HIDDEN (Jack Sholder)

Policier/science-fiction/horreur
Long métrage américain
Réalisé par Jack Sholder
Scénarisé par Jim Kouf et Jack Sholder
Avec Michael Nouri, Kyle MacLachlan, Ed O’Ross, Claudia Christian…
Titre original : The Hidden
Année de production : 1987

À Los Angeles, un flic doit faire équipe avec un agent du F.B.I. pour résoudre une étrange série de crimes commis par des honnêtes citoyens qui deviennent des fous sanguinaires du jour au lendemain. Tom Beck est un inspecteur de police très terre-à-terre, sans sombrer dans le cliché du gros dur borné. L’agent Lloyd Gallagher est très mystérieux et comme il est le seul à savoir ce qui se trame, sa relation de travail avec Beck est d’abord assez compliquée à cause de ses non-dits…

Résumé ainsi, on pourrait penser que Hidden, le troisième long métrage de Jack Sholder (après Dément et La Revanche de Freddy), ne se démarque pas de ces nombreux buddy movies à base de couple mal assorti. Dans un premier temps, le scénario de Jim Kouf (réécrit par Jack Sholder, ce qui explique que Kouf ait pris le pseudonyme de Bob Hunt) joue tout de même là-dessus…avant de proposer une dynamique différente lorsque la nature du tueur puis de son poursuivant est révélée…

Après une énergique course-poursuite en ouverture, Hidden ne tarde pas à dévoiler la raison de l’accès de folie des braves gens dans une scène peu ragoûtante qui n’a rien perdu de son efficacité. Le budget étant réduit, c’est quelque chose qui sera ensuite suggéré et l’équipe des effets spéciaux en a profité à ce moment précis pour un résultat toujours aussi convaincant. Le tueur est donc un extraterrestre qui passe de corps en corps, ce qui complique grandement la tâche des forces de police…

Si le ton est globalement sérieux, le parcours du criminel alien est l’occasion de quelques petites pointes d’humour tant ce dernier s’habitue facilement aux plaisirs matérialistes terriens. Il prend tout ce qu’il veut, belle bagnole et armes à feu (et aux States, ça se trouve facilement); écoute du hard-rock à fond la caisse et connaît différentes expériences (corporelles et autres) à chaque nouvel hôte. L’agent campé par Kyle MacLachlan a aussi droit à quelques passages amusants…

Après la partie enquête qui a permis de s’attacher aux héros, les choses s’accélèrent dans un dernier acte plus tendu, plus porté sur l’action (avec des gunfights bien généreux) et les rebondissements (l’extraterrestre changeant régulièrement de corps). Michael Nouri et Kyle MacLachlan (très bon choix de casting, avec cette apparente fragilité qui n’est que l’un des aspects intéressants de son personnage) forment un duo complémentaire dans cette série B bien ficelée, la meilleur long métrage de son réalisateur qui a ensuite signé un sympathique buddy movie plus classique avec Flic et Rebelle.

Il existe une suite à la réputation catastrophique, les mêmes personnages étant interprétés par des acteurs différents. Hidden II, par l’inconnu au bataillon Seth Pinsker, est sorti directement en vidéo en 1993.

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Tu as tout de suite pensé à ça…^^

L un des films ayant le plus marqué le jeune garçon que j etais et qui decouvrait à peine les films grâce à sa tante qui etait à ses yeux la juge du cool et du branchée.

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Très très marquant.

Dire que RoboCop a perdu à Avoriaz face à ce film (un bon divertissement au demeurant).

Goûts sympas, la tata…^^

Oui, c’est étonnant. Après quelle sélection cette année-là (il y avait aussi Histoires de Fantômes Chinois, Aux Frontières de l’Aube, Prince des Ténèbres, Princess Bride ou encore Hellraiser)…

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Tu m etonnes. De neuf ans mon aînée, une sorte de grande soeur donc, qui m a fait tout decouvrir les dimanches, des aliens aux terminators, des armes fatales aux predators, les conans, dune, les series comme les misfits, etc.

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:wink:

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Un rôle aux antipodes de la Susan Ivanova de Babylon 5 (j’avais oublié qu’elle est aussi dans Freaks and Geeks, aux côtés du très bon interprète du Biff Tannen de Retour vers le Futur).

Voilà.

Cette image, dans la voiture surtout, le strip tease dans body double et une main au cul par le jeune sailor : ma trinité erotique cinematographique à 13 ans.

Oui. C’est un petit film. Sans gros défaut, avec plein de qualités, plein de scènes marquantes, une inventivité et une créativités visiblement communicatives, mais un petit film. C’est étonnant qu’il ait tant marqué.

Jim

Pareil! J’avais adoré, et j’ai pris conscience avec ce film que le hard Rock, c’était pour moi !!

Et à ce propos, la première chanson du film, celle que l’alien écoute pendant la course-poursuite :

Je prends les femmes sexy et je te laisse le hard rock, deal ?

Pas de problème !

Et le lance-flammes ?

The Hidden 4

C’est pour moi !

Une affiche italienne :

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