mise en place ne veut pas dire vente et quand tu ne fais pas tous les secteur ben il manque des ventes.
Attention GFK reste un bon indicateur, mais pas une mesure si tu dis que tu vends 50k de bouquin selon GFK ça peut être plus. C’est comme les instituts de sondage ou les différence de comptage de mannif entre flics et syndicat.
Oui je sais.
Mais justement. Sarbacane, ce n’est pas Dargaud donc une mise en place importante chez eux devrait sauter à l’œil (après ce n’est peut-être pas si inhabituel chez eux, ce volume)
Mais qui sait si les mises en place sont grosses pour Sarbacane ? Personne n’en parle.
Sarbacane n’est pas un micro éditeur, mais un éditeur qui réfléchis à ses albums et les ventes sont loin d’être ridicule alors oui c’est pas 100k à la Dargaud, mais ils ont pas mal de titres qui ont dépasse les 50K et ils viennent d’avoir un immense carton avec le Myiazaki.
Bon bah tu donnes une réponse à ma question. Et je cherchais pas être désobligeant, je me doute bien qu’ils réflechissent.
(Après y a moyen d’avoir des comparaisons de mise en place ? Et c’est juste de l’info de représentants ?)
Oui, faut avoir un accès GFK Autrement non. Le rapport ACBD en sont temps le permettait, mais plus rien n’a pu se rapprocher du niveau d’analyse et de véracité du rapport depuis sa fermeture.
Seul les éditeurs le savent et eux même utilisent beaucoup GFK pour les segmentations. Dans les présentation un peu fermé que je peux faire, j’ai accès aux données hors gfk, mais tu te doutes bien que les chiffres sont gardés et donc pas de photos ou autre.
Ben non : ce que je comprends de ce qui est indiqué, c’est qu’il y a 3700 ventes en librairie, pour 7100 mis en place, ce qui fait un taux d’écoulement de 52%.
Alors, (après avoir cogité un peu), je crois que j’ai (une partie de) la réponse.
« 3700 gfk et 7100 ventes nettes en deux mois
Un taux d’écoulement de 52% »
Pour le taux d’écoulement de 52%…52% de 7100, c’est 3692…Bref, les 3700 de gfk.(je suppose?)
Les 7100 ventes nettes, c’est le nombre que l’éditeur dit avoir vendu jusqu’au moment de la communication. (parole de l’éditeur, faut faire confiance)
3700, c’est le chiffre/statistique de vente calculé etc. (officiel, neutre, sur lequel tout le monde peut se baser)
des idées:
Mais…Les statistiques ne se font pas tous les jours…Peut- être tous les mois? Et donc, on a le dernier chiffre de gfk?
Peut-être que la communication de l’éditeur est « mal faite »…Exemple:Ils en ont vendu 7100 (libraires, plate forme…) et sur ces 7100, 3700 sont mtnt dans les mains de particuliers. Ce qui représente un taux d’écoulement de 52% du stock…
Allez, j’espère vous avoir aidé, en tous cas 52%, 3700 et 7100, cela doit être relié à mon avis.
Une mise en place n’est pas une vente nette.
Si c’est une erreur de l’éditeur, elle est étonnant grossière (ou alors, c’est encore un stagiaire qui l’a faite)
C’est l’une des grandes « confusions » du métier. Je connais plein d’éditeurs qui mettent en avant les chiffres de la mise en place, pour certains c’est une occasion de se réjouir sincèrement, un bon signe annonçant la santé d’un titre, pour d’autres c’est parfois l’occasion d’enfumer un peu les auteurs (mais ça, ça marche une fois, au début, pas deux). Bien souvent, c’est un peu des deux.
En gros, c’est la confusion entre la « sortie stock » (ce n’est plus dans l’entrepôt, c’est parti chez le libraire) et la « sortie caisse » (ce n’est plus chez le libraire, c’est parti chez le lecteur).
Cela dit, la « sortie caisse », elle est calculée à partir du moment où ladite caisse fait partie d’un réseau permettant de chiffrer le nombre de vente. Certains libraires (indépendants et petits) ne sont pas comptabilisés, et je ne sais pas comment c’est comptabilisé pour la grande distribution hors centres culturels et équivalents. De même, en salon, parfois, en fonction du matériel que le libraire emporte sur le stand, il est possible que ces ventes ne soient pas prises en compte (mais avec l’évolution de l’informatique, ça arrive moins fréquemment qu’il y a dix ans, par exemple, et les ventes en salon peuvent être intégrées).
Dans tous les cas, les « sorties caisses », c’est un peu une fourchette basse : un chiffre sûr de ventes vérifiées, mais qui ne prend pas compte de toutes les ventes ; et les « sorties stock », c’est un peu la fourchette haute.
Je reste cela dit assez épaté qu’à l’heure de l’informatique omniprésente, on se sente encore obligé de calculer et communiquer sur la mise en place. Ça a un côté esbroufe, un peu. Comme une entreprise qui met en avant son chiffre d’affaires (alors que le chiffre important, c’est son bénéfice).
Pour le lancement du tome 1 de ce nouveau cycle, baptisé Akissi de Paris, Gallimard Jeunesse a mis les petits plats dans les grands, avec un tirage initial de douze mille exemplaires. Le 21 août, l’éditeur en dévoile la couverture sur Facebook, par un post « sponsorisé », une pratique courante par laquelle la plate-forme, contre rémunération, accroît la circulation d’une publication. Celle-ci peut ainsi toucher un public bien plus large, et pas nécessairement le premier visé. Le message annonce : « Akissi débarque à Paris ! Akissi vient de quitter la Côte d’Ivoire et fait sa rentrée dans un collège parisien. Mais l’intégration n’est pas facile : nouveau pays, nouveaux codes, nouveaux amis… A peine arrivée, Akissi est déjà au bout de sa vie ! »
Messages de haine
Le lundi suivant, les équipes de Gallimard Jeunesse découvrent, effarées, les centaines de commentaires racistes postés durant le week-end en réponse à la publication. « J’ai toujours accepté la critique – on a le droit de ne pas aimer ce que je fais. Mais là, c’est carrément autre chose », confie Marguerite Abouet. Depuis le début de sa carrière, en racontant « des histoires universelles pour montrer que l’autre, c’est nous tous », elle s’attelle, dit-elle, à lutter contre les préjugés, enjoignant ses jeunes lecteurs à tisser des liens « par la connaissance et la compréhension ». Pour la première fois, la voici prise pour cible par une armée de trolls anonymes.
Qu’est-ce qui a donc changé depuis le dernier volume des aventures d’Akissi, publié en 2020 ? « C’est simple, dans cette nouvelle série d’histoires, elle vient à Paris », analyse Marguerite Abouet. Le mot « intégration » pourrait avoir conduit l’algorithme à pousser la publication sponsorisée vers des internautes d’extrême droite. D’où le déferlement de messages de haine.
Chez Gallimard Jeunesse aussi, on tombe des nues. Editrice en France de J. K. Rowling, la créatrice de Harry Potter régulièrement accusée de transphobie, la maison a appris à gérer les tempêtes en ligne. « Nous laissons en général les communautés se répondre », explique la directrice des relations publiques, Sandrine Dutordoir. Mais là, dit-elle, « c’était trop grave ». Il est rapidement décidé de retirer le post et de relancer la campagne par une autre publication, qui fait cette fois-ci l’économie du mot « intégration ». Tout rentre ainsi dans l’ordre. Marguerite Abouet, pas franchement ébranlée par l’épisode, rappelle les deux commandements transmis par sa mère : « le découragement n’est pas ivoirien » et « on répond aux imbéciles par le silence. »
Même en vrai, depuis que je bosse dans le commerce c’est de pire en pire, il y a toujours du bon, mais je vois tellement de conneries, méchanceté, mal honnêteté intellectuel, malpolitesse la plus rudimentaire, que finalement, je me dis qu’on vaut pas le coup (je m’inclus dedans).
Ha c’est sur dès que tu en contact avec le public dans le cadre du commerce t’a envie de flinguer l’humanité, du moins une bonne partie. Pour le peu que j’aide en caisse, j’ai eu mon lot de connard/connasse
(et après les gens me disent « j’aimerais pas travailler dans un bureau toute la journée » mouhahahaha)