FRANKENSTEIN JUNIOR (Mel Brooks)

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REALISATEUR

Mel Brooks

SCENARISTES

Gene Wilder et Mel Brooks

DISTRIBUTION

Gene Wilder, Marty Feldman, Peter Boyle, Teri Garr, Cloris Leachman, Gene Hackman…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie
Titre original : Young Frankenstein
Année de production : 1974

L’idée de Frankenstein Junior vient de l’acteur Gene Wilder, notamment connu pour son rôle de Willy Wonka dans la version de Charlie et la Chocolaterie datant de 1971. Gene Wilder a débuté sa collaboration avec Mel Brooks en 1967 (pour Les Producteurs) et c’est à lui qu’il proposa le projet en premier. Initialement, Brooks ne s’était pas montré intéressé (parce qu’il ne voyait pas l’intérêt d’un nouveau Frankenstein) mais Wilder a insisté et c’est lors des derniers jours du tournage du Shérif est en prison, leur deuxième film ensemble, qu’il a arrivé à le convaincre.

Le pitch est aussi simple qu’efficace : et si le petit-fils de Victor Frankenstein, honteux de son ascendance (jusqu’à modifier la prononciation de son nom), ne voulait plus entendre parler de sa famille de cinglés ? Mais suite au décès de son grand-père, il décide tout de même de retourner au château de ses ancêtres. C’est là que la « folie familiale » va le rattraper…

Gene Wilder et Mel Brooks ont développé le scénario ensemble…et pour la première fois, Mel Brooks ne s’est pas donné un rôle à l’écran. C’était une condition de Gene Wilder. Dans toutes ses apparitions, Mel Brooks ne pouvait pas s’empêcher de briser le quatrième mur et d’adresser des clins d’oeil aux spectateurs. Le genre de running gag indissociable de l’humour de Brooks, pour des résultats inégaux selon les longs métrages. Wilder ne voulait pas de cela pour son hommage aux grands classiques de l’horreur de la Universal et Brooks a accepté, se contentant cette fois-ci principalement de cameos vocaux (le cri du loup-garou et le chat touché par une flèche c’est lui !).

D’abord réticent, Mel Brooks s’est vite passionné pour Frankenstein Junior, jusqu’à se battre pour imposer le noir et blanc (ce qui a occasionné un changement de studio, de la Columbia qui pensait que ce n’était pas assez vendeur à la 20th Century Fox). Visuellement, le film est superbe : la photographie est somptueuse, la direction artistique est brillante (les équipes ont même pu mettre la main sur les accessoires du Frankenstein de James Whale) et certaines astuces visuelles typiques du cinéma des années 30/40 sont judicieusement reproduites.

Et ce n’est pas qu’un simple exercice de style. Certaines parodies peuvent ne se limiter qu’à des enchaînements de gags, ce qui n’est pas le cas ici. La structure de l’histoire est solide, en poussant les passages obligés jusqu’à l’absurde. C’est très bien écrit; les répliques fusent et le timing comique est impeccable; et les reprises des scènes emblématiques de Frankenstein, La Fiancée de Frankenstein et Le Fils de Frankenstein sont savoureusement décalées.

La distribution est excellente, Gene Wilder (Frederick Frankenstein) et Peter Boyle (la Créature) en tête. J’avoue une petite préférence pour deux acteurs en particulier. Le fidèle Marty Feldman est irrésistible en Igor, le fidèle serviteur. Sa trogne cartoonesque et le gag de la bosse qui change de place pendant tout le film me font mourir de rire à chaque fois. Et parmi mes scènes inoubliables, il y a celle de l’ermite aveugle joué par un Gene Hackman qui a rarement été aussi drôle. Parce qu’il voulait jouer dans une comédie, il a accepté de participer gratuitement et il est absolument hilarant dans Frankenstein Junior, qui fait partie pour moi des meilleures réalisations de Mel Brooks.

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J’adore, et c’est bien possible que je le préfère même au diptyque original de Whale.

À la fois parodie tordante et hommage sincère, Young Frankenstein est en quelque sorte aux films Frankenstein ce que Galaxy Quest est aux Star Trek de mon point de vue, toutes proportions gardées.

Spaceballs du même Brooks est-il visé :wink: (si oui, je partage cette opinion) ?

Tu n’es pas le seul : Mel Brooks lui-même estime que c’est son meilleur film (mais pas son plus drôle).

C’est vrai qu’ils ont ce point commun d’être des hommages/parodies, tout en ne reposant pas que sur l’oeuvre originale.

Tori.

Bien vu ! ^^
Je viens de me faire un petit cycle, avec aussi Le Shérif est en prison et Spaceballs et même si je ne déteste pas ce dernier, c’est clairement le plus faible des trois. Je développe ça prochainement…

Je le note. ça, c’est une comparaison qui donne envie.

C’est vrai, et ça le démarque d’autres films de ce genre.
Autant Le Bal des Vampires peut donner l’impression de perdre de son attrait si le spectateur(trice) n’a pas constamment en tête le référent culturel (les films de la Hammer), mais Young Frankenstein reste très appréciable en dehors des références qu’il convoque, donc même en n’ayant pas forcément vu auparavant le diptyque de Wale.

Vu une nuit dans un des châteaux du Prince Noir (Edouard 4) à l’age de 7 ans Inoubliable :smiley:

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Elvisdead :