DERNIERS VISIONNAGES

En vrac sur mars


Découverte. Je ne m’attendais pas à cela en terme d’histoire. J’imaginais un truc classique de relation interdite et je tombe sur une superbe description de la France sous l’occupation et des relations assez incroyables. Quelle beauté également


Toujours efficace malgré la perte engendrée par le tout numérique dans les maquillage et la faible ambition du tout. La 1ère course poursuite reste quand même assez puissante et le final me fout toujours sur le cul


Les aventures de jeunesse de Tintin – Tintin en pension


Re-visionnage en mettant de coté la poignée d’épisode se déroulant entre le départ du Nautilus et les retrouvailles parce qu’il faut pas déconner, j’ai subi une fois la découverte de cette partie bouche-trou je suis pas maso au point de recommencer.

Du coup c’est encore un plus gros kiff que les précédentes fois. Une aventure passionnante qui offre des courses poursuites endiablées (celle dans Paris dans le 1er épisode donne le ton) et des moments dramatique de grande intensité (la mort de l’ingénieur, le flashback de la destruction de la cité des Atlantes etc). Surtout la série mélange parfaitement bien le récit d’aventure et la SF de différente horizons (de Vernes à Macross).

Et depuis Les Mystérieuse Cités d’Or j’adore ce type de récit ancré dans le passé et confrontant à des technologies qu’on imagine pas nous même encore aujourd’hui


Saison 1

Ca partait bien. Gros plaisir de retrouver deux des Three Amigos et le début fonctionne bien avec cette idée de résolution d’un meurtre en parallèle de vie à réparer mais malheureusement ça se viande peu à peu.

On dirait en fait un scénar de long-métrage étiré sur 10 épisodes tant cela manque de rythme à l’intérieur de ceux-ci. La série cumule les rebondissements classiques et le besoin de convenir à des « modes » sans se demander si c’est pertinent. L’épisode « muet » est assez affligeant en la matière (incohérent dans son exécution) et celui avec le discours méta avec les fans est très gênant (limite un aveux d’incompétence de la part des scénaristes).

Heureusement que Steve Martin et surtout Martin Short arrivent à pousser le truc vers le haut avec de beau moments et une grande complicité parce que sinon je crois que j’aurais arrêté en cours de route.


Un sublime Coppola que je n’avais jamais vu. D’une subtilité et d’une finesse incroyable et l’idée d’essayer de réconcilier l’irréconciliable et d’essayer de voir que même un geste, une parole peut changer les choses même si ce n’est pas celles qu’on espère.

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Maus - Récit de l’enfer d’Auschwitz : Documentaire diffusé sur Arte. La réalisatrice revient sur l’histoire de la création et de la publication de l’oeuvre d’Art Spiegelman à travers des documents d’époque et des interviews actuelles plus ou moins pertinentes (ce n’est pas la meilleure partie du doc). Elle dresse aussi un parallèle avec l’histoire de sa famille et la façon de continuer la transmission aux nouvelles générations. La réalisation est un peu austère mais il y a des points de vue intéressants, bien complétés par les images d’archives…

Quoiiii ? Arte ?

Tori.

Vivement que je rentre.

THE HISTORY OF METAL & HORROR : Documentaire aussi sympathique que superficiel sur les liens qui unissent la musique metal et le cinéma horrifique. Le sujet n’est pas vraiment approfondi mais j’ai bien aimé la réalisation (avec un chouette fil rouge avec Michael Berryman en host inquiétant) et les intervenants sont nombreux. Par contre pour un docu en grande partie consacré au heavy metal , on voit beaucoup d’images mais on n’entend pas beaucoup de musique. Les droits devaient être trop onéreux pour le budget du docu…

Sean Connery vs James Bond : Un bon docu qui revient sur la carrière de Sean Connery en s’attardant sur les efforts de l’écossais pour ne pas être prisonnier de l’agent secret qui l’a rendu célèbre. Entre échecs, rôles exigeants loin de l’image de Bond et renaissance des années 80 avec ses nombreux personnages de mentors, le sujet est bien traité et assez complet.

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Avant-dernier film d’Hitchcock et dernier film anglais du réal. Il s’agit de l’adaptation de Goodbye Piccadilly, Farewell Leicester Square d’Arthur La Bern. Si ce dernier se déroule au début des années 60, le film lui se déroule dans les années 70. L’occasion de voir un Londres dépourvus de pop mais, par contre, on y perd en richesse du contexte post Seconde Guerre Mondiale qui est peu abordé mais qui est pourtant essentiel dans la mentalité du personnage principal. Ne connaissant pas le livre je me doutais que cet ancien alcoolique et présent gros con souffrait d’un post-trauma lié à son ancienne carrière de pilote mais le truc est trop survolé. Dommage mais pas dommageable.

Le rajout des scènes sur la vie privés du commissaire avec sa femme qui tente des recettes de cuisines française c’est très drôle par contre.

Pour le reste c’est chargé à la grosse chevrotine qui fait mal. Une scène de meurtre terrible, un suspect que tout accuse et qu’on ne prend jamais en sympathie (et ca c’est cool), un humour noir bien distillé (la scène dans la remorque) etc. Il y a qu’un truc qui m’a gonflé c’est le fait d’admettre la culpabilité de Blaney sur la base de son lien avec la dernière victime et de ne jamais avoir un dialogue quand on fait qu’on laisse tomber toutes celles qui ont précédés.

Mais franchement il calme ce film

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STEVE ! (Martin) (2024) :

J’avoue que je connais plus la carrière cinématographique de Steve Martin que sa carrière de comique sur scène. La première partie de ce long documentaire (plus de trois heures coupées en deux) est consacrée à ses débuts et à sa vie sur les planches, à son humour très particulier qui le distinguait des autres artistes de stand-up…et c’est justement ma préférée. La mise en scène tout en collages, en images et vidéos d’archives, évite le côté statique des talking heads et elle correspond bien à sa personnalité. Steve Martin parle de tout, des succès comme des échecs, et de la relation difficile avec un père distant qui a impacté une bonne partie de son oeuvre, aussi bien au théâtre qu’au cinéma. La deuxième partie du documentaire est un peu plus décousue, avec des déséquilibres et des lenteurs dans la structure qui font que le portrait du clown mélancolique dérive un peu par moments. Mais cela reste tout de même intéressant, avec des passages touchants comme l’évocation du souvenir de John Candy…

Peter Lorre, derrière le masque du maudit :

Un bon documentaire diffusé sur Arte, qui sait se servir du format un peu limité du 52 mn pour offrir tout de même un portrait assez complet d’un homme complexe, un grand acteur qui a tenté toute sa carrière d’échapper au catalogage imposé par son physique et l’influence de son premier grand rôle dans M le Maudit de Fritz Lang.

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The Many Faces of Christopher Lee :

Je suis tombé sur ce documentaire sur Ciné +, une production qui a presque trente ans et qui fait peut-être un peu cheap dans sa mise en scène sans que ce soit vraiment un défaut. Parce que le réalisateur laisse la parole à un Christopher Lee qui déambule dans son bureau, choisissant des objets se rapportant à une partie de sa vie pour nous donner des réflexions et des anecdotes. Et c’est très intéressant d’entendre cette voix profonde parler de sa famille, de Dracula, de Fu Manchu, de son western avec Raquel Welch, d’une mini-série télévisée que je connaissais pas du tout…et à la fin, Christopher Lee rend un bel hommage à deux autres gentlemen de l’horreur, ses grands amis Peter Cushing et Vincent Price…

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Tiens, je me serais dit qu’un film avec Chris Pine et Thandiwe Newton aurait été évoqué en ces colonnes, et pourtant je ne semble pas trouver de sujet dédié…

Bref, le hasard de la programmation télévisuelle (et un peu de la fatigue) a fait que j’ai regardé All the Old Knives, film d’espionnage exploité en France sous le titre Le Couteau par la lame, titre assez poétique qui trahit cependant un peu tous les enjeux, pour peu qu’on le garde en tête en regardant le film.

Le principe est simple : un ancien couple d’amants se retrouve pour un dîner en tête à tête. Il s’avère qu’ils ont tout deux travaillé au sein d’une cellule anti-terroriste, période qui a marqué l’apogée de leur relation et leur rupture. Le repas est l’occasion d’évoquer le bon vieux temps, mais la discussion est en réalité un interrogatoire visant à démêler les coulisses d’une affaire qui a mal tourné à l’époque.

Le principe est de base intéressant, avec un enquêteur, un secret, un passé lourd. Rien de bien nouveau pour qui a pu voir Spy Game : Jeu d’espions ou, mieux, Sens Unique. Mais la force du film ne tient pas seulement à son principe (un nid d’espion dans lequel on rajoute un couple), mais surtout à sa construction. En effet, les retrouvailles du couple amènent en toute logique des flash-backs, et une alternance présent / passé. Sauf que l’écriture ne se contente pas de deux moments : outre le « présent » du repas, on a droit à un passé proche dans lequel l’enquêteur confronte l’ancien chef de cellule, un passé plus lointain correspondant à la prise d’otage qui se terminera en tragédie, et un passé encore plus éloigné qui éclaire les liens des différents protagonistes (notamment les contacts du « camp adverse ») avant le drame. Quatre moments, quatre époque, auxquels le scénario trouve le moyen d’ajouter des cauchemars, au traitement visuel distinct.

Contre toute attente, on n’est pas perdu. L’écriture est au cordeau et, surtout, l’équipe du tournage a pris soin de travailler le look du personnage joué par Chris Pine qui, selon les époques, arbore soit une mèche folle soit une barbe poivre et sel. Oscillant entre un look à la Ewan McGregor et une apparence à la Pierce Brosnan, l’acteur guide le spectateur dans ce labyrinthe entre les années, sans qu’on perde jamais le fil et sans que la production recoure aux sempiternels cartouches de localisation (sauf en ouverture).

Et l’on progresse ainsi, de révélations en révélations, les couches de secrets (d’État ou de couple) s’épluchant et se dévoilant les unes après les autres. Jusqu’à ce que, finalement, on comprenne, mais un peu tard, qu’on est en train de regarder une version espionnage de Roméo & Juliette, avec toute la dimension dramatique qu’on peut imaginer.

La mise en scène est sobre mais très stylée, s’ingéniant à montrer des mêmes scènes sous différents angles afin d’insister sur les apparences bien sûr trompeuses, et recourt à de fréquents gros plans pour insister sur la manière dont la géopolitique internationale ronge les vies privées. La distribution est luxueuse et impliquée : le tandem vedette est magnifique et sensible (un homme blanc et une femme noire, c’est d’autant plus remarquable que leurs émois ne sont pas que suggérés), et on retrouve parmi les rôles secondaires Lawrence Fishburne ou Jonathan Pryce à la présence palpable.

Jim

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Je l’avais vu et beaucoup aimé ce petit film sans prétention, mais très bien fait.

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Woodlands Dark and Days Bewitched - A History of Folk Horror :

Très beau titre pour ce documentaire de plus de trois heures qui fait l’état des lieux de la folk-horror en revenant aux racines du terme avant d’explorer les déclinaisons de ce sous-genre dans différents pays, preuve s’il en fallait qu’il ne se cantonne pas qu’aux îles britanniques. L’ensemble est foisonnant, très instructif (même si un chouïa répétitif par moments) et contient de nombreux exemples que je n’aurais pas forcément rattaché à la folk-horror (cela donne en tout cas pas mal d’idées de choses à visionner)…

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Bonne série de portraits sur Arte. Jamie Lee Curtis, Mel Gibson, Anthony Perkins, Al Pacino…de chouettes petits docus (toujours dans le format 52 mn) qui font la synthèse de la carrière de ces acteurs dans les bons comme dans les (très) mauvais moments, notamment via les propos des intéressés en image d’archives (dont certaines que je n’avais jamais vues) ou en voix-off

Tarzan, le seul, le vrai :

Autre docu dispo sur Arte (avec quelques années au compteur vu qu’il date de 2004). Une évocation de la carrière de Johnny Weissmuller, l’athlète devenu Tarzan, des années de gloire à la chute. Car le documentaire s’attarde aussi sur les années difficiles d’un homme catalogué en héros de la jungle (Tarzan et Jungle Jim) et oublié par Hollywood à la fin de sa vie. Ce qui donne un côté amer aux dernières minutes et aux interventions de ses proches…

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Sur YouTube, je suis retombé sur deux des trois détournements créés par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette pour Canal + au début des années 90 : Derrick contre Superman et surtout La Classe Américaine.
Et j’ai passé un super moment, même si La Classe Américaine est pitêtre un poil trop long et se montre un peu répétitif dans sa dernière partie. Mais le travail de montage à partir de nombreux extraits de films du catalogue Warner est incroyable et forme un fil narratif aussi décousu que délirant, aux répliques irrésistibles. J’avais 19 ans quand ça été diffusé en 1993 et vu qu’on était dingues de l’humour Canal et des Nuls, on se récitait les dialogues avec les potes à l’époque. Par contre j’avais oublié à quel point le mot pédé était utilisé, pas sûr que ça pourrait encore être fait de cette façon de nos jours…^^
En tout cas, je me suis bien marré…

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Trop souvent oublié et pourtant il y a une patate dans celui-là.

Derrick chez Dynastie je me marre toujours et les vannes sont dans mon répertoire depuis des lustres

auH3ow

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Lenine réveille toi

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Bruce Springsteen, le chanteur qui murmurait à l’oreille de l’Amérique :

Une bonne évocation de la carrière de Bruce Springsteen, ses débuts, son succès, ses combats. Rien de bien nouveau pour les fans du Boss (dont je fais partie) mais c’est bien raconté, il y a de chouettes images d’archive et c’est toujours une bonne occasion de réentendre les classiques du chanteur (et rien qu’en écrivant cela, j’ai Born to run dans la tête ^^)…

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