Je l’ai découvert aussi à l’époque dans L’Etoffe des Héros. Quel acteur, quelle présence !
R.I.P !
Le dernier rôle dans lequel je l’ai vu c’était dans Bloodline sur Netflix. C’était vraiment un acteur avec un charisme comme on n’en fait plus !
SONNY LANDHAM (1941-2017)
Le comédien Sonny Landham nous a quittés à l’âge de 76 ans.
Après avoir débuté dans le porno dans les années 70, Sonny Landham s’est fait remarqué pour ses rôles de gros dur du cinéma d’action des années 80, le plus mémorable étant celui de Billy dans Predator de John McTiernan (photo ci-dessus).
Il a également joué dans plusieurs films de Walter Hill (Les Guerriers de La Nuit, Sans Retour, 48 heures) et aux côtés de Carl Weathers dans Action Jackson et de Sylvester Stallone dans Haute Sécurité.
Décès de Jerry Lewis. Un grand monsieur !
Une légende de la comédie ! Mais pas que…il était aussi excellent dans des rôles plus dramatiques comme dans La Valse des Pantins de Scorsese.
ALAIN BERBERIAN (1953-2017)
Le réalisateur français Alain Berbérian nous a quittés à l’âge de 63 ans.
Alain Berbérian a débuté à la télévision en travaillant avec les Nuls sur ABCD Nuls, Histoire(s) de la Télévision et Les Nuls, l’émission. Il a ensuite suivi l’équipe sur grand écran en réalisant La Cité de la Peur.
On lui doit aussi des films comme Paparazzi, Le Boulet et L’Enquête Corse.
TOBE HOOPER (1943-2017)
Tobe Hooper, le réalisateur du traumatisant Massacre à la Tronconneuse (son chef d’oeuvre), nous a quittés à l’âge de 74 ans.
On lui doit aussi des longs métrages comme Massacres dans le Train Fantôme, Le Crocodile de la Mort, Poltergeist, Lifeforce, L’Invasion de Mars et Massacre à la Tronçonneuse 2. À partir de la fin des années 80, Tobe Hooper s’était principalement tourné vers le petit écran, à part quelques films bien décevants (The Mangler, Night Terrors, Crocodile…).
A jamais dans ma mémoire …
MIREILLE D’ARC (1938-2017)
La comédienne et réalisatrice française Mireille Darc est décédée lundi à l’âge de 79 ans, a indiqué sa famille à RTL. L’actrice emblématique des années 60 et 70 avait été victime de plusieurs attaques cérébrales l’an dernier.
L’actrice française est morte à l’âge de 79 ans. Elle avait été victime d’une troisième attaque cérébrale à la fin septembre 2016.
Née le 15 mai 1938, Mireille Aigroz, souvent comparée à Brigitte Bardot, avait choisi son pseudonyme en référence à Jeanne d’Arc, rappelle RTL. Surnommée la grande sauterelle depuis le succès du film éponyme en 1966, Mireille Darc s’est illustrée dans les polars de Georges Lautner avec qui elle a tourné une quinzaine de films.
Elle jouera également au côté de Pierre Richard dans «Le grand blond avec une chaussure noire» en 1972, et «Le retour du grand blond» deux ans plus tard.
La compagne d’Alain Delon
Mireille Darc fut pendant douze ans la compagne d’Alain Delon, rencontré lors du tournage de «Jeff», et tourna dans de nombreux films à ses côtés.
Elle a mis sa carrière entre parenthèses au début des années 1980 pour des raisons de santé. Atteinte depuis l’enfance d’un souffle au coeur, elle subit en 1980 une opération à coeur ouvert, avant d’être de nouveau opérée en 2013.
Lors d’un accident de voiture dans le Val d’Aoste, elle avait été grièvement blessée et sa colonne vertébrale fracturée l’avait immobilisé pendant trois mois dans une coquille à l’hôpital de Genève.
Racines suisses
Mireille Darc était revenue dans les années 1990 sur le devant de la scène par la télévision, renouant avec la popularité dans des rôles de femme décidée et indépendante dans plusieurs séries. Elle avait aussi réalisé plusieurs documentaires sociétaux.
Mireille Aigroz avait des racines suisses. Son père était originaire de Combremont-le-Petit (VD), rappelait en février 2016 le journal Femina. Avec ses frères, la jeune fille avait d’ailleurs été envoyée aux Plans-sur-Bex (VD) durant la deuxième guerre mondiale chez l’une des soeurs de son père, ajoute le journal.
RICHARD ANDERSON (1926-2017)
Le comédien Richard Anderson nous a quittés à l’âge de 91 ans.
Visage familier du petit écran U.S., Richard Anderson a joué dans de nombreuses séries et téléfilms tout au long de sa carrière et il était principalement connu pour son rôle de Oscar Goldman dans L’Homme qui valait 3 milliards et Super Jaimie.
Au cinéma, on a notamment pu le voir dans Planète Interdite de Fred M. Wilcox et Les Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrick.
Ah, Oscar …
HARRY DEAN STANTON (1926-2017)
Plus de 60 ans de carrière…et près de 200 rôles sur le grand et le petit écran…
Il a tourné pour les plus grands noms, et il a touché avec talent à tous les genres. On l’a vu chez Ridley Scott (Alien), John Carpenter (New-York 1997, Christine), Wim Wenders (Paris, Texas), John Milius (L’Aube Rouge), Martin Scorsese (La Dernière Tentation du Christ), David Lynch (Sailor et Lula, Une Histoire Vraie…), Frank Darabont (La Ligne Verte), Sean Penn (The Pledge)…
Il a débuté à la télé en 1954 et pour l’un de ses derniers rôles, il a repris cette année celui de Carl Rodd dans la saison 3 de Twin Peaks.
Le grand Harry Dean Stanton nous a quittés à l’âge de 91 ans.
Là, ça me fait un truc… Il était encore saisissant dans la saison 3 de « Twin Peaks », à son âge avancé ; il interprétait même un morceau, à la guitare et au chant, et c’était énorme.
Le critique américain Roger Ebert disait de lui (et d’un autre acteur, mais je ne remets plus le doigt dessus) qu’un film le faisant apparaître au générique ne pouvait être mauvais : c’est pas loin d’être vrai, il a vraiment eu une carrière sensationnelle.
HUGH HEFNER (1926-2017)
Hugh Hefner, le fondateur du magazine Playboy, nous a quittés à l’âge de 91 ans.
Hefner était aussi producteur…et pas seulement que des vidéos érotiques Playboy. On retrouve ainsi son nom au générique de films comme le Macbeth de Roman Polanski (1971) et Le complot diabolique du Dr Fu Manchu avec Peter Sellers (1980).
Il a également interprété son propre rôle dans plusieurs films et séries TV, dont Le Flic de Berverly Hills 2, Les Simpson, Roseanne, Entourage et Larry et son nombril. Il a même fait un caméo en tant que Président des Etats-Unis dans Toxic Avenger 4.
C’est la dernière playmate qu’il a épousée qui doit être contente…
JEAN ROCHEFORT (1930-2017)
60 ans de carrière…plus de 150 rôles sur le grand et le petit écran…Jean Rochefort, un grand Monsieur du cinéma français, nous a quittés aujourd’hui, à l’âge de 87 ans.
Avec un peu moins de malchance, il aurait été un Don Quichotte parfait devant la caméra de Terry Gilliam (et d’une certaine manière, il l’a quand même été).
Quand même, il mérite un peu plus que ces 2 lignes…
Jean Rochefort, l’une des figures les plus populaires du cinéma français, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 87 ans, était un comédien éclectique, pudique et passionné, incarnation du gentleman à la française.
Avec ses grandes moustaches, son air de séducteur farceur, Jean Rochefort restera comme l’une des grandes voix du septième art français par son timbre de voix unique, grave et pénétrant, immédiatement identifiable, à l’instar d’autres monuments du pays comme Jean-Louis Trintignant ou Philippe Noiret. «J’appartiens au patrimoine. Il y a le jambon de Bayonne, Noiret, (Jean-Pierre, ndlr) Marielle et moi», plaisantait l’acteur, qui a tourné dans près de 150 films.
Difficile à classer
S’il s’est taillé une réputation dans les comédies, où il a souvent incarné des rôles de pince-sans-rire, Jean Rochefort était un acteur singulier, difficile à classer, avec cet air à la fois conventionnel et «fêlé», comme le disait le réalisateur Patrice Leconte dont il était l’acteur fétiche.
Son allure élancée le prédestinait aux rôles de cadres supérieurs. Il a pourtant joué sur tous les registres : libertin cynique («Que la fête commence» de Bertrand Tavernier), flegmatique valet anglais («Les tribulations d’un chinois en Chine» de Philippe de Broca), pharmacien lâche («Courage, fuyons» d’Yves Robert), père de famille adultérin («Un Eléphant ça trompe énormément» d’Yves Robert), mari comblé («Le mari de la coiffeuse» de Leconte), commandant de marine («Le Crabe Tambour» de Pierre Schoendoerffer)…
Il a promené sa silhouette longue et osseuse dans des films d’auteur ou grand public, de valeur parfois inégale. En 1987, dans «Tandem» de Patrice Leconte, où il interprète de manière poignante un animateur radio solitaire, il montre qu’il excelle autant dans le registre dramatique que comique.
Trois «Césars»
Sa longue carrière a été couronnée de trois «Césars» du cinéma français, pour ses rôles dans «Que la fête commence» en 1976, «Le Crabe-Tambour» en 1978, et un César d’honneur en 1999.
Né le 29 avril 1930 à Paris dans une famille bourgeoise, Jean Rochefort vit une enfance plutôt terne, en partie à Nantes (ouest). «Dieu que je me suis ennuyé enfant», confiait-il. Son goût pour le théâtre lui est communiqué notamment à travers les transmissions de pièces à la radio. Après l’école de théâtre de la rue Blanche à Paris, il entre au Conservatoire et débute dans la compagnie Grenier-Hussenot. Sur les planches, il construit sa renommée aux côtés notamment de Delphine Seyrig et de Claude Régy. Il a près de trente ans quand il entame sa carrière au cinéma. Parti en URSS, il se marie et y reste un an.
Audiard, Altman, Veber, Robert
A son retour, il joue dans la série «Angélique» de Bernard Borderie. Dans les années 1970, il devient l’acteur favori d’Yves Robert («Le grand blond avec une chaussure noire», «Le retour du grand blond», «Un éléphant ça trompe énormément», «Nous irons tous au paradis»…) et acquiert son statut de vedette. C’est aussi le «chouchou» de Patrice Leconte, malgré une première rencontre catastrophique entre les deux hommes en 1975. «Autant Jean-Pierre Léaud, c’était Truffaut jeune, autant Rochefort, c’est moi, vieux», disait Leconte à L’Express. Jean Rochefort a aussi tourné avec Michel Audiard, Pierre Salvadori, Alain Cavalier, Francis Veber, Robert Altman…
En 2015, à 85 ans, il avait incarné dans «Floride» de Philippe Le Guay, avec Sandrine Kiberlain, un ancien industriel en proie à la confusion mentale. Son chant du cygne puisqu’il annonçait, dans la foulée, qu’il mettait un terme à sa carrière. «Je ne veux pas faire de film d’épouvante, donc il vaut mieux s’arrêter», avait-il plaisanté sur Europe 1. Ce qui ne l’empêchait nullement d’enregistrer régulièrement, pour France 5, l’émission des «Boloss des belles lettres» où il interprétait une oeuvre du patrimoine littéraire en langage de la rue.
Passionné d’équitation
En privé, Jean Rochefort, réfractaire à la «starisation», était un passionné de cheval : il avait atteint un niveau de compétition et possédait un haras dans les Yvelines, où il a vécu jusqu’à ses 80 ans. Atteint de dépression, son psychiatre lui avait recommandé de fuir la campagne. «Parti à 30 ans de Paris, j’y suis revenu à 80», s’amusait-il avec son mélange habituel de sérieux et d’humour. Père de cinq enfants de trois femmes différentes (Alexandra Moscwa, Nicole Garcia et Françoise Vidal), Jean Rochefort regrettait d’avoir été un «mauvais père» accaparé par sa carrière.
Jean Rochefort … assurément au plus loin dans mes souvenirs télévisuels … un grand monsieur dont aucun hommage ne pourra atteindre sa grandeur ! Et j’estime qu’il savait faire beaucoup de choses :
Pour ce rôle, il n’y a pas que la malchance … la vue du cheval en état d’amaigrissement forcé a sûrement rendu Rochefort malade !