L’acteur américain (né à Blackpool puis naturalisé) est décédé il y a deux jours à l’age de 77 ans
Mahnoey était un habitué des seconds rôles au cinéma et à la télévision. Il restera surtout dans les mémoires pour avoir interprété le personnage de Martin Crane, père de Frasier dans la série du même nom. Cela pendant les 11 saisons que dura la série.
John Gavin nous a quittés à l’âge de 86 ans. Avant de devenir ambassadeur puis homme d’affaires dans les années 80, John Gavin a mené une carrière d’acteur marquée par ses rôles de Jules César dans le Spartacus de Stanley Kubrick et Sam Loomis dans Psychose d’Alfred Hitchcock.
John Gavin fut également l’un des nombreux interprètes de l’agent OSS117 et a principalement travaillé pour la télévision dans les années 70 avant de mettre un terme à sa carrière de comédien.
Il avait joué dans les séries TV Homicide, Oz, The Wire/Sur Ecoute, New-York Unité Spéciale, Banshee et House of Cards (pour ne citer que quelques titres).
Il était également apparu dans plusieurs adaptations de comics avec des rôles dans The Mask, Les 4 Fantastiques (le Dr Franklin Storm) et la série Outcast (le chef Giles).
L’acteur Reg E. Cathey nous a quittés à l’âge de 59 ans.
Le musicien, compositeur et producteur islandais Jóhann Jóhannsson nous a quittés à l’âge de 48 ans.
Pour le grand écran, Jóhann Jóhannsson était principalement connu pour ses collaborations avec Denis Villeneuve. On lui doit les musiques de trois films du réalisateur québécois : Prisoners, Sicario et Premier Contact.
Le réalisateur britannique Lewis Gilbert nous a quittés à l’âge de 97 ans. Il était principalement connu pour avoir réalisé 3 films de la saga James Bond :
On ne vit que deux fois (1967) avec Sean Connery
L’Espion qui m’aimait (1977) et Moonraker (1979) avec Roger Moore
Le producteur Benjamin Melniker nous a quittés à l’âge de 104 ans.
Après avoir occupé de hautes fonctions au sein de la MGM (il fut notamment impliqué dans la signature de contrats importants pour le studio, comme Ben-Hur, 2001 et Dr Jivago), Benjamin Melniker devint producteur dans la deuxième moitié des années 70.
Avec son collaborateur Michael E. Uslan, il a acheté les droits cinématographiques de Batman en 1979, ce qui a conduit à leur présence au crédit de toutes les productions liées au Chevalier Noir, à partir du Batman de Tim Burton en 1989 jusqu’au long métrage animé Batman Ninja qui sort cette année.
Melniker et Uslan ont également co-produit d’autres adaptations de comics, comme les Swamp Thing, Catwoman, Constantine et The Spirit.
Le producteur et scénariste Paul De Meo est décédé le 26 février (son âge n’est pas communiqué).
Avec son partenaire d’écriture Danny Bilson, il avait débuté sur des séries B produites par Charles Band (Future Cop, Zone Troopers, Eliminators, Arena…). Les deux compères ont ensuite écrit The Rocketeer pour Disney avant de co-créer la série The Flash en 1991 et de travailler par la suite sur des comics et des jeux vidéos.
Marcel « Appelez-moi l’directeur » Philippot est mort hier à 64 ans. Il a joué dans Le Schpountz, Palace, Kaamelott. Il était membre de l’émission le « Petit théâtre de Bouvard » (ça parle pas aux jeunes, ça)
Actrice fétiche de Claude Chabrol (elle a tourné une dizaine de films sous sa direction), la comédienne française Stéphane Audran nous a quittés à l’âge de 85 ans.
Tout au long de ses 50 ans de carrière, Stéphane Audran a également tourné pour Luis Buñuel, Samuel Fuller, Michel Audiard, Claude Sautet, George Lautner ou encore Jess Franco.
Il était comédien, danseur (dans la compagnie de Philippe Decouflé) et metteur en scène de théâtre. Depuis 1993, il était aussi l’éternel Président de la Présipauté du Groland.
Christophe Salengro nous a quittés à l’âge de 64 ans.
Gasp… Alors ça, ça me fait un truc.
Toute l’équipe de Groland était passée près de chez moi pour une fiesta à la bonne franquette (j’ai d’ailleurs rencontré Moustic/Christian Borde à deux ou trois reprises, et c’est un mec en or), et tout le monde avait noté à quel point Salengro était abordable, sympa… et totalement racord avec l’esprit joyeusement anarchisant du programme.
RIP, mec !!!
Ah ouais, j’ai entendu ça tout à l’heure en rentrant !
Je l’avais vu dans les rues d’Angoulême, je crois que c’était la première année où j’y suis allé !
Putain je suis triste. L’homme sans qui la série télévisée moderne ne serait pas ce qu’elle est, est mort.
Le premier travail dont je me rappelle c’est le pilote de Columbo (réalisé par un inconnu du nom de Spielberg) et s’il a déjà montré son talent dans les année 70 c’est à partir de 1980 qu’il impose sa marque. Il est celui qui a foutu un coup de pieds magistral à un format ronronnant en mettant le scénariste au centre du processus créatif et en cassant le moule de l’épisode unitaire sans réelle conséquence.
S’il y a une série a retenir de lui c’est bien sur Hill Street Blues. Chronique de la vie quotidienne dans commissariat lambda. Avec Bochco le policier n’est plus le héros a la Starsky et Hutch mais un fonctionnaire de police qui essaye de faire son job. Alors que les séries de l’époque était centrées sur un personnage, Bochco met en avant un ensemble de personnage d’égale importance. Enfin il met en place des fils rouges narratif qui courront sur plusieurs épisodes.
Tout ça n’a l’air de rien aujourd’hui mais a l’époque c’était novateur. Les années 80 seront les années Bochco avec La loi de Los Angeles et il mettra le pieds a l’étrier à David E Kelley l’un des grands mogul de la série dans les année 90
Dans cette décennie Bochco va offrir Murder One dont la première saison est consacrée à l’intégralité d’une affaire (encore une fois c’était novateur) mais c’est bien avec NYPD Blues qu’il va encore une fois marquer durablement la fiction télévisé. Série fondatrice de cette décennie avec Urgences, X-Files et Homicide, elle repousse les tabous télévisuelles en matières de nudité et langage et va peu a peu mettre en avant un personnage hors des canons de l’époque à savoir le détective Andy Sipowicz incarné par Dennis Franz.
Avec Hill Street Blues, Steven Bochco a ouvert ce qui fut appelé par la suite l’âge de la quality TV. Une décennie d’expérimentation à plein de niveaux dont les effets sont encore durable. C’est peu dire qu’un grand homme de la télé nous a quitté
Alors ce n’est pas le pilote (en fait, il y a deux deux pilotes), mais c’est le premier épisode officiel de la première saison. Et c’est le premier épisode qui n’est pas écrit par Levinson et Link, les créateurs du personnage. Bochco écrira trois des sept épisodes de cette première saison.
Et ce premier épisode est une merveille de mécanique, mais aussi de caractérisation.