Sur ce type de premiers films d’une franchise (exposant les « origines » du perso), les réals font souvent le choix d’une très longue exposition (dans le « Superman » de Donner, dans le « Spider-Man » de Raimi, dans le « Batman Begins » de Nolan…), c’est à peu près inévitable.
Seul Tim Burton y coupe dans son premier « Batman ». Mais c’est peut-être aussi parce qu’il n’avait pas envie de parler de Batman…
[quote=« Photonik »]Sur ce type de premiers films d’une franchise (exposant les « origines » du perso), les réals font souvent le choix d’une très longue exposition (dans le « Superman » de Donner, dans le « Spider-Man » de Raimi, dans le « Batman Begins » de Nolan…), c’est à peu près inévitable.
Seul Tim Burton y coupe dans son premier « Batman ». Mais c’est peut-être aussi parce qu’il n’avait pas envie de parler de Batman…[/quote]
Cela tient sans doute également au fait que le récit des « origines » a déjà fait ses preuves auparavant, dans d’autres genres, et qu’il correspond souvent à merveille à la structure narrative en 3 actes chère à Hollywood.
Quant au Batman de Burton, on pourrait dire qu’il est fidèle aux premières aventures du Chevalier Noir : il avait fallu plusieurs numéros avant que Bob Kane et Bill Finger ne ponde une origine à leur super-héros (« Ah, oui, au fait, les enfants, si Bruce Wayne se déguise en chauve-souris géante pour projeter des criminels dans des cuves de produits chimiques ou pour leur briser la nuque, c’est parce que ses parents sont morts »). L’origine n’est donc, dans ce cas-ci, pas indispensable au personnage (il a fonctionné plusieurs mois sans).
Il y a effectivement cette volonté de donner des origines à tout. Les personnages d’horreur classiques, dans les remakes récents, ont eu droit à des origines, comme s’il fallait donner une explication au mal. D’ailleurs, c’est troublant, ça, l’idée que le méchant doit avoir souffert pour devenir le mal. Il y a un déterminisme imposé qui participe de la glamorisation du méchant qui m’ennuie un peu, quand même…
Dans le genre, le Solomon Kane récent faisait carton plein, à filer une origine à un personnage dont une de ses caractéristiques était qu’il n’en avait pas, qu’il était juste dingue et fanatique sans qu’on sache pourquoi, à part que l’époque voulait ça.
Je pense aussi à deux polars américains réalisés par des français, Hostage de Florent-Emilio Siri ou Assaut sur le Central 13 de Jean-François Richet, où on est obligé de passer par la case « traumatisme » du héros. Le traumatisme remplace l’origine, mais c’est le même principe, faut qu’on donne un passé douloureux et un événement fondateur au héros. Ce qui n’est pas du tout une obligation, quand même…
[quote=« Jim Lainé »]Je pense aussi à deux polars américains réalisés par des français, Hostage de Florent-Emilio Siri ou Assaut sur le Central 13 de Jean-François Richet, où on est obligé de passer par la case « traumatisme » du héros. Le traumatisme remplace l’origine, mais c’est le même principe, faut qu’on donne un passé douloureux et un événement fondateur au héros. Ce qui n’est pas du tout une obligation, quand même…
Jim[/quote]
On peut remonter plus loins, au début des années 80 's, dans le genre polar musclé on retrouve Marin Riggs, le héros de L’arme Fatale à qui on a aussi donné un passé plus que douloureux pour expliquer son côté chien fou.
[quote=« Jim Lainé »]Je pense aussi à deux polars américains réalisés par des français, Hostage de Florent-Emilio Siri ou Assaut sur le Central 13 de Jean-François Richet, où on est obligé de passer par la case « traumatisme » du héros. Le traumatisme remplace l’origine, mais c’est le même principe, faut qu’on donne un passé douloureux et un événement fondateur au héros. Ce qui n’est pas du tout une obligation, quand même…
Jim[/quote]
Je suis bien d’accord, mais j’ai peur que ce ne soit pas près de s’arranger ; je pense à une inflation récente de « …Begins » : Hannibal Lecter, Michael Myers (tu faisais référence au Halloween de Rob Zombie, je pense, tout à l’heure) et j’en passe…
Je pense que les auteurs actuels (pas tous, hein) pensent que ce genre d’éléments scénaristiques comme une plus-value sans voir que tout ça tourne surtout au gros clicheton.
de Florent-Emilio Siri ou Assaut sur le Central 13 de Jean-François Richet, où on est obligé de passer par la case « traumatisme » du héros. Le traumatisme remplace l’origine, mais c’est le même principe, faut qu’on donne un passé douloureux et un événement fondateur au héros. Ce qui n’est pas du tout une obligation, quand même…
On peut remonter plus loins, au début des années 80 's, dans le genre polar musclé on retrouve Marin Riggs, le héros de L’arme Fatale à qui on a aussi donné un passé plus que douloureux pour expliquer son côté chien fou.[/quote]
Oui.
À l’époque, ceci dit, ça faisait un peu plus original.
Harry Callahan aussi a un passé douloureux, mais les scénaristes ont eu l’intelligence d’en limiter l’exploration à deux trois dialogues, ce qui permet de valider le personnage sans tomber dans le pathos.
Et dans la séries des Lethal Weapon, on a bien vu qu’une fois que le passé de Riggs est « résolu », le personnage devient très banal.
de Florent-Emilio Siri ou Assaut sur le Central 13 de Jean-François Richet, où on est obligé de passer par la case « traumatisme » du héros. Le traumatisme remplace l’origine, mais c’est le même principe, faut qu’on donne un passé douloureux et un événement fondateur au héros. Ce qui n’est pas du tout une obligation, quand même…
On peut remonter plus loins, au début des années 80 's, dans le genre polar musclé on retrouve Marin Riggs, le héros de L’arme Fatale à qui on a aussi donné un passé plus que douloureux pour expliquer son côté chien fou.
Oui.
À l’époque, ceci dit, ça faisait un peu plus original.
Harry Callahan aussi a un passé douloureux, mais les scénaristes ont eu l’intelligence d’en limiter l’exploration à deux trois dialogues, ce qui permet de valider le personnage sans tomber dans le pathos.
Et dans la séries des Lethal Weapon, on a bien vu qu’une fois que le passé de Riggs est « résolu », le personnage devient très banal.
Jim[/quote]
C’est pour ça que je m’arrête au 2nd épisode. Sans compter la perte de vitesse et la perte de qualité dès l’épisode 3. D’ailleurs, Shane Black, le scénariste, voulait que Riggs meure à la fin du 2 ( une fois son passé résolu justement) et pas qu’il s’en sorte en faisant des blagues malgré des blessures atroces et une ou deux balles bien placée dans le buffet.
[quote=« charlie 95 »]Allez allez amis comicophiles, on respire un grand coup et on garde son énergie pour le film
Je ne sais pas si ça a déjà été dit mais le film est projeté en avant-première samedi 21 au grand Rex au terme d’un marathon de projection de 6 films pré-Avengers ( en gros ça commence le matin et se termine le soir vers 22h30 avec la projection d’Avengers )[/quote]
Voilà le programme officiel :
*Programme de la Journée / Nuit:
8H30 Ouverture des portes
9h30 Iron Man
11h35 Pause
11h50 Hulk
13h45 Pause Déjeuner
14h45 Iron man 2
16h45 Pause + Distribution des lunettes 3D
17h15 Thor 3D
19h20 Pause
19h35 Captain America 3D
21h40 Pause Diner
22h40 Avant premiere Française Avengers 3D
00h40 Fin
Tous les films seront projetés en VOST, sur écran Grand Large.*
La seule info qui change, c’est que les films seront projetés en 2D, pas en 3D.
Quant à Sébastien Carletti et moi, nous ferons une dédicace pour Nos Années Strange, à 21h40, entre Captain America et Avengers.
Il y aura des exemplaires à acheter pour les gens qui n’ont pas encore le bouquin et qui le veulent, mais ceux qui l’ont déjà et qui veulent juste une dédicace pourront venir avec, hein !
Il manque pas Hulk 2 dans l’ensemble de la projection, charlie85 dit qu’il y aura 6 films pré-avengers, mais sans le deuxième hulk ça n’en fait que 5?!!
Du coup il faut changer le programme et faire débuter la journée à 5Heures du mat
Le Hulk de Ang Lee ne compte pas…ce n’est pas un film Marvel Studios ! C’est vrai qu’ils auraient peut-être du écrire « L’incroyable Hulk » dans le programme…