DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS (Sam Raimi)

Pas que chez Marvel d ailleurs.

La standardisation de la société n est pas pour rien dans le sentiment d étouffement général. «i can t breath» lors de l assassinat de Floyd, le masque avec le covid, devenant symbole, servirent aussi, peut-être, à dire cela.

Dommage que le cinéma accompagne ce mouvement. Pas d oasis ni de grand air dans les salles obscures hollywoodiennes.

Peut-être, mais c est aussi alors renier l origine du blockbuster, qui des dents de la mer à starwars furent audacieux et, si pas intimistes, au moins personnels.

Moi je pense que c est possible car tu as des milliers de personnages et donc si tu as un potentiels rassembleurs pour pas mal… certains peuvent servir à parler à des niches et pourquoi pas créative (qui peuvent aussi conduire au succés commercial) pour mettre sur tes plateformes…

Tu as forcement des choses qui s inscrivent dans la narration MCU mais franchement si MK reste sans S2… lui n a pas eu ce point… Rien n empechait donc d etre plus experimental…

Il faut qu ils fassent gaffe car à etre trop dans une narration seule, tu consolides ton public existants mais à un moment tu recrutes plus difficielement et tu perds aussi des gens en route
publics que tu pourrais récuperer sur des projets moins liés à la « grande histoire du MCU » mais plus sur des choses plus à part sans non plus t interdire d etre dans un univers partagé.

L univers Marvel quoi

En effet, d abord pragmatiquement puisque le succès est au rendez vous, morale utilitariste oblige, donc amen

Plus historique, une invention simple, dont la conséquence est ample puisqu elle est l avènement du à suivre sur grand ecran : la scène post générique. Gimmick et événement cinématographique, c est toute l économie narrative d un film qui en est modifiée.

Mais, c est au prix d une standardisation de l univers, que tu critiques dès qu elle touche les comics et regarde avec mansuétude pour peu qu elle touche le grand écran.

Les deux grands et derniers apports en date dans les comics furent, d un, la vague warren ellis/wildstorm jouant sur le prismatique, la décompression et un sens of wonder renouvelé par la sf, et de deux, la méta histoire ou la bascule de l unvivers partagé vers l histoire paratagee, structurant la répétition des events.

Le second apport ne fut pas sans une standardisation des univers dc et marvel et il reinjecta la forme classique de l histoire et d e l auteur unique, fut il plus d un sous la forme des architectes. En queue de comète, cela a abouti à la formule du pitch, une fois que la grande histoire eut fini d être racontée (fin de l ère Bendis chez Marvel), et une standardisation générale de l offre.

Le MCU a commencé immédiatement sous la forme de l histoire partagé avec le fil rouge cap et thanos, qui c est clôturé. La standardisation demeure. Au mieux, un autre fil rouge sera introduit avec les ff fatalis et les incursions.

Que le MCU ait débuté par l histoire partagée et non l univers, cela veut dire que toutes les précédentes itérations du à suivre marvellien, qui contiennent des joyaux, ne pourront sans doute pas etre portées à l écran.

Il me semble que la phase quatre témoigne de cela : la standardisation est trop forte pour que des histoires et atmosphères différentes puissent exister au sein du MCU.

Docteur strange 2 n est pas docteur strange numéro deux, c est le film MCU numéro 24. Peut-être, ne serait ce que du fait que les acteurs vieillissent, etait ce obligé. Le choix a été fait de ne pas renouveler les castings. Ce choix reste d ailleurs énigmatique.

Est ce que le post secret wars permettra des recasts et des changements de tonalité ?

Ce ne serait pas bête. Pourquoi tout de suite changer une formule qui gagne ? Comme le x office avec hickman, attendons d abord que la poule aux oeufs d or ait pondu tous ses oeufs.

Voilà.

Ce qui n’est pas nouveau, il y a souvent un second réal dans ce type de grosse production après son degré d’implication est plus ou moins grand.

Oui le réalisateur de seconde équipe (par exemple sur le 1er Predator quand McTiernan laisse la place à quelqu’un d’autre pour filmer une partie « bourrine » qui ne l’intéresse pas tellement) sauf que là Leterrier décrie une méthode propre à Marvel Studios (embaucher des réalisateurs dans l’idée de leur confier UNIQUEMENT les scènes plus calmes de discussion ne nécessitant pas d’effets spéciaux/CGI).

Cela explique en partie pourquoi ils sont allés chercher un duo de réalisateurs venu du cinéma indépendant pour Captain Marvel plutôt que des habitués du cinéma d’action. À l’inverse, c’est leur manière de filmer les scènes d’action dans Community (lors des épisode « paintball ») qui a valu aux Russo de décrocher le job sur Winter Soldier.

Pour me répéter, je trouve que l’on peut comparer ce que fait Disney avec ce que fait Warner.
Concrètement, comparer les Birds of Prey, Joker, Suicid Squad 2 et Batman au MCU. Les premiers sont bien moins uniformisés, entre eux, n’est-ce pas? Sont ils bien meilleurs que le MCU?

Les Gardiens de la Galaxie 1 est moins bon que le Suicide Squad 2 du même James Gunn?
Que cette uniformisation du MCU soit ennuyante à plus ou moins long terme selon sa tolérance; bien sûr. Mais est-ce qu’intrinsèquement les films du MCU sont de moins en moins bons? Moi je n’en sais rien, et à vous lire, je n’en suis pas convaincu.

C’est aujourd’hui que le monde du cinéma est resserré notamment à cause des absorptions et autre regroupement de studios ayant pour conséquence la production de films à gros budget pour le cinéma et presque rien pour les films dit « du milieu » (pas de la mafia hein, juste un budget considéré comme moyen)

Plus grande facilité à produire des films à budget modeste tu rêves littéralement. C’est justement une des grosses problématique actuelle. Il n’y a plus de financement pour cela pour le cinéma. Les plates-formes ont récupéré et tue le truc à petit feu.

Actuellement le cinéma c’est simple : quelques grosses machines qui font venir du monde et quelques films perdus et/ou A&E qui font venir les quelques vieux qui sont pas mort du COVID.

Voila. Rideau

Et the northman, ai je entendu dire.

Tu ne dois pas bien me lire.
Je n’ai jamais critiqué la standardisation de l’univers de Marvel.
Ce que je critique dans le pan comics, c’est le nawak permanent, avec des « out of character » à la pelle, une surenchère façon fuite en avant, le cynisme crasse de la production (bonjour messieurs Bendis puis Hickman)…

Les enjeux entre les comics et films n’ont rien en commun. Avant que le MCU parte en sucette comme les comics, on a de la marge.

Au remps pour moi.

Mais, Sylvain lorsque nous avons commencé à lire des comics, les series avaient des identités marquées et très diverses.

Que ce soit au debut de l univers entre kirby et ditko, plus tard entre gerber et starlin, plus tard encore entre stern claremont miller.

Vraiment pour toi, que le MCU n est pas l ambition de porter cette richesse à l écran, ça ne te déçoit pas, même un peu ?

On ne peut pas avoir born again dans cet univers.

Si.
Mais on ne vit pas au pays des merveilles. :slight_smile:
Les ambitions créatives qui ont fait l’Histoire des comics des années 60 aux années 80, elles correspondent aussi à une profusion de talents et à une industrie en pleine bourre, dans une économie où le risque est permis bien davantage que dans une boîte de prod ciné s’inscrivant dans une économie autre.

À l’instant T, si je regarde le MCU, j’y vois un paquet de bonnes adaptations, avec un univers plus cohérent que celui des comics d’aujourd’hui.

On peut avoir un Born Again dans le MCU… sauf si on essaye d’adapter Born Again. :slight_smile:
Mais on oublie tous ici que Marvel Studios est une boîte assez jeune, même si très active.
Je lui donne du crédit.

Tu l’as déjà évoqué, et ça a éveillé une petite sonnerie dans ma tête. La sensation que, oui, mais en fait non. Je n’arrive pas réellement à le formuler, mais en découvrant l’univers Marvel (au début des années 1980, c’était donc la version du milieu des années 1970), j’avais effectivement la sensation que des choses se distinguait, que des séries avaient une identité et des écritures une personnalité… mais que, en dépit de tout cela, il y avait une unité. Un truc qui faisait que le Marvel de l’époque était reconnaissable, quel que soit le personnage, quelle que soit l’équipe créatrice. C’était en partie dû à l’univers partagé, en partie dû au lettrage (même s’il disparaissait en VF) et aux couleurs, en partie dû à la complicité induite avec le lecteur (via les crédits, les notes…). Cette « unité de style » faisait que l’univers Marvel était distinct de la production DC (au point d’ailleurs que DC m’apparaissait comme privé d’une unité comparable, et donc plus disparate… moins reconnaissable, moins sympathique).

Jim

Sourire.

Ok.

C est vrai aussi.

Par ma mauvaise humeur, je fais peut-être juste payer au MCU le carnage scénaristique et celui de la réalisation du dernier spiderman et la monotonie de cette phase quatre.

Je relativise énormément mes attentes concernant les FF et je m attend à découvrir une simple variation des gardiens.

Moi aussi, je me méfie de mes attentes : la bande-annonce de Man of Steel m’avait semblé alléchante, promettant une vraie compréhension du personnage. Depuis, je me méfie. Disons que j’essaie de ne rien attendre. e ne pas trop m’emballer. De rester un spectateur. Le fait de lire de moins en moins de comics aide aussi à prendre de la distance par rapport aux personnages.

Jim

Pourtant, j’avais prévenu.

Ah ça…

Faut être moi pour arriver à l y voir.

Sourire

Il y a une vingtaine d’années, la bande-annonce du premier Tomb Raider m’avait bien plu, aussi. Et puis, je suis allé le voir en salle. Avec une place gratos puisque je profitai de la carte d’une copine. Et même gratuit, j’ai eu l’impression de me faire voler.

Jim

Te concernant, c était juste de la propagande antisuperman.