Putain, ça a quand même méchamment vieilli, Goldorak.
J’ai revu les Radars se sont tus (l’épisode avec lequel j’ai découvert la série, en 1978 (Kevin, ta gueule), le scénario tient encore la route mais l’animation et le chara design, c’est juste inacceptable dans les standards actuels. Il faut un remake !
Ou une suite
(en BD par exemple)
Certes mais ça pouvait passer par rapport à l’ordinaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Un message a été fusionné à un sujet existant : GOLDORAK
Voilà.
Jim
Netflix a proposé les vieilles séries Gundam… Je n’ai pas pu.
Il y a une case à peu prêt au milieu de l’histoire qui nous montre Actarus face aux soldats de Véga. Ces fameux soldat masqués et terrifiants. Mais nous découvrons aussi derrière ces soldats, les survivants de la planète Véga. Des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards bref une population civile qui fuit la guerre et ne veux que la paix.
Cette image à mes yeux symbolise tout l’intérêt et toute la force du projet. Une œuvre de fan qui ont pris le temps de réfléchir, qui ont su mettre de coté la nostalgie pour imaginer tout ce qu’implique la question : « et après ? » et qui ont su se nourrir de leur amour pour le plus grand des robots sans jamais être aveugle, comprendre les mécanismes du dessin animés pour mieux l’adapter à un autre format et une autre époque.
C’est ce que j’appelle une (très) bonne adaptation.
(oui je sais, c’est une suite)
Les cinq mousquetaires arrivent à rassembler les vieux comme moi qui ont mangé leur gouter tout en criant Fulguro-poing et les autres qui ne connaissent le géant que de loin mais qui peuvent savourer l’histoire grâce à une excellent mise en contexte. Quelque part ce Goldorak ressemble au The Dark Knight Returns de Frank Miller : une oeuvre somme qui parle du présent en s’appuyant sur le passé.
Au delà des gigantesques combats, Goldorak c’est aussi la vie d’un putain de hippie qui rêve de jouer de la guitare au milieu des champs de sa ferme. Faites les récoltes, pas la guerre ! On retrouve cet idéal percutant les murs de la réalité dans Goldorak la BD, c’est même le cœur de l’histoire. Si la structure des épisodes est rodée avec son golgoth de la semaine, son mystère, son combat et sa résolution, on oublie qu’elle montre une réelle évolution quand aux causes de la guerre et les motivations de l’ennemi. La BD a la brillante idée de reprendre d’être la suite chronologique mais aussi thématique et de développer cet aspect. En mettant en scène la population civile de Véga, en montrant l’image qu’ils ont d’Actarus et de Goldorak (la conclusion de Je suis une Légende de Richard Matheson résonne fortement), bref en retournant les enjeux, les auteurs rappelle à quel point Goldorak est une série dénonçant l’horreur de la guerre et montrant que derrière les héros et les valeurs du combat c’est d’abords les faibles qui souffrent.
Approche pertinente et faisant fortement écho à notre époque sans jamais renier les personnages et le rythme. La BD offre des moments d’anthologie en terme de bataille et on retrouve ainsi les différents héros au look modernisé mais totalement cohérent installé dans de nouvelles fonctions somme toute logique avec leurs parcours.
C’est une vraie et grande réussite. De celle qu’on a plaisir de lire parce qu’on retrouve des héros sans jamais verser dans la nostalgie mal-placé. Au contraire, au détour d’une page, un nouvel aspect d’un personnage nous cueille, une révélation nous surprends. Totalement logique et détonante (mais pourquoi personne n’y avait pensé avant, c’est tellement logique !) mais surtout permettant de mettre en valeur toutes les ambiguïtés d’une situation. En questionnant ces personnages, en mettant en avant toutes les zones de gris, Goldorak de Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillot illustrent toute la noblesse d’un personnage et d’une série marquante.
je n’aurais pas dit mieux.
une vraie belle claque
Il est partout mon bon maître
Du coup je vais rattraper vos retours
Toi, tu débarques vraiment depuis 1 semaine.
Trois semaines de retard, pour le coup, ici.
Tori.
Le mois du débarquement.
Le Lombard
Eh ouais, tu as raison. Il était chez Soleil la semaine dernière.
(je confonds avec Dernier Souffle … désolé)
Bah ouais, Kana est géré par Le Lombard.
Jim
C’est pas Dargaud?