C’est officiel : Lady Gaga sera Harleen Quinzel/Harley Quinn dans Joker : Folie à deux, la suite du succès de 2019 avec Joaquin Phoenix.
La sortie a été fixée au 4 octobre 2024.
C’est officiel : Lady Gaga sera Harleen Quinzel/Harley Quinn dans Joker : Folie à deux, la suite du succès de 2019 avec Joaquin Phoenix.
La sortie a été fixée au 4 octobre 2024.
« nan mais c’est un super film, c’est pas comme ces conneries de marvel, là c’est un vrai AUTEUR, c’est un film unique, il y aura pas de suite »
mouhahahaha. Une bonne grosse merde en prévision
(ca va être super le trip avec le duo, je sens déjà la subtilité du propos féministe. La subtilité d’une otarie bourrée à la bière)
(voila j’ai déversé ma bile sur ce caca a venir. Je vous laisse tranquille mais soyez sans crainte, ca sera une grosse merde)
Harley Gaga et Joaker ?
Au moins, quand tu n’aimes pas, c’est clair.
Tu réussis même à l’analyser avant sa sortie.
Moi qui n’ai pas détesté le film comme Lord (je trouve que le film est très confus politiquement, et surtout qu’il ne supporte pas, ou très mal, une deuxième vision ; par ailleurs je lui trouve des qualités, au rang desquelles l’interprétation de Phoenix), je suis assez d’accord avec son agacement sur le « promis, on en fait un en mode one-shot, dégagé de toute continuité, etc. » (et je trouve l’idée très séduisante en fait) ; et en fait, par l’odeur du milliard alléché, on te refait une franchise là-dessus.
C’est un peu naze comme démarche.
Les promesses, hein.
Je crois que je (ou un autre) l’annonçais dès la promesse évoquée.
Warner.
Jim
Mais tellement logique quand tu grattes le vernis « film d’Oteur » et que tu comprends que c’est un produit marketing au même titre que les films Marvel. La différence est qu’il touche un autre public (a qui on ne la fait pas avec ces conneries de machine Hollywoodienne)
Alors précisions : je le déteste
Ca me semble assez évident que la suite d’un gros succès avec le même acteur, le même réal et un actrice dans le même mood va pas tout d’un coup devenir un truc différent du 1er.
C’est le Graphic Novel du cinéma ?
Vous me faites rire, les gars.
Vous découvrez le concept de la machine à cash avec Joker et sa suite ?
Des films qui n’étaient destinés qu’à être des one-shots et qui connaissent d’autres opus, faut vraiment vous faire la liste ?
L’étiquette « film d’auteur », c’est surtout la critique qui en a fait des caisses là-dessus. Vous êtes perméables à ce point ? On s’en fout de ce que dit la presse, voire le réalisateur du film qui, s’il l’a fait, serait loin d’être le premier à péter plus haut que son cul. Sauf que je n’ai pas trouvé Philipps puant sur ce point. Du tout.
De plus, il a freiné les ardeurs du studio un moment, sans doute pour garder la main sur sa création (hé oui, ça s’appelle comme ça, même pour ceux qui la détestent).
Je veux bien que l’on trouve des défauts à un film. Je le fais souvent.
En revanche, le mot « détester », je ne l’utilise que très rarement. Et quand je le fais, c’est davantage une façon de parler qu’une conviction profonde.
Honnêtement, je ne pige pas grand chose à l’ensemble des retours négatifs sur le film.
Encore plus quand certains d’entre vous réussissent à trouver des qualités au dernier Thor.
Vous avez mal à votre Joker ? Faut s’en remettre.
Ce n’est qu’un film ni pourri ni exceptionnel, qui ne mérite qu’on tape dessus à boulets rouges.
Faites-vous un lavement avec Venom 2 et ça ira mieux.
On parle parfois des énervés qui s’expriment sur les réseaux sociaux et tapent sur tout ce qui bouge. À quelques nuances près - vous valez mieux que ça, et je le dis sans flagornerie - je ne vous trouve pas high level quand vous vous exprimez sur ce film.
Je ne suis pas un spécialiste de la nuance. Si je trouve que vous en manquez, imaginez le tableau (je ne parle pas pour toi, Photonik).
Et quand on juge un film avant sa sortie, on a tort, point barre.
Surtout quand on en sait aussi peu.
Ils ont pourtant été explicité un paquet de fois et le dernier Thor est lui aussi nul, mais dans un autre genre. Je trouve que Thor à l’avantage de ne pas se prendre pour ce qu’il n’est pas.
J ai vérifié si j avais posté sur le sujet pour voir si je prenais le boulet de canon.
Ouf
Nan ca va je crois que j’ai assez d’expérience en la matière, plusieurs mois avant la sortie du film, je pointais déjà ses paradoxes. Ce qui me fait rire par contre (je pense que c’est assez explicite dans mon premier message) c’est tout ces gus qui affirmait tranquillement que le film était en dehors de ce système et dont les faits leur donne tort. Toi aussi d’ailleurs, j’ai relu le sujet sur le film et tu m’affirmais que le film n’était pas pensé comme une machine, ravi que tu ai revu ton jugement.
Je ne vois pas en quoi c’est être perméable que d’aborder et de critiquer le film sous l’angle soutenu majoritairement.
(surtout la critique ? Non pas vraiment)
Moi pas. Il y a des choses que je déteste, il y a des gens que je déteste également au point que je risquerais pas d’être le premier a enlever la corde qu’ils pourraient un jour avoir au cou. A partir du moment qu’on accepte sans problème d’adorer et d’aimer sans condition des gens ou des oeuvres, je pense que le sentiment inverse est possible. Et donc ouais je déteste ce film, il y en a peu que je déteste mais lui fait parmi du lot. Je vois vraiment pas ce qui pose souci vis à vis de ce sentiment surtout que, contrairement à ce que tu penses, la nuance j’en ai eu, j’ai développé mon avis assez longuement sur le film, tu m’a même répondu plusieurs fois sur ce sujet. Je me permet dès lors d’un ou deux messages un peu cash histoire de me moquer de cette future merde. Rien qui mérite que tu perdes ton temps dans une réponse en fait.
Je ferais 3 patter et 2 je vous salue marie. Vraiment je m’en veux énormément
(sinon, emploi du futur = prédiction, non un jugement définitif)
(mais bon quand on lance une balle dans les même conditions que la précédente, elle prend rarement le trajet opposé de la première)
Ah tiens, je reviens sur ce point, il me paraît intéressant.
Oui, je suis bien d’accord, la critique en a fait des caisses là-dessus, pas de doute. Et certains ont dû se sentir bien cons en essayant d’appliquer à « l’oeuvre » de Phillips le prisme de la lecture « auteurisante » justement, et essayer de repérer dans « Retour à la fac » (!!) et les « Very Bad Trip » (!!!) les germes de sa pensée d’auteur… Bref.
Si « Joker » est bien un film d’auteur (mais comme « film de genre », le terme est trop flou/réversible pour qu’on puisse l’accoler comme un tampon AOC à quelque film que ce soit), j’en accorderais plutôt la paternité à Phoenix, qui porte le film sur ses épaules (et semble être à l’origine, à ce que j’ai compris, des meilleures idées du film, comme faire de son personnage une sorte de papillon qui sort de sa chrysalide, images très parlantes à l’appui), bien plus que Phillips et sa réalisation assez impersonnelle, quoique techniquement compétente.
Après, pour les gens qui suivent l’actualité du cinéma et parlent des projets en amont comme on le fait ici, un film c’est aussi une promesse (pas au sens où elle engage, au sens où elle fait espérer). Et s’il n’est pas question de « trahison » évidemment, il est quand même un peu navrant de voir le projet s’écarter de ce qui faisait très précisément sa spécificité.
Mais je te rassure, Sylvain, je vais m’en remettre. Je n’ai pas si mal que ça à mon Joker.
Sur les réactions « épidermiques » que le film avait pu susciter (celle de Lord en est une, mais moi qui suis les podcasts de l’équipe de Capture Mag, j’avais été surpris par la violence de leur réaction au film) par rapport à un « Thor 4 » par exemple, je ne suis guère surpris ; le film s’aventure quand même sur un territoire nettement plus idéologique/politique, il est logique qu’il soulève des questionnements plus « remuants » que de savoir si Christian Bale fait un bon Gorr ou si Hemsworth en ferait pas un peu trop des caisses.
Et si « Joker » pose une problématique intéressante, c’est bien celle-là. En une période où les repères politiques sont considérablement brouillés (où les lignes bougent pourrait-on dire), contribue-t-il à la confusion ou éclaire-t-il sur la situation ? Probablement qu’il avait pour ambition la deuxième option, et qu’il se retrouve à renforcer la première… En cela, je comprends qu’il puisse susciter de la colère.
Je me rappelle d’un article de Slate (je crois) qui abordait le truc et tentait de faire rentrer un carré dans un rond. Parce que je pense qu’on oublie une donnée importante, à savoir la médiocrité du travail de Philips. Very Bad Trip c’est quand même, pour reprendre une discussion récente avec le compère Mallrat, un film à pitch qui ne dépasse jamais cela (et je me permet de penser que le pitch est en soi assez naze notamment quand le générique de fin te montre ce qu’il s’est passé dans la nuit même).
Ce qui est fascinant c’est qu’on a, au même moment, un autre cas d’un réalisateur de comédie américaine à succès qui est aujourd’hui reconnu par une large portion du public et de la critique comme auteur de film via des films « sérieux » : Adam McKay. Mais la différence c’est qu’on voit bien les similarité entre Anchorman et The Big Short et que ces films sont dans l’ensemble d’une grande qualité.
Tout à fait ; j’abhorre les « Very Bad Trip » par exemple, même si je ne déteste pas « Retour à la fac »… mais faut être sacrément clairvoyant pour détecter là les bases d’une filmo passionnante en devenir.
Après, des réalisateurs nuls/pas passionnants qui pondent un ou deux très bons (voire excellents) films dans leur corpus, il y en a aussi, et ça aurait très bien pu être le cas de Phillips avec « Joker ». Mais de là à réviser tout son corpus en détectant les « germes » de son discours/propos (honnêtement, et pourtant j’aimais beaucoup l’équipe de l’époque, les Cahiers du Cinéma qui ont beaucoup soutenu le film étaient un peu à deux doigts de ça, quand même… quelques années après, le film a complètement disparu de leurs radars), il y a un pas, que je ne franchirai pas.
Peut on avoir le lien ?
Merci beaucoup
Ce n’est pas tant que je le voyais comme un film d’auteur, que je le voyais traité sous un angle différent de la prod super-héroïque Marvel, par exemple. Et ça, ça m’intéresse vraiment.
C’est pourquoi j’ai en partie aimé. Ce n’était pas un « formula film ». C’est un objet en soi, avec une approche qui lui est propre, même s’il pioche dans Taxi Driver et quelques autres films.
Mais il a dix fois plus d’identité que Black Panther.
Le discours politique et social du film…
Sérieusement, faut pas trop en demander. Attendre du Joker - qui reste du domaine du divertissement - qu’il éclaire les masses sur l’époque que l’on traverse, c’est collé sur le film des des questions de fond alors qu’il n’est pas fait pour y répondre. C’est un problème de discernement du spectateur ou de la critique.
La pauvreté, le rejet social, l’exclusion peuvent servir de décor sans pour autant être un message politique. Je n’ai clairement pas vu le film sous cette angle. pas une seconde. Le « Kill the Rich », ça m’étonnerait que Phillips adhère au concept. De la même manière que l’adaptateur de Dexter ne doit pas secrètement rêver que, dans la vraie vie, un serial killer en tue d’autres pour bien gérer ses pulsions homicides.
Un auteur n’est jamais son sujet, sauf s’il s’en réclame.
Après, que les gens s’attachent à voir dans une fiction le reflet de leur(s) souffrance(s), ça peut se comprendre. Mais le film n’apporte aucune solution à la chose. Il s’en sert juste pour modeler son personnage. C’est un réalisateur de mainstream, pas un sociologue ou un politique.
Sur la perméabilité, ta réponse ne correspond pas au point que je soulève, Lord.
Quand à un message « un peu cash », relis-toi. « Une bonne grosse merde », « un caca »… M’ouaif…
Sur un film dont je répète qu’il n’est pas sorti. Ce n’est pas être cash, ça. C’est déverser son dégoût d’un truc qui n’existe pas.
Et c’est un mec cash - parfois trop - qui te le dit.
Bref. Joker, je l’ai vu trois/quatre fois. Avec en tête vos retours. Et chaque, je me fais la même réflexion : « pourquoi balancer une telle charge sur ce long métrage-là ? ».
Vous pourrez me l’expliquer en long, en large et en travers que je ne pigerai pas. Parce que je n’y projette pas ce que vous y projeter.
En plus, pareil que pour Thor. Joker, on est allé le voir en famille, avec chacun sa sensibilité. Et on est tous les trois plutôt sortis contents de l’avoir vu. Avec un regard critique.