FARSCAPE (Saison 1-4 + The Peacekeeper Wars)

John Crichton est astronaute. Le jour où il part dans l’espace pour vérifier l’une de ses théories, son module est aspiré par un vortex et il se retrouve projeté dans une zone inconnue de l’univers où personne n’a jamais entendu parler ni de la terre ni des humains.

Space Opéra
Série australien et américaine
Créée par Rockne S. O’Bannon et Brian Henson
Avec Ben Browder, Claudia Black, Anthony Simcoe, Jonathan Hardy, Virginia Hey, Gigi Edgley, Wayne Pygram
Diffusée du 19/03/99 au 21/03/03 puis le 18/10/04 pour The Peacekeeper Wars

You ready?

This is your playground.*

Initiée par l’immense succès de Star Trek : The Next Generation, les années 90 virent l’arrivée d’un nombre conséquent de série de science-fiction et plus particulièrement de space-opera. Les spin-off Star Trek : Voyager et Star Trek : Enterprise, les frères complémentaires Star Trek : Deep Space Nine et Babylon 5, la comédie Red Dwarf, la trop courte Firefly, le très martial Space 2063, l’autre franchise Stargate (même si très peu space opera pour SG1) et la queue de comète Battlestar Galactica forment une grande décennie qu’on pourrait même qualifier d’âge d’or du genre.

Si j’aime tout ces séries à différent degrés (rappel : Babylon 5 est l’une des meilleurs séries de tous les temps) et si toutes apportent leur pierre à l’édifice d’un genre passionnant, il y en a pourtant une qui tient une place particulière dans le lot et dans mon coeur. Peut-être parce qu’elle se rapproche le plus de l’élément pure dans le tableau périodique des genres.

Cette série, c’est Farscape.

Lancée en 1999, Farscape est un vieux projet de Rockne S. O’Bannon et de Brian Henson. Comme son nom l’indique, ce dernier est le fils de Jim (Henson hein!) et à repris les rennes de l’entreprise avec sa sœur Jane après la mort de leurs père en 1990 (tragique perte s’il en est). A ses yeux, Space Chase (1ère titre du projet) serait une vitrine pour montrer le talent du studio et de ses marionnettistes. Rockne S. O’Bannon, lui, est un vétéran de la SF et à a son actif du très bon (des épisodes de la reprise de La Quatrième Dimension dans les années 80, d’Amazing Stories et l’excellent film Alien Nation) mais aussi du médiocre (SeaQuest DSV, j’en rigole encore). Farscape est sans conteste sa meilleure création.

En plongeant un humain dans un univers totalement déconnecté de la Terre et dans lequel il doit survivre entouré d’aliens multiples et divers puis en devenant peu à peu le centre de toutes les attentions, Farscape renoue avec le space opera tel qu’initié et développé par Les Chroniques de Mars d’Edgar Rice Burroughs ou La Saga des Etoiles d’Edmond Hamilton. Tout autant que John Crichton (JC comme John Carter), nous sommes plongés dans le grand univers sans manuel ni bouée et devons tenter de nager rapidement.

Ce choix de faire dérouler l’action dans une galaxie lointaine (mais pas il y a très longtemps) permet de se libérer de carcan scénaristique et de s’autoriser toutes les audaces. Ainsi dès le 1er épisode la barrière du langage entre John et ses futurs amis est franchi de par l’injection d’un virus qui permet de comprendre et de se faire comprendre de tout le monde. Hop, emballé c’est pesé on passe à autre chose. D’un univers aussi fou (mais qui se permettra quand même de jouer avec beaucoup de notion scientifique passionnante) découle une narration rapide qui ose régulièrement l’ellipse et la mise dans l’action dès le début de l’épisode.

Mais comme toujours avec les séries marquantes c’est bel et bien avec ses personnages que Farscape marque les esprits. Débarquant en pleine bataille, Crichton va se faire en l’espace de quelques minutes trois compagnons d’infortune : le guerrier Luxan Ka D’Argo, la prêtresse Delvian Pa’u Zotoh Zhaan et le monarque déchu Rygel le 16ème. Tous les trois sont des prisonniers qui ont réussis à s’échapper et à prendre possession du Leviathan Moya, un vaisseau vivant. Pour compléter ce tableau il faut bien sur rajouter Pilote, alien pilote de Moya du fait de sa symbiose avec elle, et surtout Aeryn Sun soldat Peacekeeper considérée comme renégate par ses supérieurs du fait de sa « contamination » trop longue avec les prisonniers et particulièrement avec John Crichton. Ce dernier est enfin la cible d’une traque sans relâche de la part de Bialar Crais, un commandant Peacekeeper qui veut venger la mort de son frère tué par Crichton (en fait un accident lors de l’arrivée soudaine de John dans la galaxie)

Composé de récit bouclé à chaque fin d’épisode lors de ses début Farscape narre donc l’errance sans fin d’un groupe d’individus disparate et n’ayant que très peu de chose en commun tentant d’échapper à leurs ennemis et essayant de retrouver leur foyer. De fait si Chrichton est l’alien aux yeux de ces extra-terrestres, ils sont en fait tous l’étranger aux yeux des autres et la série va nous montrer comment peu à peu ces êtres vont devenir amis. Une recherche d’un fils, un moyen pour rentrer chez soi, le désir de trouver une paix intérieure ou bien encore la découvert de sentiment compassionnel envers les autres etc tels sont certains des arcs qui vont guider des personnages incarnés par des acteurs au naturel ou avec beaucoup de maquillages mais également totalement animés par le talents du studio Henson. On croit ainsi à Pilot et à Rygel comme on croyait à Yoda.

Autre force de la série, son aspect très cuir et sexe. Alors que le space-opera télévisuel est assez pudibond en la matière, Farscape n’y va pas par quatre chemin et nous montre des tenues chaudes et des personnages dont le désir suintent par tout les pores de la peau. L’histoire d’amour entre Chrichton et Aeryn c’est pas des petits bisous dans le cou.

Enfin, peu à peu, Farscape développe un univers dense, introduit de nouveaux personnages remarquable et tisse un grand récit courant tout du long de la série. Si la première saison s’axe autour de la découverte d’un monde alien pour un humain considéré comme l’idiot du village par les autres et de la façon dont il va peu à peu s’acclimater et accepter ces changements sans devenir fou (notamment via un raccrochage à tout son univer pop-culturelle lui permettant de tenir face à tout ce qu’il voit et tout ce qui lui arrive), la donne change à la fin de celle-ci avec l’arrivée d’un des plus formidable méchant de l’histoire : Scorpius.

Avec ce dernier va se nouer les fils d’une intrigue autour de l’escalade militaire et de l’armement qui parcourra et conclura la série. Son duo avec Chrichton va être l’occasion de multiples histoires où des concept de SF vont être utilisés à leur plein potentiel. Parce que c’est aussi cela Farscape, une série qui va utiliser le clonage, l’implant organique et le film Harvey pour l’élever au rang d’outil narratif prompte à offrir des récits fantastiques.

Annuler abruptement à la fin de la 4ème saison alors que les scénaristes pensaient conclure lors de la suivante, Farscape a tout de même pu avoir deux téléfilms concluant la grande saga des habitants de Moya. Trop oublié aujourd’hui, la série reste pourtant l’une des meilleures du genre de par son approche plus viscérale, son énergie et sa capacité d’innovation constante. Ne regardons toutefois pas le verre à moitié vide et terminons sur cet évident constat que sans Farscape, Les Gardiens de la Galaxie tels qu’ils existent aujourd’hui au cinéma n’aurait tout simplement pas vu le jour

*si tu sais de quel moment provient cette phrase alors tu connais Farscape, si tu verses ta larme alors tu aimes Farscape

3 « J'aime »

James Gunn :

People are always bringing up a million films asking me if they’re inspirations. Usually the answer is no. In the case of #Farscape, it is most definitely YES.

Je me rappelle de ça en effet. Ça faisait plaisir à lire.

Dont le second film sur les Gardiens inclut notamment une apparition de Ben Browder.

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C’est, je pense, la série que j’ai regretté de ne pas poursuivre (j’ai vu la saison 1 de mémoire) mais voir cette troupe voyageaient, se prendre le chou et se souder m’avait grandement plu.

Faut que je garde à l’esprit de revoir et voir tout cela.

Ramón K. Pérez (2013) : « since the full image was available at NYCC, i’m guessing i can finally post it ! cover to the mini-comic i did for the upcoming 15th anniversary FARSCAPE bluray box set. loved the series when it first aired (and have been rewatching it since) so doing the mini-comic was truly a joy to do. »

Ramón K. Pérez (2021) : "So I got nominated for best cover artist in this year’s Eisners, and lost - but y’know, as they say, it’s an honour to be nominated. Especially so when it’s amongst some of my art/design heroes like @devilpiggyofficial and @mkhuddleston

Covers are a place to stretch a different set of muscles that I don’t normally get to. So for the next several weeks, I thought I’d take a moment and share some of my favourite covers I’ve done over the years and my thinking and process behind them.

FIRST UP is my Cover for the Farscape mini-comic I wrote and drew for the series Bluray set. First of it was a bucket list moment to do this cover as I was (and still am) a huge Farscape fan. The idea for the cover stemmed from classic comic book covers by José Luis García-López (Atari Force), Arthur Adams (X-Men), Michael Golden (G.I.Joe Yearbook), and the legendary classic Star Wars poster by British artist Tom Chantrell. These artists formed my psyche and introduced me to worlds undreamed of - so it was a no-brainer to pay homage to them.

The original for this piece was conceived digitally, then pencilled and inked traditionally on 13x19 in. 3-ply 500lbs Plate Finish Strathmore board and coloured digitally in Photoshop.

A big thank you to my friend @stephenchristy for making this project (and bucket list kick) happen."

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joli

BrettBarkley :

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Il faut que je regarde cette série!!! Damn!

faudrait que je m’y remette j’avais laissé tomber à la s3

La série est proposée en livestream sur la chaine Shout Studio

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C’est dispo en France ? (sachant que shout factory a l’exclu de la licence ultraman)

Oui

C’est sur leur chaine You Tube. Beaucoup de séries disponibles en live stream

https://www.youtube.com/@ShoutStudios/streams

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Sinon pour beaucoup d’autres Tokusatsu, il y a ce petit bonheur :

TOEI TOKUSATSU WORLD OFFICIAL

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Oui mais la toei ne met pas les intégrales, et j’ai déjà les BR des Heisei rider

« can’t believe they decided to introduce claudia black’s character on Stargate the exact same way that they did on Farscape »

pourtant Stargate c’est les champions du c/c

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