La première diffusion au Japon eut lieu en une salve, tous les dimanches à 19h, du 5 octobre 1975 au 27 février 1977.
Avec, en quelque sorte, le « monstre de la semaine ».
Oui, j’ai dit « la musique », mais je voulais vraiment parler de l’accompagnement sonore, qui est vraiment ça : un accompagnement, plus qu’une illustration, je trouve.
C’est vrai pour n’importe quoi. Même une émission de base.
Je ne sais plus si c’est en Allemagne ou Norvège (ou l’Irlande ?) que j’ai vu la version « d’un dîner presque parfait » du pays en question. Et eux, ils ne mettait aucune musique ou son. Maisqu’est-ce que ça manquait de rythme par rapport à ce que pouvait proposer le programme français (et je dis ça, sans juger le programme en question).
J’aimais ça : le mec, il fait le palefrenier, il va passer un épisode dans la pampa à rattraper un canasson qui s’est échappé, il passe son temps libre à gratter de la guitare, mais en fait, en regardant de plus près, il est disposé à assommer Alcor pour lui éviter de se faire tuer, et quand il va au combat, il rigole pas. C’est comme Captain America qui demande aux méchants s’ils veulent se rendre d’abord, avant de tabasser. J’adore ça. La série est un peu répétitive sur certains points (les altercations avec Alcor, déjà évoquées), mais dans l’ensemble, ce « pacifiste guerrier », j’adore.
Un réfugié qui sauve le monde dirais-je. (Voire un fuyard puisqu’il s’ppelle Duke Fleed).
Ce qu’il y avait de fascinant avec Goldorak - comme avec la Guerre des étoiles - c’était se brassage de culture pop : t’avais le western (le ranch), les super-héros et le thème de la double identité (Actarus/Prince d’Euphor - la VF a choisi de lui garder le même nom), la science-fiction (les vaisseaux spatiaux, les ordinateurs), la chevalerie (le prince, son écuyer, les géants en armure et les dragons) et, la nouveauté, les robots géants ! Comment pouvait-on résister à ça ?
…
On pouvait, apparemment.
Peut-être un « prédécoupage » destiné à l’exportation. Antenne 2 avait acheté effectivement une première fournée qui s’arrêtait avec le 1er épisode avec King Gori diffusé en décembre 1978 puis… rediffusion de la série pour gagner du temps. Le reste des épisodes a été acheté en deux étapes. Un des épisodes, celui avec Sirius, je pense, avait été présenté comme le dernier alors qu’il en restait d’autres diffusés à la rentrée suivante.
Peut-être (mais comme dit Tori, la diffusion est d’un seul bloc, donc c’est peut-être à la hauteur de la négociation des droits que ça se jouait). Je ne connais pas les intentions nipponnes. Et c’est un tel salamalec avec Canestrier et toute la clique pour savoir qui a négocié quoi…
De fait je maintiens ce que je dis, la production japonaise actuelle c’est franchement en deça en terme technique de ce qu’elle à offert dans les années 80 et 90 (et je suis gentil en prolongeant à un peu avec les années 2000 parce que Gurren Lagann)
Galaxy Express 999 : 1978 au japon - 1988 France
Lupin III : 1971 pour la 1ère série - 2005 en France
Gundam : 1979 pour la série télé et 1981 pour le montage en 3 films qui lance la franchise - 2005 pour la France
edit : donc ouais je suis désolé mais à l’époque de la diffusion de Goldorak, je ne vois pas trop ce qu’il y avait de mieux en terme technique et de réalisation surtout quand Araki arrive au poste de directeur de l’animation
Dans un vieil Animeland, la réponse donné par Bruno-René Huchez est plus prosaïque. La série avait moins d’épisode que les précédentes de Nagaï et vu que c’est lui qui se tapé le transport du Japon à la France, il a pris ce qu’il pouvait porter pour le début. Je ne sais pas si depuis le temps cette déclaration a été infirmé ou confirmé mais je la trouve très jolie
Décennie où, globalement, j’avais pas la télé (bon, c’est pas comme si je la regarde beaucoup en ce moment, hein…).
Voilà : en 1988, j’ai mon bac, je pars à la fac, et j’ai plus la télé. Déjà que j’ai loupé plein de trucs avant, parce que je ne recevais pas les cinquième et sixième chaînes, alors à partir de cette date, j’ai rien vu. Je pense que Galaxy Express, ça m’aurait plu, si je l’avais vu.
Héhé.
Ouais, je crois que ça a joué. Actarus, pour le gamin de huit ans que j’étais, c’était déjà un adulte. Les trucs de mioches, c’est vrai que j’ai du mal.
Perso c’est une série qui m’a captivé gamin et qui me captive encore. Ca tient dans ses personnages. Les enfants bien sur mais ce qui est très fort c’est de les voir se confronté à des adultes pas franchement clair. Un personnage comme Mendoza qui navigue en eaux troubles et avec qui tu ne sais jamais comment te situer c’est très très rare dans un DA à l’époque.
Après il y a l’ambiance visuelle et musicale mais je crois que c’est aussi cette manière de montrer de la SF dans le passé qui m’avait subjugué.
Après pour ce qui est de l’animation japonaise, il y a deux période distinctes dans cette décennie : la période Club Dorothée avec de la série à foison, censuré et mal traduit ou doublé et l’après Club Do où le vide va être comblé par l’émergence de la production en VHS avec une offre qui va faire découvrir une autre proposition dans une qualité bien supérieur (aucune censure et VO).
Perso j’ai plus accès à Dragon Ball par exemple mais je découvre Evangelion, Gunbuster, les films Patlabor, Macross Plus, Tank Police, Chronique de la guerre de Lodoss, Cowboy Bebop ou Cybercity
Les fois où j’ai regardé, ça m’envoyait un signal comme quoi y avait tout pour m’intéresser, mais en fait, non. Je comprends pas. Peut-être qu’un jour je remettrai le nez dedans.
A la suite de vos échanges, je me suis demandé à quel âge j’avais vu Goldorak.
Impossible en 1978, je venais de naître.
J’ai un gros doute sur la période 1982-83, un peu jeune encore.
Donc sûrement dans l’émission Grafi de M6 dont je n’ai aucun souvenir.
Mais vu que ça passait l’été et vu l’heure de diffusion, le midi en semaine, ça peut expliquer pourquoi j’ai vu des bouts de Goldorak, Capitaine Flam et Albator…
En gros, si on est 40aire, c’est M6 qui nous a fait découvrir cela à l’été 1987.
Ou alors Club Do à partir de la rentrée de septembre 1987.
La série a été multi-diffusée et carton à chaque fois a priori.