en VF chez aredit, collection privilege Semic puis album Best of panini
Ah cool, il est dans la liste des relectures.
Dans le bouquin que j ai lu recemment et que je cite « Captain America : Masculinity & Violence » de J. Richard Stevens, il parle beaucoup d’un livre de John Shelton Lawrence et Jeweet « The Myth of American Superhero » qui adapte le monomythe de Campbell pour un « American Monomith »:
Une communauté sans défense est menacée par un mal que les institutions ne peuvent endiguer. Elle sauvée par un héros solitaire venant de l’exterieur qui repousse toutes les tentations , qui repart illico ailleurs.
Il parle aussi des autres mythes de la nation US par Hughues
The first is the myth of the chosen nation – the notion that God chose the US for a special, redemptive mission in the world.
The second is the myth of nature’s nation – the conviction that American institutions such as democracy and free enterprise are grounded in the natural order of things.
The third myth is that of the Christian nation – the belief that American ideals are grounded in bedrock Christian values.
The fourth is the myth of the millennial nation – the notion that the US will usher in a golden age for all humankind.
And the fifth is the idea of the innocent nation – that while other nations may have blood on their hands, the US always preserves its innocence in even the bloodiest of conflicts by virtue of its altruism and its righteous intentions.
Et tu vois que le cinquième Mythe… il est important dans les versions de certains personnages US au sortir de la guerre jusqu’aux 90’s… où là les USA sont ok pour que dans le background, on utilise des moyens plus durs tant que certains restent propre (24 en est une illustration mais aussi la version Brubaker de Bucky mais aussi l episode dont je te parle de Waid/Garney dasn Sentinel of liberty 1 (Marvel (Panini) #32)
Là je relis du Punisher:
Celui de Potts/Lee puisque je me suis racheté le TP (au revoir les floppies ) puis je suis allé lire la fin de Potts (une mini Wolvie/Punisher), Big Nothing (Grant/Zeck) puis Assassin’s Guild et Intruder…
On a quand même un Punisher qui à l’époque était plus libéral (US version) qu aujourd hui… Plusieurs fois, il s en prend à des Riches entrepreneurs qui cherchent à echapper à la loi ou montent des affaires pour que d autres y echappent…
Plusieurs personnages ont subi un sort voisin (Hulk, Miss Marvel…) et ça fait partie des trucs qui m’ont décidé à passer à la VO, afin de reconstituer des cycles d’histoires sans avoir des milliers de volumes dépareillés.
Jim
Contrairement à Hulk… Là je pense que l instabilité de la direction de la série mais aussi des dessinateurs assez cotes ont envoyé Cap en librairie… Puis quand Kirkmann arrive… Eaton c est plus un dessinateur librairie.
Hulk, il y a l echec de son mag… ensuite c est l echec des mags heroes qui envoient Hulk, Thor, Iron Man, Tbolts en monster
Ben moi sur Cap je pars à l envers j ai racheté de la VF (le monster et le Best Marvel de Jurgens, le 100% Glace dont parle Soyouz) en janvier.
Ce que je trouvais intéressant dans la version de Baron, au début donc de la série mensuelle, c’est que Castle s’en prenait souvent à plus fort que lui : des gangs supérieurs en nombre, des gens plus costauds, des mafieux plus riches… Cela dénotait un comportement suicidaire du personnage, contrebalancé par sa capacité à planifier (à la fois tacticien et stratège). J’aimais beaucoup.
Je crois que j’ai un peu lâché le personnage après le départ de Dixon, qui avait simplifié un peu l’approche, pour se concentrer, se débarrassant un peu du côté « death wish », le personnage semblant prendre moins de plaisir à se mettre en danger et paraissant plus concentré sur sa mission.
Mais bon, les années Baron et Dixon, j’ai pas tout lu, mais ce que je connais, j’aime bien.
Jim
Je crois que Miss Marvel c’est plus tard, mais c’est pire : ils la « sortaient » uniquement pour les crossovers
Bah, qu’importe les raisons éditoriales, fondées ou non. J’aime les magazines, et j’aime l’idée qu’ils durent (avoir plus de trois cents Strange sur mon étagère me plaît bien). J’aime aussi avoir un rayon constitué d’une série d’albums à l’effigie de tel ou tel héros.
Mais avoir des magazines qui durent un an ou deux, qui se renumérotent et dont les sommaires sont redistribués au petit bonheur la chance, j’avoue que ça m’ennuie profondément. Obtenir des rayonnages qui sont des mélanges disgracieux et bordéliques des deux options citées plus haut, ça me gonfle. Devoir chercher à tâtons tel ou tel épisode dans un magazine dont on ne retient pas le nom (Heroes, Select, Star…), ça me soûle.
Si bien que j’ai commencé à récupérer Miss Marvel en VO, ensuite je suis passé à Hulk, et petit à petit, je reconstitue les séries dans leur langue d’origine. Et du coup, je fais des cadeaux. Là, je suis presque sur le point d’avoir tout le contenu de Marvel Universe (la série de 2007) en VO, et ça va aller chez un pote, qui a déjà la première série Marvel Knights de Panini (que j’ai aussi reconstituée en VO).
C’est mon rayon Daredevil qui est encore un peu trop dépareillé.
En plus, ça gagne de la place.
Je dois avoir pas mal de TPB qui couvre cette période. J’ai encore quelques albums, mais je pense qu’avec le temps, je vais tout remplacer. Faudrait tout de même que je fasse une liste précise, parce que bon, c’est encore un coup à me mélanger les pinceaux !
Voilà, encore pire : on sent bien que c’est intéressant, mais on n’a que des morceaux. Il me semble que Hercules, c’était pareil. Voilà deux séries qui m’ont énervé, et donc hop, je me suis précipité dans les comic shops pour récupérer le matos.
Jim
Hercules, oui, c’est frustrant. Ce sont deux séries où on a l’impression qu’il n’y a pas eu de tentative.
On se l’est déjà dit, mais j’aimais bien ce que je lisais de Reed.
Pour le coup, je trouve que les gestions éditoriales de ces deux mags, pour qui a aimé Strange ou Titans, sont pas mal.
Tout à fait.
Mais Marvel Knights avait un lettrage pitoyable (pas de soutien au noir des blocs de textes, des transparences hideuses…), donc je suis assez content de m’en débarrasser surtout si ça fait plaisir à quelqu’un. Et Marvel Universe, ça a été l’une de mes lectures favorites à l’époque, mais puisque Marvel décide de rééditer l’ensemble, allez zou !
Jim
Je trouve que la version Baron dont tu parles… on la retrouve avec Grant mais aussi Potts (qui est l editor de Baron, Grant…).
Avec Potts, c est souvent aussi mission suicude et souvent aussi sur des points à part comme le traffic d animaux (avec Wolvie), revente d’armes (sniper), la gestion de la drogue à Hawai, les philippines…
Il se confronte a d autres cultures et a un peu de surnaturel mais aussi il a plus d humanité pour les petits maillons… il laisse sa chance à un qui finit par se reinserer (PWJ 8 puis 11)
J avais jamais lu Assassin’s Guid par Jo Duffy/Zafarino mais qui est plus proche de la version Goodwyn… plus expeditif (il tue une femme dans les premieres pages et s embarasse pas des flics ripoux).
Une difference c est la version Grant qui est plus prude… Pupu couche avec une pute alors que c est difficile pour lui avec son souvenir de Maria… Pour Baron, Duffy, Goodwyn… il est déjà mort.
Une communauté sans défense est menacée par un mal que les institutions ne peuvent endiguer. Elle sauvée par un héros solitaire venant de l’exterieur qui repousse toutes les tentations , qui repart illico ailleurs.
C’est en effet un canevas qu’on retrouve très tôt dans la littérature américaine.
Une théorie que j’ai souvent utilisée, et qui concerne donc immédiatement (ou presque) les héros de l’Ouest. Lesquels sont les « douilles vides » dont parlait Hegel ; ils tombent une fois leur action accomplie. Ou ils doivent se déplacer.
En d’autres termes, leur action les rend inutiles.
Ils symbolisent bien évidemment aussi, en creux, l’avancé de la Frontière, creuset de l’américanité.
On décèle également dans ce type de personnage (stéréotype) le motif dit de la « régénération par la violence », dont Richard Slotkin a fait l’articulation de ses trois essais. Et qui veut que lorsque la stabilité est perturbée, seul un acte de violence, généralement une fusillade, peut rétablir l’ordre.
Il ne s integre en tout cas pas à la communauté et il est inconnu… soit sans nom soit à l identité masqué.
Dans un essaie que j ai pas lu mais dont parle le bouquin « Captain America & the crusade against evil » par les Même Lawrence et Jewett voient dans le monomythe US un coté antidemocratique puisqu une personne sort de la légalité pour sauver une société dont les institutions n aident pas la population voire les expose au danger et qu il faut un homme providentiel qui lui ne succombe à aucun vices.
Avec Potts, c est souvent aussi mission suicude et souvent aussi sur des points à part comme le traffic d animaux (avec Wolvie), revente d’armes (sniper), la gestion de la drogue à Hawai, les philippines…
Il se confronte a d autres cultures et a un peu de surnaturel mais aussi il a plus d humanité pour les petits maillons… il laisse sa chance à un qui finit par se reinserer (PWJ 8 puis 11)
J’ai des souvenirs fort peu précis des épisodes de Potts. Faudrait que je m’y replonge.
Jim
Une communauté sans défense est menacée par un mal que les institutions ne peuvent endiguer. Elle sauvée par un héros solitaire venant de l’exterieur qui repousse toutes les tentations , qui repart illico ailleurs.
Sans nier les aspects proprement américains de ce type de récit (et les « cinq mythes » que tu présentes sont très intéressants, soit dit au passage), est-ce que ce n’est pas au moins en grande partie une réactivation locale de la figure du chevalier errant, réactivée par la littérature « gothique » et romantique (fin XVIIIe / début XIXe s.) à partir des modèles médiévaux ?
Je ne sais pas. Comme je te le dis, j ai lu cela dans le bouquin
Suite à la discussion que j’ai eu avec certains d’entre vous sur le fil de discussion des Projets avortés©, je me suis (re)lu l’arc de The Avengers qui introduit la série The New Invaders.
Il en ressort que Chuck Austen n’est pas quelqu’un qui m’avait, jusque-là, tapé dans l’œil.
C’était même le contraire, lorsqu’il occupait le poste de dessinateur sur la série Miracleman.
Cependant, après avoir (re)lu ces quatre numéros, j’ai cru y voir un joli potentiel. Malheureusement gâché par les conditions éditoriales. Dont celles d’avoir des personnages surtout capables de vendre des mensuels, et donc de répondre à des critères compatibles avec cet emploi de VRP.
Austen semblait vouloir emmener ses personnages dans des contrées d’où on ne revient jamais indemne, et qui les rendent incapables de porter sur leurs épaules une séries mensuelle.[Pour en savoir +]
Cette histoire, sous le label MAX, aurait eu d’autres possibilités.
Reste que pour en revenir au début de ce que je disais, je vais me pencher sur le travail de Chuck Austen, un scénariste qui semblait avoir des arguments à faire valoir.
En espérant qu’on lui aura adjoint des équipes artistiques plus dans mes goûts.