ÉVOLUTION DU MARCHÉ COMICS

Oui totalement mais aussi ailleurs. L’une des inspirations d’Hill Street Blues c’est la série de romans 87ème District d’Ed McBain (a partir de 1952 ou 1956 de mémoire) dans le lequel on suit les aventures des différents policiers de ce commissariat

J’imagine qu’il y a toujours des porosités et que parmi les lecteurs de Spider-Man ou de 87ème District se trouvent aussi des spectateurs d’Hill Street Blues

Je parle pas de qualité Flagg est une superbe série mais elle n a jamais été publiée jusque là car les editeur estiment que ca ne se vendra pas. Urban a fait un tome mais il existe plein d autres histoires (dont des back up par Moore)…
Grendel je sui spas fan mais c est une série reconnue.

Ce que je veux dire c est que Urban tente des séries moins vendeuse que JL+Bendis+Marquez ou Superman+miller+romita… comem blue beetle et d autres (la plupart des séries hors batman quoi)…
La raison principale est que ca ne les a pas convaincu (V newsletter Urban / et je suis d accord avec eux)… sauf que pour ma part si ca a un public… je vois pas pourquoi.
Qu un editeurne se mette pas en difficulté pour publier OK… qu il publie pas alors que surement il perdra pas d argent
En tout cas c est sa communication… c est pas les ventes, c est leur gout… et là ca me dérange… même si sur le coup je partage leur gout.

Mea culpa je voulais dire Superman+miller+romita (DK3 est sorti chez urban)

Oui mais au moment où ca cartonne rien en dit que la série aura une fin et encore moins quand. Donc le lecteur potentiel peut pas se dire « ce sera une série complète » Kirkman avait dit qu il continuerait tant qu il aurait des idées (comem vaughan sur Saga)
Sur BDgest d ailleurs on a toujours un gars qui demande quand se finira telle série qui commence juste… j ai du mal a leur expliquer qu aux USA l ongoing est la norme… En majorité une série débute sans qu on sache quand elle finira.

C est bien ca le souci des comics pour moi…
C est pas que ec soit que 4% ca on s en fout mais c est que ca renouvelle de moins en moins bien… car des tas de facteurs (distribution, PRIX, etc etc) ne vont pas dans le sens des jeunes.

Encore une fois je dis pas que le prix EST le problème… je dis qu en tout cas je ne crois pas que ca n en soit pas un de type « y a que les gens qui ont un chat qui s inquiète du prix des croquettes »
Quand tu te poses la question de payer quoi que ce soit, tu reflechis à ton budget, tu fais des arbitrages… et pareil si tu demandes à tes parents soit l arbitrage tu le fais toi même (je demande une BD ou je demande une glace) soit tes parents le font pour toi (je peux pas lui dire oui tout le temps et là on doit rembourser le credit voiture)
Le gars voulait dire que quand tu n as pas l intention de lire … le prix du livre n est pas important…
Mais justement on parle pas de ces gens, on parle de ceux qui voudraient bien commencer mais qui ont plusieurs facteurs qui les retiennent (complexité, par quoi commencer, où j en trouve, et LE PRIX!!)
Encore une fois on me dit dans le podcast qu un manga c est 7€… le comics c est pour uen série 15/18€ le double… pour le meme temps passé, la meme experience…

Merci, je ne savais pas pour Simonson !
Mais il en a fait son métier. Kevin et Cynthia, leur fan fiction de Naruto, peu de chances que ça débouche sur quelque chose.

Je me disais ça ce matin dans la salle de bain : le comics est en fait totalement anachronique désormais. Je ne suis pas sociologue et je n’oserai dire en avoir la fibre mais le comics n’a plus sa place à notre époque je pense.

Le comic est américain et il naît après la crise de 1929, quand les USA se redresse et affirme un leadership économique mondial. L’âge d’or c’est l’après-guerre, quand plus personne n’est capable de s’opposer à la vision américaine du monde.
Le comic, c’est le à suivre cher à Némo mais surtout l’Amérique éternelle. Figée au sommet du monde comme Batman figé dans son trauma ou Spiderman dans ses responsabilités.

Si cela évolue, ça signifie que rien ne dure, ne peut durer. Donc que l’Amérique peut être déclassée. Donc pas d’enfants, pas de mariage, les morts qui reviennent. Et une histoire qui se répète.

Sauf qu’aujourd’hui, tout le monde ou presque a compris que le monde était fini. Le jour du dépassement, les crises climatiques, l’eau, etc. Seuls les plus irréductibles refusent l’idée.
Je pense que les plus jeunes générations ont bien compris que le monde qu’on leur donnait / laissait, était bien pourri (merci la génération après-guerre). Ca se voit dans leur rapport au travail.
"Faire des heures supp ? La retraite ? A quoi bon ? C’est tellement loin.

Le manga a cet intérêt de raconter une histoire finie, sur un rythme en plus, bien plus satisfaisant que les comics. Tu découvres DB aujourd’hui. Oui le héros est adulte. Il est père et même grand-père ! Tiens ses aventures quand il est enfant c’est de tel tome à tel tome.

Tu découvres Spiderman aujourd’hui : Oui, il n’est pas scientifique comme dans le jeu vidéo PS4. Ou étudiant comme dans les films. Mais attention, il y a des histoires où il l’est quand même ! Et non il est pas marié. Enfin si mais. Bref…

Luffy, pour l’instant, quelque soit le médium, c’est le même personnage, la même histoire.

Youtube se transforme, les youtube shorts ont de plus en plus de succès, TikTok est son format court explose (j’ai fait un Lyon Turin en bus en juin, le jeune homme dans ma diagonale a fait 2h d’affilée de tiktok sur le trajet, moi-même j’étais hypnotisé ^^), et Netflix devient le repère des quadras car pour les ados, 8 épisodes d’une série c’est quand même pénible à suivre.

Quand un manga avance au moins 600 pages d’histoire sur une année et un comic seulement 200, quand on voit le prix d’un single aux USA, plus le fait de ne plus les trouver partout comme à la grande époque, comment ceux qui travaillent dans cette industrie ne peuvent pas voir l’impasse dans laquelle ils sont ?

Je comprend l unité graphique mais en même temps je trouve que c est une force des comics.
La fin?
Oui et non…
On peut aussi dire car j ai essayé recemment de me remettre a des vieux mangas que l action est souvent interminable… la longueur est forcée
Et des usites peuvents exister qui sont un peu… autant marketable que les comics (BZ qui va en DBZ, en je sais plus quoi)
Et en quoi c est bien d avoir une fin…
Je crois que je me suis jamais posé la question…
Star wars a débuté et on voyait que des films pouvait avoir des suites constantes…
Je commencais uen série TV je me posais pas la question si ca allait finir… tant que c est bon qu est ce que ca me fait?

Je pense qu a 7 ou 8 ans j ai compris que Captain America était né avant moi et qu il me survivrait… Comem dit Morrison « Qui est le plus réel? » il laissera plus de traces que moi…

C est plus ca le souci pour moi… Le manga c est plus pour moins cher…

Je ne pense pas que cette idée de finitude soit bonne…

On est dans une periode où la nostalgie est number one et ou on ressort tous les vieux trucs, les remixes…
Vraiment c est pas une epoque de nouveauté… et ce depuis le milieu des 90’s quand la brit pop a tué le shoegaze, le trip-hop et que le franch ouch a tué la transe et le big beat: bien aidé par les parti politiques…

C est pour ca que ca m enerve… le comic est pile dan stout ce qui marcje: la serialisation, la nostalgie, le reboot…
Tout s est inspiré de la narration et de l univers comics… reboot, retcon, multiverse, pouvoir… etc
Depuis Matrix…

Non je ne suis pas d accord justement avec le fait que ce soit plus l epoque… ce st justement tout l epoque

Même les trucs neufs sont anciens comem stranger things…

La jeunesse croirait à la finitude et a tout ce que tu dis qu il passerait a une nouvelle pop culture au lieu de rester dans celles de leurs grands parents…
Et les superheros se plomberaient au cinéma… puisque l univers partagé y a été transplanté…

Que Parker soit etudiant puis prof ou chef d entreprise… ben il fait comme les jeuens d aujourd hui, il change de boulot, il evolue…

Et alors l impasse de l industrie US… je suis a 100% d accord
et personne ne veut y changer quoi que ce soit des publishers aux auteurs aux lecteurs… tant pis

Ce n’est pas tant la fin que l’évolution. Le chemin en fait.
On aimerait autant Star Wars si Luke était apprenti-jedi depuis 40 ans ?

Quand tu lis un manga, tu sais que les personnages vont évoluer : purée hier je lisais le scan 1432 de Hajime No Ippo. Un manga sur la boxe et je vais spoiler Blacki.
Le héros ne boxe plus depuis 300 épisodes au moins. Il change de parcours pour devenir entraîneur. Et là il s’entraîne pour devenir gaucher afin de faire un sparring avec un ancien adversaire.
1432 épisodes et le héros évolue encore.

Merci d’utiliser les bannieres spoil…
C’est quoi l’évolution dans un comic ? Tu pourrais me dire : les Xmen ont eu une école, puis une île, puis re une école et des franchises. Et une île plus petite. Et encore une école, avant une nouvelle île. Ouais ouais ouais.

Tu parles de nostalgie. Parce que tu es pile la cible. Les jeunes ils s’en foutent des talkies walkies de Stranger Things. Y’a pas de boom dans les ventes de TW…
Toi (et moi), on a le pouvoir d’achat. C’est nous qui payons l’abonnement Netflix. Donc on te met de la nostalgie. Et bella ciao à un autre endroit parce que ça nous parle. Et encore…

Les jeunes, ils ont zéro thune. Va dans un Lego Store, tu serais étonné de voir qui achète.
Sérieux, c’est nous la cible. Je bave sur le château du Lion depuis sa sortie. Mais j’ai Starlink à installer et une PS5 pro en tête aussi.
Et nos enfants ont des sets à 50€ quand nous on se prend ceux à 400 €. Les ados ? Pas la cible.

La nostalgie c’est l’appeau à quadras qui pensent que leurs années c’était vraiment les meilleures !

La pop culture que l’on voit c’est la nôtre. Ceux qui ont l’argent. Mais après, soyons lucides : Indy 5, MI7, ça nous parle à nous, pas à eux. Donc pas d’étonnement à ces chiffres de fréquentation.

La pop culture de mon fils c’est ce que je lui donne : SW, Pokémon, les mangas que j’ai acheté pour moi. Mais il a la sienne : Minecraft, MHA, Splatoon, et des DA sur Netflix que je regarde parfois avec eux.
Mais la pop culture n’a comme destinataire que ceux qui ont le pouvoir d’achat.
D’où le manga plus intéressant aussi pour les jeunes. Car plus de lecture pour moins cher.

Pas que…
Je trouve que les jeunes depuis justement mi-90, ils ont la culture de leurs parents…

Jusque là avec l apparition de la culture jeune dans les 50’s, avoir la culture de ses parents, ca craignait… t etait has-been… Tu la refuisais même si tu l assimilais en fait
Là tu as quand même une veritable culture de masse qui se fait…
Je suis toujours étonné que des jeunes connaissent et fredonnent sardou… je pensais que ca disparaitrait (ca pouvait pas etre autrement)
Alors de temps en temps il y avait un retour de mode… et on ramenait un vieux truc qu on mettait au gout du jour…
Mais là non… les parents et enfants ont plus ou moins des divertissements communs en grand nombre.
je dis pas qu il n y a pas de culture spécifique du tout mais en tout cas il y a basnece de choc, de refus de la précédente…

Ou alors tu parles d une nouvelle generation que je vois pas mais les 15-30 ans… ils ont pas de difference culturelle avec ma generation… Parents et enfants ont des gouts tres similaires

Je note.

Je suis pas entièrement d’accord. J’ai 45 ans et chaque année je dois organiser des réunions avec une certaine fonction de ma boîte (moyenne d’âge 25 ans).
Dans ce cas-là j’essaie d’éviter le sempiternel pwt de 57 pages imbuvables. Je fais des quizz, j’insère des gifs ou des memes.
Ben j’étais étonné de la relative méconnaissance de figures comme Rambi, Rocky ou Gremlins.
Allez même retour vers le futur… Ca ne parle pas à pas mal de monde dans les générations en-dessous.

Je me suis senti vieux avec mes références ^^!

Et Sardou c’est immortel ! (remis au goût du jour avec la famille Bélier à l’époque d’ailleurs).

Quand même…
Les personnages ont longtemps évolué… chez marvel…
Chez DC le souci est le rebootage qui fait qu un perso n est plus le même…

Chez Marvel, el souci vient avec le marvel moderne de jemas… Là oui, on a des retours au statu quo à chaque changement de scenariste ou presque… qui fait que Cyclope evolue… Entre le Cyke de Stan lee, celui de Claremont, celui de simonson, celui de Morrison, celui de fraction, celui de bendis tu as clairement une evolution…

C est Là qu est le souci et que je dis que les editors n ont pas fait leur boulot.
A uen epoque on se plaignait que les editors devaient « protéger » le personnage…
Ben maintenat je trouve qu ils avaient raison… Un Cyclops qui devient terroriste ou un stark qui va aussi loin… tu en fais quoi ensuite?
On voit que ce st compliqué avec des persos comme Pym ou Scarlet Witch… alors là ils ont ingerables ensuite…

Là où je te rejoins c est qu il y a un moment où tu signes la fin de l histoire d un personnage… si tu veux pas en faire ou faire de reboot… ben faut rester mesuré dans ce que tu vas faire d un personnage.

Mais pour moi, Parker, il est etudiant, prof, photographe, entrepreneur… ca va…
Sauf que là aussi le marvel moderne ne laisse que peu de place à l interaction « normale »… Parker bosse de moins en moins et voit de moins en moins de gens normaux (et encore lui iil fait tout ca… mais Stark il est juste riche…)

Mais je trouve quand même que Marvel ou DC cochent pas mal de cases pour vendre plus qu ils ne le font…
encore une fois je vise pas des chiffres de naruto… je vise plus…

Tant que moi je meurs pour plus a subir ca… faut quand même avoir des oreilles resistantes ou alors inopérantes.

Quand je vois que ce qui était donné comem acquis devient aujourd hui contreverse…

Oui en même temps ce st pas faux…
Le truc par contre c est que il n y a pas eu pour autant rupture…

Je faisais dans un autre topic une analyse similaire à propos du seul perso de superman.

Ah désolé Nemo, possible que je n’ai pas lu ton post. Mais oui, comment vendre Superman dans notre monde. Et pourquoi M.Fantastic ne guérit pas le cancer…

Alex Nikolavitch : "Pour commencer, quand nos héros préférés ont été créés, ils n’ont pas été conçus pour être pérennes. Siegel et Shuster lancent Superman comme ils ont mis en place d’autres personnages auparavant, un fil conducteur pour faire des récits courts sans suite ni autre lien. Les comics sont encore une forme de narration très jeune, les personnages apparaissent et disparaissent à un rythme effréné, et rien n’indique alors que les Super-héros vont durer (l’éditeur lui-même n’y croit pas n’ accepte le concept du surhomme en slip rouge que comme bouche-trou). Au départ, il n’y a pas de continuité, et même pas forcément de lectorat stable.

Ce n’est qu’à l’usage qu’on commence à faire référence aux anciens épisodes quand un méchant revient, ou que le statu-quo du personnage change. Et même alors, la règle demeure pendant plus de deux décennies l’histoire autocontenue. C’est simple, il n’y a pas de timeline (et Umberto Eco d’en tirer des conclusions passionnantes sur l’intérêt de figer les héros dans l’ambre)."

"Quand Marvel démarre vraiment, au début des années 60, le paradigme est le même, celui de l’histoire autocontenue. Mais quand Namor, puis Captain America déboulent avec leur passif et leur bagage, l’univers Marvel se retrouve doté d’une timeline rétroactive. Il s’en sort avec tout au plus de menues « retcons » (on oublie par exemple charitablement le Captain America des années 50, qu’on finit par réintroduire plus tard en le dissociant de Steve Rogers), et la structure d’univers, du coup, est fondamentalement différente de celle pratiquée chez la Distinguée Concurrence. Mais pareil, Lee, Kirby et Ditko sont loin de se douter que leurs créations seraient encore là plus de dix ans plus tard. De plus, Lee introduit graduellement le soap opera dans les comics de super-héros, et cela devient l’un des ingrédients clés du succès de Marvel. Mais qui dit soap dit évolution permanente des personnages et des situations. Et donc création d’une timeline forte.

Parce que dans un soap, le statu-quo est soumis à variations. Certes, on peut régulièrement revenir à des fondamentaux, mais il y a des évolutions sur lesquelles il est délicat de faire machine arrière : les gens se marient, font des enfants, s’en vont, reviennent… Le petit Franklin Richards, s’il semblait être une bonne idée pour appuyer l’aspect familial des Fantastiques, s’est avéré un problème narratif majeur par la suite. À quel rythme doit-il vieillir ?"

"Ce retour périodique à un statu-quo vu comme « classique » est la tare qui stérilise les gros univers partagés depuis la fin des années 80. DC comme Marvel avaient tenté de contourner l’écueil du vieillissement des personnages en les remplaçant. Don Blake par Masterson (et ça permettait de rebooter certaines avancées de Simonson), Stark par Rhodey, Barry Allen par Wally West, Hal Jordan par Guy Gardner puis Kyle Rainer, et ainsi de suite.

Le souci, c’est que certains personnages sont réfractaires à ce genre de traitement. Quand Superman et Batman sont remplacés au début des années 90, personne n’y croit. La Saga du Clone tourne en eau de boudin parce que Marvel recule au dernier moment face à ses implications. Les FF peuvent embaucher des remplaçants, la dynamique de la série en est tellement changée que le casting de base revient fatalement. Même les Avengers ou les X-Men voient la réintroduction périodique des membres fondateurs, alors que leur dynamique propre leur permettrait d’évoluer en profondeur, de se réinventer (c’était le sens notamment de la « période australienne » de Claremont). Mais dès lors qu’on est revenu sur ces évolutions, on a figé toute la machine, et fragilisé toute les évolutions ultérieures, qui du coup sont considérés par le lectorat comme forcément en trompe-l’œil. Le nouveau costume n’aura qu’un temps, et même la mort du héros (encore récemment Wolverine) n’est forcément que temporaire. Le « Bucky stays dead » annoncé par Marvel il y a une vingtaine d’années n’avait tenu que… que le temps que Brubaker se pointe avec une meilleure idée."

Alex Nikolavitch : "À cela, une raison narrative simple : la paternité (on l’a vu dans le cas de Franklin Richards, mais aussi dans celui de Star Wars) impose des contraintes fortes à la timeline. On ne peut pas avoir un Reed Richards de 24 ans et un Franklin qui en a 9 (enfin si, on pourrait, mais ça changerait la dynamique du personnage). De plus, la paternité contraint l’emploi du temps du héros, à moins d’en faire un père absent. Et modifie sa dynamique propre. Un héros qui devient père, il perd vite son rôle dramatique de héros pour endosser celui de mentor. Un héros qui a un père, il devient difficile pour lui de faire son apprentissage par lui-même : voyez les trésors de coups de théâtre que doit déployer Kirkman dans Invincible pour autonomiser son héros. Selon les cycles classiques, le mentor doit disparaître en cours de route. Accessoirement, c’est peut-être moralement moins problématique de mentir à Tante May qu’à Maman.

Et une série basée sur la transmission père-fils est forcément finie dans le temps. C’est le cas du magnifique Starman, de James Robinson, qui explore en profondeur les implications d’avoir un père et un fils héros. Il arrive fatalement un moment où il faut mettre fin à l’expérience pour éviter de la galvauder."

Lui et les autres ont essayés (et échoués) de guérir celui de Mar-Vell.

Précisément.

Pourquoi s emmerder à plonger dans du compliqué et du ultra spécifique alors que tu peux l avoir à peu pres partout dorénavant ?

C etait une reflexion parmi d autres.

Parce que sinon, le rythme du comic c est le mensuel et ce n est plus accessible mensuellement. Impasse aussi.

Je pense qu’il faut éviter les généralités. Mazinger il n’y a pas d’évolution, de ce que je vois de Detective Conan également. City Hunter même chose et ensuite il faut nuancer selon les canevas (il y a peut-être de l’évolution dans Dragon Ball Z et St Seiya mais ca reste le même canevas) et sur One Pièce je trouve qu’il y a de l’étirement à foison sur les 20/30 tomes lu. La manière de faire compte

Je ne suis pas d’accord c’est du kiff-kiff. Les gouts commun et les différence générationnelle existe de tout temps. Parle film d’horreur, musique, série etc avec des gens de 15/20 ans de moins (ou plus que toi) et il y aura toujours des trucs en commun et toujours de très grosses différences. Rien que sur la musique.

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Mais comment changer ? Ca va tranquillement vers l abysse et le domaine public.

Ton public veut du clinquant et de l ultra codifié et ton public potentiel sans doute tout l inverse.

Quadrature du cercle impossible.

Les bigtwo sont ce qui maintient le système en vie et ce qui empeche qu il change. Impasse aussi.

Pas faux Lords, mais est-ce que ce sont ces mangas-là qui ont le plus de succès.

Détective Conan ,je suis allé en librairie à Lille il y a… longtemps ^^!
Je demande au libraire si c’est bien, il m’a répondu « Oui c’est sympa mais l’histoire n’avance pas, je te conseille ça à la place… »

Et effectivement ça n’avance pas. OP ça délaye (Dressrossa…aarrghh) mais ça avance. Encore 2-3 îles et c’est fini.