Oui quand Urban est arrivé, Panini avait les Deluxe, mais aussi les Marvel Select et les 100% en souple, c’est après que Panini a commencé la collection Marvel Now, puis passage des 100% en cartonné et arrêt des Select…
Oui, aussi.
Le dos rond est donc arrivé en premier ?
À l’époque, c’était éjà du dos carré : si j’ai des dos ronds, je les ai eus après, en solde, donc je n’avais pas cette chronologie en tête.
J’aime beaucoup les dos ronds, c’est joli.
De mémoire, le Téméraire, c’est plus tard, années 1990 (j’associe leur catalogue à ma première période de chômage, de 1995 à 1999, en comptant très large). Pour moi, ils s’inscrivent dans la logique de Bharucha chez Glénat : des albums format comics, avec une petite pagination (plus épais que les Glénat, cela dit), comme une sorte d’évolution logique.
Plus que de timing (mais sans doute y a de ça aussi), je crois surtout qu’ils n’avaient pas la puissance de feu des grosses boîtes qui se sont intéressées aux super-héros par la suite.
Première moitié des années 2000 : le « vrai » tournant, selon moi.
Oui, le public, voire la presse.
L’idée est aussi de créer un produit à plus grosse marge.
Jim
Euh oula, tu oublies de grandes étapes là. Les premiers deluxes Panini c’est 2005, Urban c’est 2012…
François Hercouet c’est plus ou moins l’enfant spirituel du grand maitre Thierry Morney et gérait la coordination de la collection contrebande, qui est (fut à discuter) la collection de référence pour le cartonnée - en mettant de côté walking dead - avec le fameux format à 15€ pour un cartonnée.
Du coup tu as plutôt Delcourt contrebande (2001 ?) > Deluxe Panini > Urban > Glénat comics full cartonnée > arrivée des marvel now panini (cartonnée - 2014) puis des 100% qui suivent plus tard en dos gris, il me semble que ça arrive avec les ms marvel donc 2015.
Ah bah voila
Merci mon bon maitre
C’est ça le grand remplacement ? 
11,99
Même pas le prix de 2 pour l’équivalent de 2 volumes traditionnels
L’équivalent d’un tome et demi, en fait (il y en aura 18, contre les 27 de l’édition standard).
Bon, je n’avais pas vérifié le prix donné par Kab… Ce prix, pour une édition « perfect », est dans la norme, finalement (ce qui est tout de même un peu cher).
Tori.
Tu vois si ce prix devient une norme c’est tout de même 3€ de plus que le prix standard et c’est comme ça que petit à petit le manga va devenir plus cher.
Pour une édition perfect soit deluxe, l’édition standard ne bougera pas
Hmhm. Elle bougera déjà parce que le libraire va la préférer à la standard pour gagner de la place et faire d’autres titres, du coup la série standard se vendra moins et à terme il n’y aura plus que la deluxe à de rare exceptions. Après ça va pas se faire en un jour mais progressivement comme l’abandon du souple.
Dans la norme pour un « perfect »… Et c’est plutôt 5€ de plus que le prix standard : la majorité des mangas est encore aux alentours de 7€.
Tori.
C’est vrai pardon. Mais si le perfect devient la norme. Ca fera une sacrée augmente.
Eh beh, @Arno_Kikoo enchaine les podcasts qui m’attirent là. Vous avez écouté ça ?
Alors j’avoue que je suis parti avec un a priori de « je ne vais pas apprendre grand chose » mais comme c’est Sullivan j’ai au moins la garantie qu’il nous lâche une ou 2 dingueries ou autre secret.
Eh beh… Il m’a régalé franchement il a envoyé du lourd, bien souvent.
Alors au début, il explique le fonctionnement des éditeurs et des licences. Les avances, les royalties, etc. c’est intéressant, il y glisse 2/3 commentaires qui valent l’écoute aussi (le prix du marché, les % utilisés, etc.) mais grosso merdo, si on connait un peu comment ça se passe, on y apprend pas grand chose.
Mais progressivement il bascule petit à petit sur le milieu, et là c’est pop corn garanti.
Déjà il estime que le boulot d’un éditeur est bien moins important que celui du distributeur et du représentant qui démarche les libraires. J’étais loin d’entendre une telle vision, mais je comprends son propos qui estime qu’il est bien plus important de placer les bouquins chez le libraire et faire en sorte qu’il le vende bien. Comme ça, c’est évident, mais déplacer l’importance à ce niveau : intéressant.
Puis, il part plus en profondeur en glissant un peu plus dans les arcanes que ça soit dans la gestion des stocks (une chose qui est très peu abordée à mon gout mais où il se passe quelques trucs un peu bizarre mais qui ne choquent personne). Bref, il continue à parler pas mal de chose et là on va parler de la partie que j’ai trouvé l plus intéressant : la crise du papier.
En fait, il nous alarme sur le prix du papier et explique de manière un peu passionné ce qu’il se passe. Et franchement c’est flippant, en gros, comme le prix du papier explose, déjà les gros qui imprimaient en Chine (re)passent en Europe ou France, mettant les petits éditeurs un peu dans la merde, et le prix du papier (et du reste mais à moindre échelle) va forcément se répercuter sur le prix des bds très bientôt. Et là j’avoue qu’il fait flipper, car vu les rapports de prix qu’il sort durant le podcast, ça va pas être une augmentation de 1€ , alors je ne sais pas si c’est trop exagéré ou non, mais quand tu vois les prix d’aujourd’hui, ça me fait flipper bien comme il faut, je ne sais pas si vous avez des infos, mais… Va falloir serrer les fesses bien comme il faut. Je vous invite à écouter ses propos, ça sent le sapin tout ça.
Bon et pour finir, il conclut avec sa longue marotte sur l’indé / mainstream. Bon là, il m’a perdu, je ne partage pas ses dires et je trouve qu’il porte mal le combat, mais bon c’est Sullivan quoi.
Mais c’était sympa à écouter, et il glisse pas mal de chose qui mérite le coup d’oreille. Et j’attends de voir comment le marché va traduire la crise du papier.
En fait, tout dépend de là où tu mets l’importance.
Parce que tu n’étais pas au courant de la gravité du truc ?
Sisi mais je ne savais pas précisément les conséquences, si ça allait être léger franc ou catastrophiques ? Là j’en ai la teneur
A partir du moment où ils ne peuvent plus construire de Billy, c’est que le problème est grave.
Ca je l’ai appris dans le podcast, je ne le savais pas XD
Ouais, donc c’est pas sûr que j’apprenne grand chose sur cet aspect du podcast.
Ouais, enfin si l’éditeur choisi des titres de merde, le libraire peut faire ce qu’il peut, ça reste de la merde… Et le client à qui je vends de la merde en lui disant que c’est un diamant, ben il ne revient pas chez moi la fois suivante.
Tori.
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Attends … je regarde bien … ah ouais, c’est Tori qui répond, pas Kab.
(en fait, tu dis la même chose que moi)