Oui mais en gros dans son propos, c’est d’estimer que chaque éditeur fait globalement bien son bouleau et qu’au final, faut bien défendre son catalogue pour que le distrib le vende bien. Il estime que la suite est plus importante au final.
Edit : mais j’ai la même vision que vous justement, de fait ( 
), ça m’a surpris cette vision
Tu veux dire qu’ils plantent eux-mêmes les arbres pour faire la pâte à papier ?
Tori.
Oups, son chêne xD
Ils peuvent nous dit on justement
J’ai eu la même réaction.
Au moment de la crise du papier, et donc du bois, c’est la moindre des choses.
Pourquoi ? Parce qu’ils prennent la place des petits dans le planning des éditeurs ?
Jim
Amen
ouep
Pas faute de l’avoir dit
Moui bien sur
On est d’accord
Rhô, le grognon.
Jim
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Il était très bon ce podcast. Comme quoi, pour avoir un bel échange (et éviter le terrible « l’important c’est les trois points »), il faut être deux.
Du beau bouleau (lol) en effet!!
Le passage sur la répartition des coûts reste toujours dingue.
Bravo au journaliste, bravo à l’invité. 
Faut que je teeppees.
Vu qu’ici on parle marché BD et que je suis plutôt bien énervé , je poste pour une fois un document de MDS (distributeur de Dargaud, Dupuis, Lombard, Kana, Urban).
Je tiens donc à préciser que j’ai appris via ce courrier que des commandes que j’ai passé il y a 3 semaines ne seront pas honorés (ou il y a 3 semaines de retard dans les livraisons avec des bouquins qui arrivent abîmés), je dois donc en plein noël (oui ça a déjà commencé pour certains Mr soyouz) appelé tous mes clients pour leur dire qu’ils peuvent aller à la FNAC ou amazon qui eux peuvent commander 3 tomes d’une série.
Enfin dans le dernier paragraphe à la fin, ils nous offrent une sur échéance, sauf que cette échéance elle est pas là comme cadeaux, mais en compensation du fait que les remboursement des titres retournés ne sont plus fait depuis octobre.
Je ne comprend pas comment un groupe comme MDS (en fait, si j’ai vu une offfre d’emploi chez eux, il y a rien pour donner envie d’y bosser) à fait pour en arriver là. c’est un coup en plein coeur des libraires indépendant qui viennent de récupérer une partie de la clientèle à cause du covid et qui vont la reperdre direct. Je suis effaré, car ça ne concerne pas que la BD.
Voici une liste non exhaustive des tous les éditeurs touchés.
Art et BD
Bragelonne
Blake et Mortimer
Castelmore
Chronique Editions
Dargaud
Dupuis
Edifa
Fleurus
Graton Éditeur
Kana
Le Lombard
Lucky Comics
Mame
Mango
Marsu Productions
Michelin Editions Des Voyages
Milady
Milady Graphics
Mosquito
Pearson France
Rustica
Tardy
Urban Comics
Et pour finir, c’est partit pour duré jusqu’à au mieux fin du premier trimestre (pour les retards).
Qui ? Toi ? Je n’ose y croire !
(Mais foin de plaisanterie, quelle saloperie, tu as bien raison d’être énervé. Les libraires qui veulent commander de petites quantités parce qu’ils ont des clients qui veulent faire des cadeaux pour Noël, ils sont baisés. Mais ça va aussi frapper les petits bouquins, les petits albums, les petits auteurs, et favoriser, une fois de plus, les gros. Je comprends ton énervement.)
Jim
Pour de vrai cette fois.
Il a dit « cette fois ». Il a dit « cette fois ». Vous avez vu, il a dit « cette fois ».
Le reste, c’était du chiqué !
Héhéhé !
Jim
Ben là on peut plus faire de commandes clients. Un client qui veut un tome d’un bouquin on peut plus, il faudra en acheter 3 du même (attention pas juste 3, ça vu les quantités on est plutôt sur 300 bouquins MDS par semaine). De même qu’un bouquin MDS qu’on vend mais qui es du fond dont on a seulement un tome, on ne pourra le recommander qu’en janvier, et comme on sera beaucoup à le faire, ils vont encore plus lutter et pas comprendre pourquoi il y a tant de commande le 2 janvier.
Et ça touche même les gros. Un monde sans fin le nouveau Blain, vient d’être retiré à 10k, pour 40k de commande. Je vais du coup en recevoir 8 (tous déjà réservé). Merci beaucoup. Le nouveau tirage sera pour après noël.
C’est vraiment consternant : ce que tu décris me donne l’impression de revoir le cauchemar du kiosque, mais cette fois-ci appliqué à la librairie avec ses spécificités.
Après, ouais, ça touche les gros aussi. Mais les gros sont déjà gros : un album qui cartonne, s’il y a du retard au réassort, c’est moins grave pour lui que pour un petit auteur dont l’album a déjà des difficultés, et qui pouvait espérer profiter des fêtes pour faire quelques ventes. Désolé de la jouer « lutte des classes », mais en pratique, c’est ce qui se passe : c’est encore les petits qui trinquent.
Et quand je dis « petits », je pense aussi aux libraires (tu le soulignes toi-même). C’est typiquement le genre de manœuvres maladroites qui vont favoriser la FNAC et Amazon.
Bon, au-delà de l’agacement que cela peut susciter, c’est quoi le souci de fond ? Pas assez de gens ? Pas assez d’investissements ? Une logistique (humaine et autre) pas assez grosse pour éponger toutes les commandes ? La crise du papier joue-t-elle là-dedans (pas assez de cartons pour les envois) ?
Jim
Pour eux c’est une situation exceptionnelle imprévisible ce qui est une bonne blague, quand on sait que le marché explose depuis 2020 et qu’ils ont des soucis depuis avril mai 2021.
Le vrai problème c’est un problème de ressource lié à des conditions de travail moins bonne qu’Amazon. Le personnel pas assez payé et présenté pour rattraper le retard c’est barré. Ils manque d’envergure la ou Hachette construit un nouveau centre 3 fois plus grand pour gérer le nouvel afflux. Les petits et moye’s distributeur tiennent le coup malgré une forte hausse aussi chez eux et les gros comme UD ou Hachette ont finis par éponger le retard il y’a un mois et sont maintenant en ordre de marche pour noël. Mais MDS non, ils se doutent de notre gueule en nous disant que c’était pas prévisible. Aaaaaaaaargghhhhhhhh