“WHAT PRICE VICTORY?” One cruel act will forever change the relationship between the Fantastic Four and Victor Von Doom. The fate of Latveria and of the world and the balance of Cosmic Power in the Universe all rests on one decision! All will be revealed in the terrifying final chapter of “Herald of Doom”!
Written by : Dan Slott Art by : Stefano Caselli, Aaron Kuder, Paco Medina Cover by : Esad Ribic Page Count : 24 Pages Release Date : April 24 2019 Age Rating : 9+ Only
Dan Slott ne trouve vraiment pas la formule, pour sa relance des Fantastic Four. Même avec un tel épisode, qui démarre si bien avec l’évasion puissante des F.F. des pièges de Doom, même avec un numéro classique mais normalement maîtrisé par un auteur assez aguerri… le scénariste n’arrive pas à pleinement réussir sa prestation ; c’est sympa’, mais sans plus.
Oh oui, ça commence bien, et c’est bien fait. Dan Slott gère bien les pouvoirs des F.F. pour leur fuite, et la gestion de la crise est bonne. Même l’intrigue connexe chez Tante Pétunia n’est pas désagréable, et la gestion du casting secondaire est solide ; mais ça tape à côté, comme on dit. Dan Slott n’arrive pas à garder sa maîtrise, les rebondissements paraissent fades, les dialogues tombent à plat, et je ne suis vraiment pas fan de ce gros retour en arrière pour Doom.
Quel dommage. Dan Slott donne souvent l’impression qu’il pourrait très bien faire, comme sur Iron Man, mais ça retombe avant la fin. Ca en devient vraiment frustrant, autant pour le potentiel gâché de ce que fait le scénariste, que sur le principe d’un retour des F.F. qui en devient prévisible, convenu ; et peu enthousiasmant. Notamment parce que le graphisme ne tient pas : Stefano Caselli, Aaron Kuder, Paco Medina se partagent un numéro qui n’est jamais laid, mais bien trop irrégulier et changeant.
Marvel a attendu des mois pour ramener les F.F. ; au vu de ce qui est fait sur eux depuis neuf numéros, ils auraient pu attendre plus, pour avoir de bonnes choses à raconter avec. Ou des auteurs inspirés pour les animer !
Faut dire que Paco Medina c’est souvent de la bonne came, le mec c’est le bon faiseur qui n’a pas su passer au niveau supérieur. Mais c’est plutôt très bon.
Ouais, mais ce que je veux dire, c’est que la série n’a pas été gâtée jusque-là avec des illustrateurs en dessous de leur niveau habituel, qu’elle a subi des changements de dessinateurs (c’est le quatrième illustrateur en dix épisodes), et qu’il serait peut-être temps de trouver quelqu’un d’inspiré et de régulier. Medina, ça me va. Mais bon…
Quel plaisir de découvrir et lire un très bon épisode des Fantastic Four ! Dan Slott me déçoit sur ce titre, malgré un #2 qui m’avait beaucoup plu, de bonnes idées mais une réalisation maladroite. Rien de gênant ici, car l’auteur livre un très, très bon numéro… qui donne presque la sensation que la série se lance enfin ! Il faudra tenir, mais il était temps.
Après le retour des F.F. du Multivers, après le mariage de Ben & Alicia, après la virée (lourde et quasiment inutile) en Latvérie, Dan Slott prend (enfin) le temps de poser la famille dans son nouvel environnement ; Yancy Street. Et si les adultes le vivent bien, Valeria et Franklin pas du tout. Le scénariste illumine sa série en se concentrant sur le coeur des F.F., les relations entre les membres du groupe mais aussi leurs troubles personnels, et cela fonctionne très bien. Que ça soit l’ennui blasé de Val qui regrette ses amis de la Future Foundation et son prince, ou l’ennui agressif de Franklin qui sent qu’il perd ses pouvoirs à mesure qu’il les utilise, et donc qu’il perd sa raison d’être et sa spécificité dans une famille extraordinaire, les deux adolescents rejettent l’autorité et ça se passe mal. Leur vieillissement est pertinent, les réactions aussi, et si Franklin a tout de l’ado casse-c*uille, il faut avouer qu’on peut un peu le comprendre ; et c’est bien fait.
Surtout, Dan Slott surfe sur War of the Realms, avec l’attaque de Frost Giants dans Yancy Street. Une bonne occasion pour intégrer pleinement les F.F. au quartier, mais surtout de bien caractériser ces habitants bad-ass, qui n’hésitent pas à s’en prendre à ces monstres ; oh, et la rencontre Val/Moon-Girl et son Devil Dinosaur est magnifique et parfaite. Tout comme la réaction de Franklin, son héroïsme et finalement son acceptation par le gang local.
Dan Slott livre un épisode dense, riche, très cohérent et très pertinent. Aucun personnage n’est oublié, même si le focus est mis sur les jeunes, et ça fonctionne très bien. Le final, où les F.F. vont aider la ville et laissent Yancy Street à Val, Moon-Girl et Franklin, est autant une bonne idée qu’un moment épique et mouvant.
Paco Medina prend la suite ici aux dessins, et livre de très belles planches. Il s’insère complètement dans l’ambiance, et me semble même le plus adapté des trois auteurs intervenus jusque-là. C’est plutôt joli, efficace, dynamique, assez « rond » mais très agréable, oui. Quel plaisir de lire un bon numéro des F.F., ça m’avait manqué !
Franklin and Valeria are growing up fast…but not fast enough to legally operate Fantasti-Cars in NYC! But wouldn’t you know it, the day of their big driving test is at the exact moment the entire Microverse might implode and take our reality with it! Get ready for a cosmic adventure with Marvel’s first family…and two members of New York’s Department of Motor Vehicles. Going to parallel worlds? Easy. Parallel parking? Kinda hard!
Writer
Dan Slott Illustrator
Paco Medina Cover Illustrator
Esad Ribic Release Date : June 26, 2019
Dan Slott a enfin trouvé sa voix sur les F.F. lors du précédent numéro, en s’intéressant surtout aux personnages, aux jeunes et aux interactions entre eux et Yancy Street ; il recommence ici, et s’en sort encore bien. Alors qu’une invasion du Microvers a lieu, Valeria et Franklin doivent passer leur permis de conduire de voitures volantes ! Une idée fun, qui permet encore de montrer la difficulté de Franklin, qui perd ses pouvoirs et peu à peu sa place dans le groupe. Dan Slott gère très bien le personnage, et la famille s’articule bien autour de lui et de Valeria. L’ensemble est correct et cohérent, et c’est un plaisir de suivre ça. J’ai du mal avec les idées sur Doom, mais le reste me plaît bien. Je suis content que l’auteur se soit enfin trouvé sur le titre ! Dommage que le graphisme soit tellement imprévisible : il faut Paco Medina, Kevin Libranda, Paolo Villanelli et Juanan Ramirez pour boucler l’épisode. Rien de laid, mais trop d’irrégularités. Il serait bien que la série se stabilise définitivement !
Il y a fort à parier que Marvel se sortira les doigts le jour où les personnages seront de nouveau adaptés à l’écran.
Pour l’instant, en terme de gestion éditoriale, c’est juste indigne.