Je parlais du seul perso qui se souvient dans un monde nouveau.
Le fun de la découverte des altérations de réalité l’emporte sur l’extrême classicisme de l’événement.
Jason Aaron et Ed McGuinness s’amusent énormément, et ça se sent, à évoquer ce monde où les Avengers n’ont jamais existé. Le Squadron Supreme of America apparaît peu, en tout cas n’est pas le coeur du sujet. Les auteurs s’intéressent plus à ce que sont les Tony Stark, Robbie Reyes & Co. dans cet autre monde, et c’est très fun. J’ai surtout apprécié l’ingéniosité sur les Masters of Doom, copie de la Legion of Doom avec notamment le formidable Dr Juggernaut.
C’est fun, c’est fluide, le style de McGuinness est idéal pour ces personnages irréels, et c’est rigolo. Ca « rattrape » bien cet extrême classicisme narratif, où une nouvelle fois un antihéros est seul à se rappeler du monde d’avant et tente de le rétablir. Après Bishop dans Age of Apocalypse ou Wolverine dans House of M, ça fait quand même beaucoup.
Je suis curieux de la suite de ce délire bon enfant.
J’en parle plus ici : https://topcomics.fr/heroes-reborn-n1-review-critique-quand-marvel-remplace-les-avengers-par-un-pastiche-de-la-justice-league
Après l ère prismatique, l ère mashuptique.
HEROES REBORN #2 (OF 7)
(W) Jason Aaron (A) Dale Keown, Ed McGuinness (CA) Leinil Francis Yu
Make way for the adventures of Marvel’s Mightiest Megastar, the all-powerful Hyperion! When America’s solar-powered, super-sentinel of liberty looks to return his archenemy Victor Von Doom to the other-dimensional prison of the Negative Zone, mighty Hyperion must deal with a breakout of his most powerful enemies, such as Ultron, General Annihilus and the Immortal Hulk. Plus: A special backup tale starring Blade, Earth’s last living vampire.
Rated T+
HA HA.
Hahahahaha! Mais n’y aurait-il pas un côté sale gosse digne du Authority de Millar?? Aaron me pousserait presqu’à reconsidérer son approche avec ce côté outrancier !
Par contre, elle est assez « particulière » la positon d’Hyperion! C’est tellement… heu… foiré ? (elle n’a rien de dynamique, c’est pas possible ! Mais du coup, ça rend tout ça très drôle !)
« And actually, this week, while HEROES REBORN #1 is hitting the shelves, I’m busy working away on AVENGERS #50, which just happens to be the biggest single issue of anything I’ve ever written, clocking in at… 69 pages. »
Ça sent la tripotée d’artistes pour ce numéro.
Je n’ai pas compris…
Tu veux tripoter des artistes?
Je continue de bien m’amuser.
Jason Aaron livre ici deux récits, complémentaires bien qu’avec un axe différent - un segment sur Hyperion, un segment sur la reconstitution des Avengers par Blade.
Le segment sur Hyperion fait le lien avec le one-shot Peter Parker, avec une approche plus « douce » de ce Peter, en vrai Jimmy Olsen. Hyperion, dernier survivant d’un monde dévasté par Galactus, s’est vengé à l’arrivée sur Terre du Dévoreur et n’a cessé de protéger le monde et son cher pays, en envoyant les prisonniers dans la Zone Négative. Sauf que, comme le Dr Richards l’avait craint, il y a évasion… et Hyperion doit récupérer les fuyards. Notamment des autres pastiches DC, comme Gladiator et la Garde Impériale (beau lien avec le one-shot), ou Mr Beyonder comme lutin altérant la réalité, Hulk comme Bizarro même s’il se souvient des Avengers dans son caractère enfantin (et Hyperion le tue, bim), le Winter Soldier et sa Widow Guard. En parallèle, Hyperion est professeur d’Histoire, réprouve les journalistes et enquête sur Captain America après les derniers mots de Hulk. Une enquête qui le trouble, parce que lui seul demeure le héros de l’Amérique, hé !
Plus tard, Hyperion repousse un vétéran mystérieux qui écoutait son cours - et s’avère être Steve Rogers, ramené par Blade. Steve ne se souvient pas de tout, mais sent que ce monde est « faux ». Et il faut agir !
Et c’est bien tout ça, oui.
Jason Aaron est très carré et posé dans son récit, avec des références sympathiques, dont cette joyeuse apparition d’Ultron-Pym. Son Hyperion n’est pas « mauvais » en soi, il est « juste » le prototype de l’Américain bourrin, très Reaganien dans l’approche.
Je trouve que l’auteur a de bonnes idées, et un bon rythme dans son approche. J’apprécie notamment ces deux segments, un peu pour creuser cet autre monde, l’autre pour préparer la revanche des Avengers. C’est bien, intelligent et efficace.
Dale Keown illustre la première partie, avec de belles images mais quand même un peu figées. Carlos Magno doit l’aider, c’est correct mais sans plus. Ed McGuinness s’occupe du deuxième segment, sans se fouler mais avec efficacité.
Une suite encore surprenante et bonne. La bonne surprise se poursuit !
Chaos magic at Mach 5! Blur, the swiftest mortal alive, must win a race through the mind-bending Dread Dimension in order to save his soul from the hypersonic hexes of the Speedster Supreme, the Silver Witch.
Plus a back-up tale takes us inside the dark secrets of the Ravencroft Asylum and its newest inmate, the Phoenix.
Written by Jason Aaron
Art by Ed McGuinness, Federico Vicentini
Colors by Matt Milla, Matthew Wilson
Inks Mark Morales
Letters by Cory Petit
Cover by Leinil Francis Yu
Release Date: May 19, 2021
J’aime bien ce qu’il fait Federico Vicentini. Dommage qu’il soit maintenant sur un titre que je ne suit pas.
La bonne impression se poursuit.
Jason Aaron se concentre ici sur Blur, le Flash du Squadron Supreme of America, un hyper-hyper-actif qui s’est formé auprès de l’Ancien pour contrôler sa super-vitesse et son déficit de concentration.
Jason Aaron livre plusieurs bonnes idées, avec notamment cette opposition avec la Silver Witch, une Wanda Maximoff qui a aspiré la super-vitesse de Pietro quand ce dernier a péri en tentant de rattraper Blur à la course. Wanda aspire l’âme de Blur pour le tuer, il court derrière, avec quelques bonnes choses sur le statut « réel » du Squadron (Wanda doute de cette Réalité, mais considère aussi que ça a été « trop facile » de prendre son âme) mais aussi la course dans une dimension mystique. On a une allusion à un Ghost Runner, ce qui rappelle l’Amalgam rigolo Speed Demon (Flash/Ghost Rider), et un bon final.
C’est cool et sympa’, bien illustré par un Federico Vicentini en belle forme, qui rappelle Matteo Scalera.
En parallèle, le retour des Avengers se prépare avec un focus sur Echo/Phoenix, prisonnière volontaire de l’Asile d’Arkh… de l’Institut Ravencroft. C’est sympa’, ça se lit bien, mais bon ça reste rapide et basique avec l’arrivée de Blade et d’un Cap’ paumé.
Ed McGuinness illustre bien ce segment, qui n’invente rien mais gère bien la chose.
L’événement se poursuit bien, les hommages sont bons, et je m’amuse.
Cool.
J’y ai pensé aussi.
Un de mes Amalgam préférés.
D’ailleurs,il y a un Speed Demon dans l’univers Marvel qui est le Whizzer du Sinister Squadron.
HEROES REBORN #4 (OF 7)
(W) Jason Aaron (A) James Stokoe, Ed McGuinness (CA) Leinil Francis Yu
With the cosmic might of his Power Prism, Doctor Spectrum has become the most feared lawman in the heavens. But now the dark forces of deep space have sent the galaxy’s most notorious bounty hunter to end Spectrum once and for all. That’s right, here comes Rocket Raccoon! Plus: In a backup tale, the all-new Starbrand finds herself alone in a strange new universe.
Rated T+
Ce délire !
Heu, c est la mini centrale ?
Le rythme de parution est intensif (8 numéros sur 2 mois) donc les dessinateurs se partagent les segments pour tenir la cadence.
A oui quand-même, 8 en 2 mois !
En fait, le 1 est par McGuinness qui ensuite fait des backups pour chaque numéro suivant.
McGuinness illustre comment les Avengers se retrouvent alors que des dessinateurs invités présentent chaque membre de l’escadron et donc les changements du monde le concernant.
C’est malin.