DERNIERS VISIONNAGES

J’ai regardé le premier épisode de la deuxième saison de Light & Magic hier et pour cette suite, c’est Joe Johnston qui s’y colle à la réalisation. Le ton n’est plus le même et en même temps c’est assez logique car cela reflète bien aussi l’évolution de la société d’effets spéciaux. Tout ceci reste très intéressant à suivre…même si j’avoue une préférence pour la première période, celle des manuels, des artisans qui construisent par rapport aux petits génies de l’informatique…

Fini la saison 2 de Light & Magic hier. Et dans l’ensemble, c’était vraiment pas mal, moins bien que la première saison mais pas mal du tout. L’évolution de ILM à l’ère du numérique est bien analysée même si les explications techniques me passent un peu au-dessus de la tête. La structure de l’ensemble est bien fichue, avec un focus sur différents longs métrages qui ont bénéficié du savoir-faire du studio entre les trois chapitres de la prélogie. Ca fait parfois un peu plus « making-of » classique…et c’est quand certains intervenants (comme Rob Coleman) insistent sur leurs doutes, leurs difficultés qu’on échappe au côté mécanique et promotionnel que peut avoir un making-of. C’est bien aussi de ne pas avoir oublié cet aspect…et si j’avais déjà lu le récit du parcours d’Ahmed Best, l’interprète de Jar Jar, l’entendre parler de cette période compliquée pour lui et de son envie de suicide à cause de l’acharnement subi, est très émouvant. Tout comme les dernières scènes qui marquent la fin d’une époque pour les magiciens des effets spéciaux…

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Amateurs de bons films, passez votre chemin, fans de Zombeavers, ce film est pour vous.

Pourquoi vous faire un résumé quand l’accroche sur Prime est terriblement efficace

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En fait, ce film (complété depuis quelque temps mais retardé suite à des problèmes juridiques) a un sujet…^^

roohhh oki. Mais ça reste mon dernier visionnage.

Ah ouais, mauvaise foi et volonté d’avoir le dernier mot : on dirait vraiment moi ! J’ai peur !

Jim

La flatterie te mèneras nul part monsieur, nous sommes en guerre :wink:

PEE WEE AS HIMSELF (2025) :

Dans cet excellent documentaire de plus de trois heures (monté en deux épisodes), Paul Reubens a raconté sa vie, ses inspirations, ses débuts dans le milieu underground, la naissance de Pee Wee Herman (une véritable création artistique, double de Paul Reubens pendant de nombreuses années…Pee Wee était d’ailleurs plus connu que lui), sa gloire et sa chute. Très secret, il n’avait pas dit aux auteurs du documentaire qu’il était atteint d’un cancer pendant le tournage, ce qui donne un aspect testamentaire troublant à cette dernière apparition du comédien. L’évocation est très complète (j’ai découvert beaucoup de choses sur le bonhomme), mêlant rires, sourires et tristesse. La deuxième partie est hélas souvent plus sombre, en revenant sur l’acharnement médiatique et juridique qu’il a subi.
Instructif et émouvant, avec de belles images d’archives…

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La nouvelle saison de la série documentaire Icons Unearthed (Dans les secrets des films en V.F.) actuellement disponible sur RMC Story est cette fois-ci entièrement consacrée à la carrière de Tom Cruise (après des saisons sur les franchises Spider-Man, Le Seigneur des Anneaux ou encore Harry Potter). Le principe reste le même, avec la parole donnée aux acteurs secondaires et aux hommes et femmes de l’ombre, assistants réalisateurs, directeurs de casting, cascadeurs…et c’est toujours bien fait, avec un montage accrocheur. La filmographie de Cruise est passée en revue, rapidement pour pas mal de films et plus en détails pour des moments charnières comme Risky Business, les Top Gun, Rain Man, Né un 4 Juillet, Des Hommes d’Honneur et les Mission:Impossible. L’aspect coulisses reste très intéressant, comme l’analyse des méthodes du bonhomme par le regard de ceux qui ont travaillé avec lui…même si certaines choses sont très rapidement évoquées (deux/trois minutes à peine sur la scientologie et son « pétage de plombs » du début des années 2000)…

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John Huston - Une âme libre : Beau portrait du cinéaste baroudeur. Vu le sujet, j’en aurais voulu un peu plus que les 52 mn de rigueur, mais l’évocation bien documentée reprend les étapes décisives de la vie du réalisateur de L’Homme qui voulut être roi (un de mes films préférés de sa filmographie), avec des images d’archives idéalement choisies et une priorité donnée à la voix posée et grave de John Huston.

Maurice Tourneur - Tisseur de Rêves : Je connais très bien la filmographie de Jacques Tourneur, moins celle de son père Maurice, l’un des réalisateurs français les plus prolifiques d’Hollywood à l’époque du muet avant de mourir oublié au début des années 60. Malgré une voix-off pas toujours très agréable à écouter, le documentaire est très complet, riche en images rares et en extraits de films. La forte personnalité de Maurice Tourneur imprègne les détails d’un parcours passionnant qui résume à lui seul l’évolution des premières années du cinéma américain et du système des studios. Son retour en France fut également compliqué, certains lui ayant reproché d’avoir quitté le pays juste avant le premier conflit mondial. Très intéressant !

Hannibal Hopkins & Sir Anthony : Format plus classique, principalement composé de vieilles interviews, pour retracer la vie et la carrière d’Anthony Hopkins. Bonnes anecdotes mais un résultat tout de même un peu fade…

Conversation avec Martin Scorsese : Une conversation qui date un peu (elle a été enregistrée avant qu’il termine son premier docu sur Bob Dylan) mais c’est toujours aussi passionnant d’entendre Scorsese parler de cinéma et aussi de son rapport à la musique, la place qu’elle tient dans ses films et dans sa vie. Dès qu’il est lancé sur le sujet, le bonhomme ne s’arrête pas et c’est très chouette à écouter.

Terence Hill, un cow-boy pacifiste : Un regard plus intimiste sur la star du cinéma italien des années 70/80; la façon dont il mené sa carrière (la dernière partie, centrée sur le petit écran, est moins connue en France); les étapes importantes, lumineuses et sombres, de sa vie…ce portrait permet de présenter l’homme qui se cache derrière l’acrobate bondissant et souriant des films et c’est assez touchant…

Petit cycle anthologie horrifique…en bref :

V/H/S 99 : Tous les défauts des films d’horreur en found-footage sont présents…mais même si le parti-pris de la réalisation peut être ennuyeux par moments, il y a des segments qui se dégagent : Suicide Bid (un bizutage cruel qui vire à l’horreur claustro et surnaturelle), Ozzy’s Dungeon (un jeu pour enfants qui tourne au carnage) et surtout Hell & Back Again (deux vidéastes font une virée en enfer…et enregistrent les meilleurs plans du film). Le reste est naze.

V/H/S 85 : Un bon fil rouge, deux segments assez faibles, un autre en deux parties un peu plus convaincant mais qui ne va pas totalement au bout de son concept…et le meilleur du lot est signé Scott Derrickson, une histoire de meurtres horribles et de visions oniriques très efficace et saignante (d’après le réalisateur, ce Dreamkill se passe dans le même univers que Black Phone mais le lien est pour moi assez ténu).

V/H/S Beyond : Malgré le style de réalisation parfois un peu frustrant, ce V/H/S aligne pour moi quelques uns des meilleurs sketchs des trois films que j’ai vus : le gorasse Stork, le grotesque Fur Babies (co-réalisé par un Justin Long qui ne s’est pas remis de son rôle dans Tusk, j’ai l’impression), le mouvementé Live & Let Dive et l’atmosphère particulière de Stowaway écrit par Mike Flanagan. Petite déception tout de même pour Dream Girl à cause d’une action illisible.

Nightmare Radio : L’idée du fil rouge est bonne (une émission de radio dans laquelle le présentateur partage des histoires d’horreur) et si les segments sont bien entendus inégaux, il y a en quelques uns de pas mal du tout, avec des ambiances bien anxiogènes (et une mention spéciale au body-horror malaisant de La Disparition de Willie Bingham).

Minutes past Midnight : Ce « film » est plus une collection de courts métrages qu’une anthologie bien travaillée avec thématique et fil rouge. Certains sont très oubliables (je les ai d’ailleurs oubliés) mais il y a plusieurs petites réussites : l’amusant Crazy for you avec Arthur Darvill (Rory dans Dr Who), le très beau court métrage d’animation The Mill at Calder’s End (bel hommage au gothique de la Hammer et de Mario Bava) et l’excellent Ghost Train de Lee Cronin, avec une atmosphère bien pesante et de superbes visuels (celui-là est dispo sur Disney +). Il y a aussi des petits délires bien cheap à la Trauma comme Roid Rage, qui se traduit par Crise Hémorroïdaire (nuff’ said). Quelques ratages cheap dans cette sélection mais ceux que j’ai cités sont vraiment cools.

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Tu dois connaitre ça, Doc :

Non, sur Youtube je regarde un vieux film de temps en temps, des bandes-annonces et des clips…et c’est tout…^^

Vu hier, la dernière moitié d’un excellent documentaire consacré à Mad Max, juste avant la diffusion du premier film sur Arte.
C’est le parfait complément du premier livre de Melvin Zed consacré au film.
Vivement septembre, où je devrais récupérer le tome 2 chez Métalluna, en présence de l’auteur, et avec le tome 1 dans le sac pour également le faire signer. Ça va faire des kilos dans le sac à dos. Jim Lainé’s style.

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Ouaip ! Excellent !

Et le lien pour ceux que ca intéresse

(Le docu de Dupuy sur Stephen King était également très bon)

edit : si vous voulez en savoir plus sur Mad Max et le boulot de Melvin Zed et si fouiller dans les sites d’archives du net vous intéresse alors essayer de fouiller le forum Mad Movies (fermé depuis 2020), ta un ou deux sujet dans lequel Melvin écrivait sur ses voyages et rencontre en Australie et sur tout ce qu’il récupérait sur le film

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MY MOM, JAYNE (2025) :

Principalement connue pour son rôle d’Olivia Benson, qu’elle incarne depuis 26 ans dans la franchise Law & Order de Dick Wolf, l’actrice Mariska Hargitay a pendant longtemps évité le sujet de la vie et de la carrière de sa mère Jayne Mansfield, l’icône glamour des années 50 &60 au destin tragique. Mais avec les années, au fil des révélations sur cette femme dont elle ne gardait plus de souvenir (Jayne est morte dans un accident de voiture alors que sa fille n’avait que trois ans), Mariska Hargitay a voulu en savoir plus et rétablir la vérité sur sa mère Jayne, enfermée dans le rôle de « blonde idiote » par le système hollywoodien.
Le documentaire (qu’elle a réalisé) retrace la vie et la carrière de Jayne Mansfield, ses rêves, ses réussites mais aussi ses désillusions et son déclin. Le fil narratif insiste bien sur le fait que Mansfield était plus que le « personnage » qu’elle jouait pour le public et les photographes et qui était travaillé par les studios. Le métrage est avant tout l’histoire d’une famille, celle d’une actrice qui s’est réconciliée avec l’image donnée par sa mère dans un voyage qu’elle a entrepris pour la comprendre et se réconcilier avec son héritage. Et c’est très émouvant, intéressant aussi bien par l’évocation de l’Hollywood de l’époque que dans la sincérité de ces réunions familiales autour du souvenir de Jayne. Il y a des moments durs mais aussi des rires et des larmes communicatives dans ce beau documentaire.

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King Kong - Le Coeur des Ténèbres : Très bon docu diffusé sur Arte, qui retrace le parcours de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper, leur vie aventureuse, leur rencontre importante avec Ruth Rose, l’entrée dans le monde du cinéma qui mènera à la production compliquée du film qui sera leur chef d’oeuvre, King Kong. Un retour solide et très bien documenté sur une époque passionnante.

Jaws @ 50 : Pour fêter le cinquantième anniversaire des Dents de la Mer, Laurent Bouzereau a réuni aussi bien ceux qui ont créé ce chef d’oeuvre que des cinéastes et acteurs fans de Jaws. Et si je connais très bien l’histoire du tournage, cela reste très intéressant de s’y replonger car le réalisateur a déniché pas mal d’images d’archives que je n’avais pour ma part jamais vues. Du beau boulot (dispo sur Disney +) !

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Et dans l’édition 50ème anniversaire qui sort en aout

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