Oui, car pour moi c’est un personnage qui parlera pas a toute les génération. J’ai même vu un gamin boudé car son père voulait qu’il le lise alors que lui Goldorak il s’en balance le steak. De même mon père quand je lui ai parlé de Goldorak en lui disant tout le bien du bouquin, m’a regardé comme si j’avais de nouveau 5 ans et c’est limite s’il m’a pas mis une petite tape sur le haut de la tête pour me dire c’est bien mon fils.
Pour moi Goldorak allait parlé au geek de tout âge et surtout au personnes entre 30 et 50. Ce qui limite quand même la cible.
Faut pas oublier que c’est aussi un objet de cadeau.
Mais n’est-ce pas le signe que le public franco-belge vieillit, au final ? Parce que cette tranche 30 / 50 (ou 35 / 55), ce serait peut-être là qu’on trouve les acheteurs de franco-belge les plus acharnés et consommateurs ?
Hahahahaha.
Mais je suis pas sûr que Cobra ait dépassé les frontières de son propre biotope comme l’a fait Goldorak. Ce dernier, même son nom est devenu une métonymie pour un phénomène plus vaste (et multi-facettes : l’animation japonaise, les robots géants, la censure…). C’est Goldorak qui était cité dans les bouquins qui critiquaient ce que diffusait le Club Dorothée, par exemple
Bon, Capitaine Flam en a aussi pris pour son grade, certes.
Son nom a été entendu partout, écrit partout. Il faudra attendre, je crois, Ken le Survivant et surtout Dragon Ball pour retrouver cette même frénésie, avec ces mêmes confusions fourre-tout.
Le fait aussi que tous les robots géants (à cornes ou pas) soient assimilés à Goldorak, notamment par les parents qui s’y perdaient quand il s’agissait de trouver le bon jouet, et tous baptisés « un Goldorak », a contribué à enraciner le personnage dans une conscience collective, celle qui fait dire aux journalistes devant n’importe quel super-héros, « c’est un Marvel ».
Ca avait donné quoi en terme de ventes le premier volume d’ « Albator Mémoires de l’Arcadia »?
Finalement, c’est ce qu’il y aurait de plus proche d’un point de vue éditorial.
Aucune idée des ventes, mais je verrais pour ma part (d’après les planches que j’ai vues, j’attends d’avoir le bouquin entre les mains) une autre différence : l’album ressemble vraiment à une production franco-belge. Ça s’inscrit dans une esthétique où naviguent déjà, outre Bajram bien sûr, un Alex Alice, un Mathieu Lauffray, un Ralph Meyer. J’ai l’impression (mais je l’avais déjà évoqué en juillet de l’année dernière) que les auteurs ont veillé à ne pas essayer de viser deux publics en essayant d’imiter une esthétique manga / anime et de la glisser dans un format franco-belge : cela aurait été le meilleur moyen de tirer au milieu et de ne toucher aucun public.
Au contraire (et cela est confirmé par leur intention de donner une suite à la série animée en VF, celle où évolue Actarus, Alcor et Procyon), ils ont créé un album où Goldorak évolue dans leur univers. C’est un peu un « Goldorak à la manière de », ou un « Goldorak par ». Là où l’Albator me semble vouloir davantage se connecter à l’esthétique de sa source.
Et je reste persuadé que leur stratégie est la bonne (et l’engouement auquel nous assistons semble le confirmer aussi) : produire un truc dans leur style, qui rende hommage, qui s’inscrive dans la tradition et la continuité, mais qui ne cherche pas à imiter.
On en est très loin. J’ai vu mon représentant ce matin, il en peu plus qu’on lui demande du Goldorak sans arrêt, même chez eux, ils sont surpris du succès. Ils savait qu’ils avaient un hit, mais pas à ce point.
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il y a clairement un mix des deux qui est du au chara design des personnages. Bajram ne s’occupe que des parties robot et ville si je me souviens bien là ou Cossu et Sentenac s’occupe des personnage et ils ont un aspect proche du manga ce qui est logique.
Leur stratégie est tellement bonne que bien qu’il y est eu de nombreuses suite au japon, Go Nagai a déclaré qu’il considérait cet album comme étant la vraie suite des aventures de Goldorak.