Jamais vu ces dessins animés.
Pas bien !
Jamais vu ces dessins animés.
Pas bien !
Fichtre
Ça va loin quand même
Deux joyaux de la TV des 90’s (quand bien même la seconde moitié de cette décennie correspond aussi au début du déclin des Simpsons, à peu près dix ans après leurs débuts dans le Tracy Ullman Show et alors que la concurrence commence à se faire plus rude avec l’arrivée de South Park & Cie).
Ben, je suis lucide.
De nous deux, je suis le plus radical dans mes propos.
Parfois, ça t’énerve ou ça t’exaspère. Voire tu penses que je te prends de haut.
Alors que non. Je suis juste têtu et moqueur (sans méchanceté… mais faut me connaître, et faut avoir l’humeur pour l’accepter… une humeur que je n’ai pas moi-même par moments, même si j’ai bien progressé depuis SuperPouvoir où je me braquais facilement).
Et pour me convaincre d’un truc en lequel je ne crois pas, faut se lever tôt.
Photonik, on est suffisamment instruit de la chose cinématographique pour ne pas se laisser piéger par les propos d’un tel ou d’un autre. Même ceux d’un réalisateur.
Edit : je croyais que je répondais à Kab.
Oui.
Mais ce qui compte au final, c’est le résultat.
Qu’un film repose sur une ou plusieurs influences visibles, ça n’empêche pas que personne n’est dupe, pas même Philipps, sur ce qui fait de Taxi Driver un film historique et du Joker un divertissement bankable mais pas inoubliable.
La comparaison est inévitable. Mais la mettre en tête de liste, c’est un peu limite vu les analyses dont toi ou Lord et d’autres vous êtes capables.
Passé à côté.
J ai vu les films par contre.
No limit.
Moi aussi je t’aime.
Non, mais il le voulait, pour moi c’est flagrant. J’ai vraiment eu la sensation en voyant le film que tout criait, regardé, je fais le nouveau Taxi Driver. J’utilise un personnage torturé…
Mon problème avec ça, c’est que t’enlève le nom Joker, ça fonctionne pareil, et ça ressemble à Taxi Driver encore plus. Du coup pourquoi mettre Joker si ce n’est pas pour tiré partit de son essence (au moins l’une d’entre elle).
Jaloux
Je ne t’en veux jamais pour autant.
Ahahahahah
Pareil. Vu cette semaine et il est cousu de fil blanc.
Cela étant dit, il met en avant des attitudes masculines réalistes et des ressentis légitimes. Surtout dans la deuxième partie. Et faire ca au début des années 90, dans le contexte, je peux comprendre l’angouement.
L actrice en petite culotte fut très marquante, cela dit.
Et première apparition de notre cher brad, non ?
Oh non, il a joué dans « Dallas » bien avant ça.
Là-dessus, je te donne raison, oui. Car comme disait l’ami Fritz Lang : « un cinéaste ne devrait pas parler. Un cinéaste devrait se contenter de faire des films ».
Mais qu’est-ce donc ?
Attention On va se faire Chier ?
Appellation d’origine contrôlé.
Ca je connais très bien. C’est un peu mon taff. On dit même AOP maintenant.
Mais pas dans le milieu du cinéma, je ne vois pas ce que c’est.
Origine, auteur, pas impersonnel studio, qualité.
Hé hé.
Le débat sur l’étiquette « cinéma d’auteur » est intéressant, oui. Comme tu le signales par ta boutade, c’est souvent synonyme de « film chiant ». Ou « d’art et d’essai », ce qui revient un peu au même pour certains.
A l’origine, cette étiquette promue par les Cahiers du cinéma à leurs débuts (années 50, donc) avait pour but de mettre « en pratique » dans la critique de l’époque la maxime célèbre de Capra : « one movie, one man ». L’idée qu’un film est le fruit d’une vision, et pas d’un système industriel. Et souvent, cette idée ne se confondait pas avec l’idée de l’auteur un peu plus communément admise aujourd’hui, le réalisateur qui est aussi l’auteur de son scénario. Pour les Cahiers de l’époque, ça c’était un détail, que le scénario soit écrit par un tiers. L’idée, c’était qu’un cinéaste avait une patte, et qu’elle se repérait de films en films, ce qui en fait un auteur ; ça peut sembler étonnant, mais l’idée n’était pas du tout courante durant les premières décennies de l’histoire du cinéma. Le réalisateur, dans les années 20, était considéré comme un intervenant comme les autres…
Cette idée s’oppose à celle d’un cinéma « de genre », ou « d’exploitation », fruit d’un système industriel (comprendre : commercial), où la vision potentielle d’un auteur est dilué dans le système au service duquel il travaille, et où le rôle du producteur est plus prégnant (il peut avoir le dernier mot contre le réal’, par exemple, puisqu’on parlait récemment de « director’s cut »).
Maintenant, si on creuse un peu tout ça, on se rend compte que ces définitions peut-être utile à un moment donné pour promouvoir tel ou tel type de cinéma se heurte à d’énormes problèmes.
Hitchcock et Hawks, les auteurs par excellence pour les Cahiers (on parlait même à l’époque des « hitchcocko-hawkiens » pour décrire une certaine tendance de la critique, versant Eric Rohmer par exmple), travaillait bel et bien dans un système, collaboraient aux scénarios mais n’en étaient pas les seuls auteurs, loin de là, et surtout n’avaient pas le « director’s cut ».
Et que faire du cas d’un John Carpenter, fermement arrimé au cinéma de genre, et pourtant indéniablement un auteur (plus personne ne doute de ça aujourd’hui) ?
Et Todd Phillips, qui écrit ses scénarios (qui a écrit celui de « Joker » en tout cas), est-ce un auteur ? Y a-t-il un lien entre « Retour à la fac », « Very Bad Trip 3 » et « Joker » ? (spoiler alert : je pense que oui )
Ces question d’appellation sont fort complexes, et finalement très peu adaptées aux tentatives de généralisation. Il n’y a finalement que le cas par cas qui vaille.
J ai fait plus court.