FANTASTIC FOUR #1-48 (Dan Slott / collectif)

FANTASTIC FOUR #12
DAN SLOTT & JEREMY WHITLEY (W) • SEAN IZAAKSE & WILL ROBSON (A) • Cover by ESAD RIBIC
CARNAGE-IZED VARIANT COVER BY PATCH ZIRCHER
Ben and Alicia are off on their dream honeymoon in a remote tropical paradise…until someone decides to crash it. Or should we say SMASH IT?! Get ready for the biggest HULK VS. THING FIGHT OF THE CENTURY! PLUS: The saga of the Future Foundation by Jeremy Whitley and Wil Robson!
48 PGS./Rated T …$4.99

Source : https://www.newsarama.com

C’est moi où la couverture de Ribic n’est pas top ?

Ca lui arrive de temsp en temps

Corrigé :shushing_face:

héhéhé
Tellement pas faux.

Jim

Ahahahah c’est clair XD

La demande a été faite, le mariage a été prononcé, la fête a été gâchée par Dr Doom, le retour a été gêné par War of the Realms… c’est bon, on y est. La lune de miel de Ben et Alicia Grimm peut commencer !
Dan Slott enclenche une saga centrée sur le petit couple, et ça fonctionne très bien. Reed acte que Ben va pouvoir redevenir humain pour quelques heures, d’ici quelques heures, et lui et Alicia filent dans un paradis après quelques au-revoirs sympathiques avec le reste de la bande. Tout se passe bien, sauf que Hulk débarque… enfin, Hulk contrôlé par le Maître des Maléfices ! Ben tente de l’arrêter, de juguler les dommages - mais ça se passe mal. Et il ne reste que quelques secondes avant sa transformation en humain !
Voilà un numéro qui semble décompressé, et l’est un peu, mais ça ne gêne pas la lecture. Dan Slott gère très, très bien son duo amoureux, en créant des moments de pure tendresse entre eux, notamment quand Alicia offre une nouvelle alliance à Ben, pour ses moments en humain, car celle pour la Chose est trop grosse. Les F.F. sont peu présents, mais les échanges sont très bons. Le combat Hulk vs La Chose est classique, mais le scénariste est malin en expliquant le « pourquoi », et ça a du sens autant que ça créé un sacré intérêt. Une belle réussite !
D’autant que le tout est illustré par Sean Izaakse, qui s’en sort bien. Tout n’est pas parfait, il y a des petits oublis, des petites erreurs, mais l’ensemble est très dynamique - et très joli. J’aime sa façon de croquer les F.F., mais surtout Ben, à l’honneur ici. La Chose est un « test » pour le dessinateur des F.F., rares sont ceux qui maîtrisent vraiment, mais j’adhère à ce qu’il fait. Je serais content de le revoir plus !
En parallèle, nous avons une back-up/prologue à la série Future Foundation par les futurs auteurs Jeremy Whitley et Will Robson ; ça ne me convainc pas. Alex Power, nouveau chef, ne s’en sort pas bien, et fait venir dans le Multivers sa soeur Julie, en pleine dépression après avoir rompu avec Karolina des Runaways et lâché l’université. Moui. Je n’ai pas adhéré au style, l’écriture est lourde et tape à côté, et le trait de Robson est exagéré, dans le mauvais sens. Anecdotique et ça ne me touche pas. Je ne risque pas de faire la série !

FANTASTIC FOUR #13

Written by: Dan Slott.

Art by: Sean Izaakse.

Covers by: Esad Ribic, Gerald Parel.

Description: The clock is ticking down. The moment is almost at hand. That do-or-die instant where Ben Grimm will either find the will to win - or be annihilated by the fighting-mad Immortal Hulk!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 14.

Source : www.comicscontinuum.com

Bon, ça continue bien. Je crois que Dan Slott a enfin trouvé la bonne formule pour sa série, car il cumule les bons épisodes et les bons moments ; même s’ils sont, en fait, centrés sur certains membres du groupe. Il faudra voir s’il reste sur cette qualité avec tout le groupe… mais des lectures comme ça, j’en redemande !

Je me trompais en pensant qu’il ne restait que quelques secondes à Ben avant de se retransformer ; il reste moins d’une heure. Mais Hulk est toujours contrôlé par le Puppet Master, Alicia et les autres touristes sont sous les rochers. Ben comprend qui dirige Hulk, se rend aussi compte qu’Alicia a « forcé » son père à donner sa bénédiction, et les coups s’enchaînent. Ben n’arrive pas à vaincre Hulk, il reste moins d’une minute… mais Alicia s’est échappée des rochers, le rejoint et le remotive en actant que, quoi qu’il arrive, Ben sera toujours le meilleur sur le plan du coeur. A la dernière seconde, il envoie un coup terrible sur Hulk - et le met KO, mais en brisant entièrement la roche de son bras gauche ! Il se réveille une semaine après, le bras dans un plâtre en Vibranium ; et le délai de « Ben Grimm humain » entièrement passé pour une année ! Mais Ben a vaincu Hulk, et Alicia l’aime. Hulk qui, d’ailleurs, va se venger du Puppet Master… en commençant par briser ses mains !

Un bel épisode. Dan Slott livre un très beau portrait de Ben Grimm, sa combativité et sa détermination. Sa relation avec Alicia est aussi très bien décrite, et l’ensemble est autant intense que touchant. Un des premiers Strange Spécial Origines que j’ai eues était sur le premier Hulk VS The Thing, voir ce re-match me touche… et le final me plaît, autant pour son résultat que pour la manière. Ca me plaît.
Sean Izaakse livre des planches autant jolies que dynamiques. Son trait me plaît beaucoup, et sa gestion du combat est bonne. La fameuse grande planche finale est marquante, et l’ensemble est très cohérent et fluide. L’épilogue surprend par sa dureté et son sadisme, mais… bon, on va dire que le personnage va s’en tirer.
C’est un bon numéro, j’ai aimé lire cette saga. J’ai hâte de lire la suite !

FANTASTIC FOUR #14
DAN SLOTT (W) • PACO MEDINA (A) • Cover by MIKE DEODATO JR.
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER A BY MIKE MCKONE
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER B BY INHYUK LEE
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER C BY TBA
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER D BY TBA
IMMORTAL WRAPAROUND VARIANT COVER E BY TBA
POINT OF ORIGIN begins!
One of Reed Richards’ biggest regrets leads to a voyage to the one place in the universe the Fantastic Four have never been.
A bold new chapter into the heart (and the start) of the Marvel Universe… and it all begins here! Don’t you dare miss this one!
32 PGS./Rated T …$3.99

Source : www.newsarama.com

Ca fait quand même plaisir, de lire un bon épisode des Fantastic Four ; et Dan Slott me propose ça depuis plusieurs numéros. Il continue ici, avec une idée de départ « toute simple » mais qui a du sens, et permet surtout de très bonnes caractérisations !

Les F.F. font don au musée de la NASA de Marvel-1, la fusée qu’ils ont pris il y a des années et leur a donné des pouvoirs. Les héros multiplient les réactions, Sue et Johnny croisent Duke et Sandy, les deux participants dont ils ont pris la place ; leur « bonheur » d’avoir échappé à la possibilité de se transformer en Chose énerve Johnny, tandis que Ben réentend l’enregistrement de la boîte noire, et se crispe. Alors que Reed dérive sur la « perfection » de sa première fusée. De retour chez eux, Reed se replonge dans des réflexions scientifiques, tandis que Johnny se souvient du « défi » lancé par Ben pour que le jeune Storm soit à la hauteur de l’entraînement physique d’un pilote ; et Johnny y est arrivé, jadis, car il entendait l’appel de l’espace. Johnny comprend ce que Reed fabrique dans un coin, et l’aide en bricolant ; sans pouvoir, aucun des deux. Finalement, ils révèlent leur projet : Marvel-2, une nouvelle version de leur fusée… pour aller sur ce monde, une planète habitable qu’ils n’ont jamais visitée ! Ben ne veut pas, s’emporte, râle… mais décide finalement d’aller avec eux - et tout le monde le savait, de sa femme Alicia qui avait préparé un sandwich aux autres F.F., qui ont préparé le poste de pilote pour lui. Et c’est (re)parti !

Un très bon épisode. Dan Slott a eu beaucoup de mal à lancer son titre, démarrant (trop) doucement, et passant par le (très) mauvais segment en Latvérie ; mais il a trouvé sa voie, et la voix des personnages. Il créé un bon équilibre entre les personnages, et les caractérise très bien. Il apporte un soin particulier à Johnny, ici, qui se signale autant pour sa défense que Ben que pour sa rêverie spatiale. Et j’aime vraiment le Johnny bricoleur, qui collabore avec Reed ; car les F.F. ont toujours montré les duos Reed/Sue, Sue/Johnny, Ben/Reed, Sue/Ben, Ben/Johnny, je n’ai pas souvenir d’avoir « beaucoup » vu Reed/Johnny. Et c’est une bonne chose de mettre ça en avant, d’autant que leur collaboration est naturelle, ici.
J’ignore aussi si Duke et Sandy sont des créations ou non, mais ils sont un ajout pertinent et « crédible » à la mythologie du groupe. L’épisode est dense, il y a beaucoup de choses, beaucoup de très bons moments et d’échanges.
C’est fluide, c’est émouvant, c’est touchant ; et c’est fun. Dan Slott est dans une veine pour partie nostalgique, pour partie aventurière, et ça fonctionne très bien avec les personnages. Très bon retour aussi sur Paco Medina, un dessinateur qui ne brille pas - mais qui demeure une valeur sûre, qui sait dessiner, qui sait raconter une histoire, qui sait croquer les personnages. Il me plaît bien sur le titre, et il illustre bien le script de Dan Slott.
Vivement la suite !

C’est vrai que c’est rare (l’épisode dans le resto, au début du run de McDuffie).

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Très beau moment, en effet.

Jim

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FANTASTIC FOUR #15

Written by: Dan Slott.

Art by: Paco Medina.

Covers by: Nick Bradshaw, J. Scott Campbell.

Description: « Point of Origin, » part 2. Everyone knows the story of the brave souls who were bombarded by cosmic rays and transformed into superhuman beings, how they became their world’s first line of defense against all alien threats. They are The Unparalleled! Seven super heroes who now must fulfill their destiny by defeating the fearsome, foretold forces of The Fantastic Four! Wait. What?!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Oct. 2.

Source : www.comicscontinuum.com

Dan Slott a eu une bonne idée en poussant les F.F. à reprendre leur voyage initial, qui a été interrompu par les rayons cosmiques. A bord de la fusée Marvel-2, ils filent vers la planète mystérieuse qu’ils avaient identifiée… et Dan Slott nous offre un surprenant mais passionnant épisode !
Durant quasiment tout le numéro, on ne voit en fait que les réactions des habitants de ce monde, Spyre ; et notamment leurs héros, The Unparalleled. Qu’on découvre en action, avec un petit côté Légion des Super-héros qui plaît bien. Très vite, les F.F. arrivent mais sont au cœur d’une prophétie, les « Four-Told » qui amèneront le drame sur Spyre. Ils se font attaquer, le lecteur lit les dialogues des Unparalleled mais les F.F. parlent dans un langage inconnu, jusqu’à ce que Reed active le traducteur universel. Ben est envoyé dans les bas-fonds, Reed & Sue apprennent qu’ils ne sont finalement plus considérés comme une menace mais ne peuvent quitter Spyre, et Johnny… Johnny semble obligé de se marier avec une Unparalleled !
C’est fun. Dan Slott renoue complètement avec l’esprit d’aventure, d’exotisme du titre, et j’adore ça. Ses débuts furent laborieux, mais depuis plusieurs numéros, j’aime beaucoup le titre ; c’est encore le cas ici, avec un épisode très dynamique, qui fait plaisir dans la présentation des Unparalleled. Tout se lit bien, tout est fluide, tout est cool et fun ; rafraîchissant.
Paco Medina illustre ça très bien, son style rond et chaud correspondant complètement au scénario. Ce serait une très bonne idée qu’il devienne l’artiste associé à la série, ça serait parfait ! Vivement la suite !

C’était aussi un peu le cas sur son « Amazing Spider-Man », non ? Il a mis du temps à se chauffer, tel un diesel, mais une fois lancé, le bougre a fait des étincelles. Espérons qu’il en soit de même sur ce titre, si d’aventure il avait l’occasion de rester assez longtemps dessus…

Je le vois mal quitter le titre avant d’avoir atteint le cap de l’anniversaire du quatuor en août 2021, sans oublier le #700 assez proche (moins de 40 numéros restants pour y arriver).

Pour ASM, c’est un cas particulier et avec différentes étapes : Slott revient chez Marvel au mitan des années 2000, à la mi-2004 (après son premier passage durant la 1ère moitié des années 90, où il a pu écrire entre autres Marvel Comics Presents, une mini-série Doc Samson et surtout pas mal de séries « jeunesse », adaptées de dessins animés comme Ren & Stimpy* (avec son histoire sur les patients de l’asile d’Arkham chez DC en 2003, il a eu ensuite l’occasion de prouver qu’il était capable d’oeuvrer dans un tout autre registre, plus noir et moins « kids-friendly »).

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Par la suite, et à chaque fois qu’il en a l’occasion, il case Spider-Man dans ses différentes séries** (le monte-en-l’air est déjà un des principaux dénominateurs communs de ses oeuvres), pour bien afficher son intérêt envers le personnage et attirer l’attention des editors du pôle arachnéen tant qu’à faire, et manifestement ça a fini par payer sur le long terme.

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S’ensuit alors la mini-série Spider-Man/Human Torch, où comment faire d’une pierre deux coups avec le tisseur ET les FF, le tout sur différentes périodes (des années 60 jusqu’aux années 2000) puisque tous les numéros couvrent chacun une décennie distincte ; seul les années 90 passent à l’as, mis à part une allusion à la seconde Saga du Clone et l’évocation d’une « untold story » sur un vilain apparu chez les FF de DeFalco (le team-up de Ben Reilly et Johnny Storm contre un Occulus en possession des tentacules d’Octopus).

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Il atteint enfin son Graal tant convoité avec les tout premiers numéros du lancement de l’ère Brand New Day, quand bien même la rotation des équipes créatives et le rythme soutenu de publication fait qu’il n’écrit que quelques arcs et des numéros épars (les plus mémorables étant sans nul doute les épisodes illustrés par Marcos Martin et Romita JR, avec Paper Doll, les Thunderbolts d’Osborn ou encore les débuts de l’Anti-Venom).

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Au moment de The Gauntlet (le retour successif des ses vilains « classiques » les plus iconiques de sa rogue gallery des années 60, là où BND privilégiait les nouveaux venus*** comme Menace) il se fait un peu plus rare (l’arc sur Mysterio), mais c’est probablement parce qu’il était plus occupé par sa fin de run sur Mighty Avengers, et surtout à préparer avec l’éditorial sa reprise à plein temps du titre à partir de Big Time (à partir du #648, soit une centaine de numéros après son tout premier numéro d’ASM avec le #546 ; la boucle est pour ainsi dire bouclée avec d’un côté la première rencontre de Peter Parker & Carlie Cooper dans le #545 et de l’autre leur début en tant que couple dans le #647).

https://www.marvel.com/articles/comics/how-to-read-the-longest-run-in-spider-man-history

*Dès cette période, Slott s’arrange pour placer Spidey là ou on ne l’attend pas.

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**notamment un très bon numéro de She-Hulk, abordant le conflit entre Jonah & Spidey sous un autre angle.

***parmi cette floraison de nouvelles têtes, c’est de loin la greffe de Mister Negative qui aura le mieux fonctionné sur la durée (son apparition en tant que membre des Sinister Six dans un jeu vidéo récent ne fait que le confirmer).

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https://twitter.com/DanSlott/status/1256581688035102722

Ah personnellement, je trouve que dès Big Time, il était en forme. Parvenant même à rendre des tas d’idées ineptes (genre : les changements de costumes) particulièrement fructueux.

Jim

Bah moi j’ai pas trouvé qu’il a été long à se chauffer sur Iron Man (y a plein de trucs drôles dès le début, le casting est très rapidement mis en place, …), et sur Amazing, vu que ça suivait la période « 4 scénaristes, 4 ambiances », je n’ai pas eu l’impression qu’il démarrait à froid.

Oui, ses Iron Man débutent bien, en tout cas pour un lecteur qui, comme moi, n’a lu que le premier TPB.

Jim