IN MEMORIAM - CINÉMA & TV

Récemment, j’ai revu Le Ruffian, avec cette musique qui sent le voyage, la route, le soleil et l’exotisme.

Jim

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Dans un registre qui tranche nettement par rapport à ses travaux les plus fameux, je recommande chaudement la compilation « Crime And Dissonance », parue en 2005 chez Ipecac (le label de Mike Patton), qui rassemble certains de ses travaux les plus bizarroïdes mais franchement prenants pour divers giallos, dont ceux de Dario Argento ou Lucio Fulci ; un extrait là (issu de la BO du « Venin de la Peur » de Fulci justement) :

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Belle formule d’Edgar Wright en hommage : « Il était capable de transformer un film moyen en un film à voir absolument, un bon film en art, et un très bon film en légende. »

:pensive:

Impossible de faire un choix face à une production tout à la fois si pléthorique, diverse, et mythique…

Mais pour jouer le jeu :

  • Celle à laquelle d’habitude je pense « par défaut » quand je pense « Morricone » :
  • Celle à laquelle j’ai pensé ce matin en apprenant son décès :
  • Celle que je réécoute, là, maintenant, tout de suite :
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Ouais, difficile. J’ai toujours bien aimé « il était une fois la Révolution », et le mythique, celui qui m’a fait retenir tout petit le nom Morricone : « il était une fois dans l’Ouest » (merci Papa, merci Maman).

J’ai une petite larmichette, tant sa musique pouvait (peut !!!) faire passer des émotions.

Bon, ben le moteur sonore de mon PC a rendu l’âme lui aussi… La mort du maestro a dû lui fourre un sacré coup… Du coup, je ne sais pas si les vidéos que j’ai sélectionnées sont les bonnes ! Je vais tenter un redémarrage…

Tori.

Bon, ça remarche… Voici ce que je voulais poster :

Mes premières rencontres avec il maestro, c’était par ça :

et sa variante :

(Les deux versions : ma mère était une fan de Joan Baez, mon père de Georges Moustaki)

Et, à la télé, ça :

Euh, pardon, ça :

Tori.

Ma première fois fut. Même maintenant quand je l’entends, ça me donne envie de voir le film.

La meilleure pour moi c’est bien évidemment Ectasy of Gold. et la version live dans Metallica Through the never avec la foule reprenant les choeur, ça me file des frissons à chaque fois.

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Mon père avait acheté un 33 tours des musiques de western (ça a longtemps été le seul disque de musique de films à la maison) dont les musiques avaient été composées par Morricone.

C’était celui-là :

image

En fait, il y avait aussi de la musique de films de guerre (la Bataille d’Alger) ou de polar (le Carnaval des truands) puis il y avait cette musique là :

Elle a servi de générique à une émission littéraire avec les petits bonhomme de Folon en animation…

Il y avait cette musique qui tranchait complètement avec toutes les autres :

Un film que je n’ai jamais vu.

Bon, après, on a tous une de ses musiques en tête, qui le Casse, qui Pour une poignée de dollars, qui Barbe-Bleue (!), qui la Chose… Morricone a habillé tous les genres de films.

Personnellement, j’aime beaucoup celle-ci (je crois que le film n’est même pas sorti en France), Come Maddalena :

La plus émouvante, tirée de mon Sergio Leone préféré :

Et, enfin, sûrement une de mes BO préférée, celle qui te met la pêche dès le matin :

Et si les compositeurs de cette BO ( Jean-Sébastien Vermalle et Thomas Cappeau) ne sont pas des groupies de Morricone, alors qui l’est ?

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Gnaaa, je l’ai aussi!
Des heures et des heures d’écoute (alors que je n’avais encore vu aucun film)
Keupaing!!
Mes parents me racontaient que petit j’adorais mettre l’Homme à l’harmonica, et ça me faisait chialer… Aucun souvenir. Mais cette zique me file toujours les poils.

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J’en ai profité pour regarder le Carnaval des Truands, avec cette zique que je connaissais depuis tout gosse grâce à ce disque, mais que je n’avais encore jamais vu.

Un bon film de casse, comme quoi Ocean’s Eleven n’a rien inventé, et même si le recrutement manque un petit peu de panache, les twists finaux sont intéressants et le casse est vraiment tendu.
Intéressant.

Ocean’s eleven est un remake, si on parle du même…

Et une belle merde.

Jim

Oh bah non

Ah purée.
Si c’est un film de casting, les acteurs ne brillent pas.
Si c’est un film de braquage, l’astuce est facilement et très tôt devinable.

La vieille version du Rat Pack n’est pas un chef-d’œuvre, mais pour le coup les acteurs ont vraiment un terreau sur lequel faire des étincelles sans cabotiner, et la fin est splendide. Un brin devinable, mais au tout dernier moment et l’effet reste percutant.
Nettement meilleur que le remake.

Jim

Je ne le connais pas, celui-ci !

Très sympathique. Un peu long (je crois que c’est le personnage de Dean Martin qui a des déboires avec sa mère, et ça prend un temps fou à se mettre en place), mais c’est vraiment chouette, ces décalages entre leur image de macho et leur vie réelle. Et la fin, quoi !

Jim

Voilà un avis tranché.
Je ne suis pas aussi sévère, ce film m’a bien diverti même si on sent la formule bien rôdé.
Quant à l’Inconnu de Las Vegas (titre de l’original en VF) hé bien… Je l’ai vu mais je n’en garde aucun souvenir à part qu’il y avait The Voice, Sammy Davis Jr et Dean Martin. Je vois juste des scènes nocturnes avec des éclats de lumières vives au néon et des mecs qui doivent finir gros jean et partent à pied… En fait, j’en suis même pas sûr. Dans tous les films de braquage de l’époque, invariablement, un hasard malheureux prive les voleurs de leur larcin, morale oblige (et c’est valables pour Topkapi, Mélodie en sous-sol, le Cercle rouge, Gambit, L’or se barre, le Carnaval des truands, le Casse…) En fait, les meilleurs caper movies, pour moi, c’est les épisodes de Mission Impossible (ceux des années 60, quand il y a trop de technologie, je me sens invalidé.)

Même encore aujourd’hui j’ai l’impression. J’ai pas souvenir de film de ce genre où les protagoniste réussissent. Et si c’est le cas c’est face à des gens qui sont eux même pas des anges.

Je parlais de la version avec Georges Clooney.
Je ne connaissais même pas cette version avec Sinatra.
En fait, la comparaison était juste là pour, dans le Carnaval des Truands, l’histoire d’un type qui a mis des années à mettre au point un casse, qui a besoin d’acolytes pour l’accomplir, avec une première partie concernant le recrutement, puis la préparation, puis le casse proprement dit, avec dans le dénouement un triple twist final.
La scène dans le coffre a le mérite de tenir en haleine avec 0 dialogue pendant 20 min.