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Enfilez votre combinaison anti-radiation et aiguisez votre épée, le nouveau Plein de Super débarque et s’annonce tout simplement atomique

En effet dans cette nouvelle émission on revient sur la trop, mais alors vraiment trop, méconnue mini-série Sword of the Atom publiée en 1983 chez DC Comics. Écrite par Jan Strnad et dessiné par l’immense Gil Kane, Sword of the Atom sort Ray Palmer de ses aventures science-fictionnelles pour le plonger dans un univers d’heroic-fantasy à base de jungles menaçantes, de cités perdues, de créatures impitoyables, de peuple à sauver, de tyrans à renverser et de princesse combattante.

Pourquoi cette mini-série se doit d’être lue ? En quoi préfigure t-elle les refontes à venir chez DC Comics ? Comment la méthode Marvel fut t-elle appliquée ici ? Pourquoi est-ce le meilleur boulot de Gil Kane ? Qui a laissé entrée Pat Broderick (Faute avouée, à moitié pardonnée) ?

Et encore bien d’autres questions auxquelles nous allons répondre tout en prenant le temps de revenir sur ces moments où des séries et des personnages ont changés de direction pour le meilleur et pour le pire.

Le Plein de Super #5 : Sword of the Atom, une émission bénie par Crom !

La réponse à cette question va vous surprendre !

Et vous la trouverez dans le 1er épisode de Avengers Rassemblement, votre nouveau podcast. Déjà cinq émission et Le Plein de Super donne naissance à son spin-off.

Il fallait bien une série d’émission pour parler d’une des meilleures (et, osons le dire, la meilleure) période de la série Avengers à savoir celle écrite par Roger Stern.

Dans ce premier épisode, nos trois palatins vont s’attarder sur The Amazing Spider-Man annual #16 et Avengers #227 qui voit donc arriver le scénariste de Hulk, Doctor Strange, Captain America et Spider-Man sur le titre mais également et surtout le personnage de Monica Rambeau alias Captain Marvel qui après une aventure avec le Tisseur va intégrer la célèbre équipe de super-héros alors qu’un de leur membre les plus émérites est en prison.

Décidément, les transports en commun sont souvent l’occasion de charmantes rencontres, pour Peter Parker…

Jim

Faut dire que c’est moins compliqué que de rencontrer quelqu’un en voltigeant entre des immeubles

Pourtant…

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Jim

C’est le week-end. Met ta cape et ton masque, on part pour Gotham !

Pour cette sixième émission du Plein de super, notre trio palatin repart en 1980 pour parler de la légende inconnue de l’homme chauve-souris : The Untold Legend of Batman par Len Wein, Jim Aparo et John Byrne

Dans les trois épisodes qui forment cette saga, Batman est menacé par un inconnu qui semble connaître tous ses secrets. Dans son enquête pour découvrir qui est derrière tout cela, le chevalier noir va croiser une multitude d’amis et d’ennemis, l’occasion pour le lecteur d’assister à une remise au propre du passé de Batman, de ses alliés et de Gotham.

Pourquoi cette mini-série est bien ? En quoi préfigure t-elle Crisis on Infinite Earths et les refontes à venir de Superman et Wonder Woman ? Qui se cache derrière cette menace ? Pourquoi les épisodes résumés de John Byrne sont mieux que les épisodes originaux ? Quel est le meilleur Batman de tous les temps et pourquoi est-ce celui de Jim Aparo ?

Et encore plein d’autres questions auquel on répondra tout en rendant hommage à Len Wein, l’homme sans qui l’univers des comics de Swamp Thing à Watchmen en passant par les Teen Titans et les X-Men ne serait clairement pas le même

Cool un nouveau !

J’adore cette question !

Tori.

Avengers Rassemblement #2 - L’ultime combat de Hank Pym

Dans ce nouvel épisode du meilleur (et seul) spin-off du Plein de Super, nos trois palatins reviennent avec amour sur les épisodes 228 à 230 des Vengeurs. Écrits par Roger Stern, dessinés par Al Milgrom et encrés par Brett Breeding puis Joe Sinnott, ces épisodes nous racontent le procès, la chute, l’ultime combat et la rédemption de Hank Pym alias Ant-Man/Giant-Man/Goliath/Yellow Jacket/The Wasp/Galactus/Donatello/Jack Colton/Atom… n’en jetez plus !

Qui sont ces nouveaux Maîtres du Mal ? Pourquoi Thor est quand même un peu un boulet ? Comment Roger Stern arrive à concilier brillamment procès épique et moments intimes dans le manoir des Vengeurs ? Mais putain où est Iron Man ? Pourquoi Oeil de Faucon est cool ? Pourquoi vous êtes mort à l’intérieur de vous si vous ne pleurez aux adieux entre Janet et Hank ? Et surtout comment en trois épisodes, Roger Stern s’appuie sur la continuité pour brosser un magnifique portrait de Hank Pym et lui offrir les plus beaux moments de son histoire ?

Réponses dans ce nouvel épisode de Avengers Rassemblement !

Chouette, à ecouter dans la semaine.

Thanks !

Et n’hésite pas à nous en faire un retour si tu veux

Attends. … Tu as du temps ?

Atta. On fait raisonnable maintenant et on s’en tient à maximum 1h30 de temps d’émission

Je pensais surtout au futur message de nemo …

Mon retour sera sans doute le même que précédemment : je suis toujours agréablement surpris de la qualité de la construction des épisodes et le tout sans avoir l air d y toucher.

Les intervenants ne se coupent pas trop, c est agréable également et chacun fait l effort de ne pas en rester à un j aime/j aime pas.

De lecteur à lecteur, en tout cas sur moi, on se retrouve à relire avec vous les episodes.

Très agréable, c est le maître mot pour moi.

Après le départ de Hank Pym, voici l’arrivée de Eros !

Dans ce troisième épisode d’Avengers Rassemblement, on s’attarde sur les épisodes 231 et 232 d’Avengers servant à faire le pont et le point entre deux sagas et à introduire Eros, le frère de Thanos en tant que nouveau membre des Vengeurs sous le nom de Starfox. Le tout, toujours sous le crayon d’Al Milgrom, la plume de Roger Stern et l’encre de Joe Sinnott à qui nous rendons hommage.

Comment le scénariste arrive à rendre cool Plantman ? Comment va t-il prendre le temps de modifier durablement l’équipe de super-héros de manière cohérente tout en l’inscrivant dans un passé prestigieux ? Pourquoi il faut dire non à l’alcool ? Pourquoi Eros prend le nom de Starfox ? Capitaine Malaise ça serait pas mieux ? Est-ce que Thor fait des dépassements d’honoraires ? Pourquoi même des épisodes de transitions valent mieux que dix sagas actuelles ? Quel est le nouveau costume de la Guêpe ?

Et encore tout plein de questions auxquelles ont tente de répondre tout en s’extasiant devant les batailles homériques et de la manière dont Ronald Reagan doit sa survie à une femme noire.

C’est tout cela dans le nouvel épisode de Avengers Rassemblement !

Préparez vous pour le 1er cross-overs du cycle de Roger Stern !

Dans ce quatrième épisode d’Avengers Rassemblement, on va faire un tour du coté du Baxter Building et de la Zone Négative. En effet dans les épisodes 233 d’Avengers et 256 de Fantastic Four, les deux célèbres équipes de super-héros vont devoir empêcher la destruction totale de l’univers. Cela chacune de leurs cotés et sans savoir que les copains sont dans la panade. Un cross-overs assez particuliers, écrits et dessinés par une dream team : Roger Stern et John Byrne.

Comment la noblesse des héros apparaît face à l’échec ? Comment Captain Marvel devient une membre de l’équipe à part entière ? Pourquoi la Guèpe est vraiment un excellent leader ? Pourquoi la fille Invisible est la meilleure ? Il déconne pas un peu avec son marteau Thor ? Comment les scénaristes arrivent à faire une histoire épique sans jamais faire rencontrer les équipes ? Comment le lecteur comprend toute l’histoire même s’il ne lis qu’un des deux épisode ? C’est quoi ce casque à la con que porte Reed Richards ? Pourquoi commence ici l’une des meilleures histoires de Roger Stern ? Comment Byrne est aussi à l’aise dans l’épique cosmique que dans le récit urbain ? Est-ce qu’on a pas là quelques graines qui vont germer dans Crisis on Infinite Earths de chez DC Comics ?

Et encore tout plein de question auxquelles on tente de répondre tout en revenant sur l’un des meilleurs comics de l’univers à savoir Les Quatre Fantastiques de John Byrne et en arrêtant de faire nos Statler et Waldorf pour dire du bien d’une histoire des années 2000, à savoir la grande saga Annihilation et ce qui s’ensuit.

C’est parti pour la destruction finale !

En le relisant récemment, j’ai eu la nette impression que Stern est un meilleur dialoguiste que son pote Byrne (la connection de ces deux numéros incite à la comparaison).

C’est clair.
Et plus régulier, aussi.

Jim

J’étais passé à côté de votre émission jusque-là [1], j’ai lancé hier l’épisode 3 consacré à Ultimates : quel régal sur le fond comme la forme ! Vous êtes véritablement très à l’aise sur le format, c’est très travaillé et les analyses sont plus que pertinentes. Vous replacez très bien le récit dans le contexte socio-politique de l’époque comme éditorial de Marvel, et je souscris à la plupart des points de votre grille de lecture de la série et de ses personnages, tout comme de la démarche de Mark Millar. Celui-ci se montre assez habile pour que finalement chacun voit dans son récit le point de vue qu’il a envie de projeter (critique ? moqueur ? cynique ?) de par ses propres opinions ou de ce qu’il connaît de l’auteur.

Bravo pour votre analyse de Captain America, dont la caractérisation découle d’une réflexion plus complexe que ne laisse paraître le personnage au premier abord. Le « c’est pas marqué la France » ne m’a jamais personnellement choqué, puisqu’en plus d’être dépeint comme un patriote d’obédience républicaine, il ne faut pas oublier que Steve Rogers vient tout droit de la Seconde Guerre mondiale, une époque durant laquelle beaucoup d’Américains (et pas qu’eux) considéraient les Français comme des couards ou des lâches de part les termes de l’Armistice du 22 juin 1940 qui viole les engagements pris avec les Britanniques lors de la sixième réunion du Conseil suprême interalliés du 28 mars 1940 (ne jamais négocier ni signer un armistice ou un traité sans accord mutuel) et de la collaboration avec les nazis qui s’en est suivie (mais moins pour la défaite rapide face aux forces allemandes en elle-même, contrairement à ce qu’on croit souvent).
A cela s’ajoute l’idée reçue (mais postérieure à la Libération, donc une fois que Cap est congelé) que les forces américaines et britanniques ont libéré seules un pays complice de l’occupant, dont la population appauvrie prête à commettre toutes les magouilles et compromissions possibles pour survivre.
Cette vision négative a même donné du grain à moudre aux détracteurs de la France lors de la crise diplomatique de 2003, on a prétendu outre-Atlantique que le général Patton lui-même aurait dit qu’il préférait « avoir une division allemande devant lui qu’une division française derrière » [2]. Il s’agit d’une phrase apocryphe ,qui s’appuie bien sur des commentaires positifs sur l’Allemagne qu’il a réellement émises dans des lettres où il observait leur puissance militaire et déplorait la perte d’un pays qui, dans d’autres circonstances, aurait pu être un allié de poids face au communisme menaçant aux yeux des Américains le monde à partir de 1945 ; cette déclaration élude par contre totalement la francophilie bien connue du général américain.
Pour autant, les tensions et idées reçues ressentis par les G.I. envers la population française durant la Seconde Guerre mondiale étaient bien réelles, comme en témoigne les deux célèbres guides édités par l’armée états-unienne à destination de ses troupes positionnées en France. Les soldats débarquant en Normandie en 1944 se sont vus offrir le The Pocket Guide to France [3] afin de leur donner des point de repères culturels et linguistiques auprès de la population locale. L’idée est ici clairement d’éviter les tensions, puisque les Français et leurs mœurs sont décrits plutôt positivement, on y loue les qualités de la culture du pays et de ses habitants. Seuls ombres au tableau : les dissensions chez les Français par rapport à la défaite de 1940 ou à la figure de De Gaulle, mais surtout le danger réel des espions à la solde des nazis dont le nombre n’est pas à sous-estimer. Le second ouvrage produit en 1945 se montre lui moins clément pour envers les Français, comme l’annonce d’emblée son titre 112 Gripes about the French [4], soit « 112 raisons de se plaindre des Français » ! Ce manuel est conçu en réaction à la cohabitation difficile entre les soldats américains et le peuple français, les traces des cinq ans d’occupation brutale accentuant des différences culturelles déjà très marquées au départ. Les Français sont cette fois-ci dépeint avec moins de sympathie devenant cynique, paresseux ou encore peu soucieux de leur hygiène. Les guide reste toutefois loin d’être un réquisitoire contre des Gaulois réfractaires à la bonne humeur et à l’hygiène corporelle, puisqu’il rappelle qu’il s’agit de traces laissés par l’occupation, et s’applique à rappeler les apports de la France à la culture, aux sciences et même l’histoire américaine. Toutes ces idées reçues et tensions nées de situation réelles ont laissé des traces dans le souvenirs collectif de la nation américaine, alimenté à travers le temps par des œuvres comme le livre Band of Brothers de l’historien américain Stephen Ambrose sorti en 1992, une oeuvre que le large public connaît sans doute d’avantage par son adaptation télévisuelle de 2002 produite par Steven Spielberg et Tom Hanks. Ambrose a épluché des archives et rencontré des vétérans pour suivre le cheminement de la Easy Compagny des plages normandes jusqu’au Nid d’aigle du Führer, dépeignant au passage les mentalités des combattants d’outre-Atlantique. Dans le chapitre 16 intitulé « Getting to know the enemy » (« apprendre à connaître l’ennemi »), l’auteur dresse la liste des points de vue du G.I. de base sur les différentes nationalités rencontrées sur le sol européen, et les habitants de la France sont bien sûr présents : « The rural French were sullen, slow,and ungrateful while the Parisians were rapacious, cunning, indifferent to whether they were cheating Germans or Americans. » (traduction personnelle : « Les Français de la campagne étaient mornes, mous et ingrats tandis que les Parisiens étaient de fourbes rapaces, profitant indifféremment des Allemands comme des Américains. »). Une vision des Français - que je ne me rappelle pas avoir retrouvée dans la version télévisée du récit - qui semble correspondre plutôt bien à celle de la version ultime(ment beauf) de Cap !

En revanche, on retrouve ce mauvais esprit de manière exacerbé dans les sentiments anti-français de 2003-2004, atteignant un niveau de violence assez hallucinant jusque dans des sphères inattendues. En effet, si on se rappelle encore bien chez nous du cas des « french fries » (le nom des frites aux Etats-Unis [5]) rebaptisée ironiquement « freedom fries » (les « frites de la liberté ») dans les cafétérias du Congrès américains (comme dirait l’autre, imaginerait-on le Général de Gaulle faire ça ?), mais les Américains ont également eu droit à des publicités francophobes au goût douteux comme le spot publicitaire d’une marque de poulet qui déclamait : « Don’t be a chicken like the French. Eat it. » (qu’on pourrait traduire par «Ne soyez pas comme un Français, lâche comme un poulet. Mangez-le.» [6] ) !

Je suis peut-être dans l’interprétation personnelle (voire la déformation professionnelle), puisque rien n’indique si Millar est allé jusqu’à se renseigner autant sur les mentalités des combattants américains de la Seconde Guerre mondiale (son traitement par-dessus la jambe du régime stalinien dans Superman: Red Son tend à prouver que Millar n’est pas forcément très minutieux dans ce type d’exercice), mais une moquerie de l’état d’esprit d’une partie de la population états-unienne de 2002/2003 à travers la sinistre tirade de Cap paraît probable. Il faut toutefois prendre en compte que Ultimates #1 paraît en mars 2002, ce qui signifie que la conception du personnage pour au moins les premiers épisodes date d’à minima la second moitié de l’année précédente. On peut en déduire que les sentiments anti-Français de Cap ne faisaient pas forcément partie de la nature du personnage à ses débuts, la France étant alors un acteur important des opérations militaires en Afghanistan contre Al-Qaïda et les Talibans en réponses aux attentats du 11 septembre 2001 [7], mais plutôt un témoignage des mentalités de l’histoire immédiate du pays, que Millar partage ou non ces sentiments. A ce titre, on pourrait se rappeler de la campagne promotionnelle pour le lancement de Kick-Ass où l’auteur appelait à ne pas afficher de posters pour cette série dans les comic-shops [8] ! Vu qu’il n’a (à ma connaissance) jamais proféré d’autres déclarations de ce genre à l’encontre de la France, le sens de la communication un peu roublard mâtiné d’humour potache et provocateur me semblent une bonne piste pour expliquer cette démarche (et éclairer un peu plus les intentions du scénariste quand il écrit la scène d’insulte de Captain America dans Ultimates #12). On pourrait aussi se demander si, du fait des retard de Brian Hitch sur les dessins, une sortie plus rapide de la série n’aurait peut-être pas permis d’inclure le sentiment anti-français qui n’aurait pas encore émergé aux Etats-Unis, ou en serait juste à ses débuts.

Dans votre longue et admirable analyse, je relève toutefois le même écueil rencontré systématiquement quand on parle de la tristement célèbre déclaration de Captain America : l’oublie d’une certaine case d’Ultimates #13 :

Pour les non-anglophones : Nick Fury demande a Cap d’où lui est venue l’idée de sa phrase-choc (qui semble d’ailleurs beaucoup amuser le directeur du S.H.I.E.L.D.), et Cap lui répond qu’il ne sait pas, que c’est le genre de chose stupide que l’on sort sur le moment quand on veut défoncer quelqu’un (je ne sais pas si le terme « défoncer » est le bon dans ce contexte). Je trouve que cette réplique va très bien avec la case de Steve qui dégobille après le combat présente plus tôt dans cet épisode, ces deux cas nous révèle un peu l’homme derrière l’icone, cela nous montre que la personne que Steve montre sur le théâtre des opérations ou en public n’est pas forcément celle qu’il est dans l’intimité. Ou alors faut-il comprendre que c’est un de ces moments où on « dit tout haut ce que l’on pense tout bas » ? Millar ne revient pas du tout sur cette bulle dès la case suivante, et laisse donc le lecteur libre d’interpréter comme il veut tout cela (mais je conviens que les éléments en faveur d’un Cap plus réfléchi restent maigre - peut-être plaçait-il des billes pour un développement ultérieur sur ces thématiques qui n’est jamais vraiment venu ?).

Quelques autres remarques en vrac :

  • Le côté ridicule de certaines situations virant parfois à l’humour de « sale gosse » me dérangent également, parmi les exemples que vous avez laissé de côté on pourrait penser aux déjections de Hulk qui sont collectées car il y a un risque que les pouvoirs de Kleiser lui permettraient de se reformer ! On n’est pas loin d’idées de mauvais goûts de ce genre qu’avaient déjà Millar dans The Authority, avec un super-vilain qui se vantait notamment de pouvoir faire du… caca radioactif…
  • Dans l’épisode 13, Nick Fury apprend à Cap que 18% de la population pense que l’invasion alien est une mise en scène : les fake news un peu absurdes ne datent décidemment pas d’hier !
  • La réinterprétation de certains personnages, comme Hulk, Cap ou Hank Pym, me fait un peu penser à certains remakes de séries comme par exemple The Office et ses nombreux dérivés (dont je découvre actuellement la version originelle britannique) : on prend une base, on en garde ce qu’on veut garder et on part vers des directions parfois inattendues.
  • La différence fondamentale entre Ultimates d’un côté et Ultimate Spider-Man et Ultimate X-Men de l’autre, c’est que le premier est écrit dans une logique de film blockbuster comme le soulignez bien, alors que pour les deux autres (et surtout USM) on est davantage dans celle de la série télévisée.

Je suis sur la fin de votre émission sur les plagiats et pastiches, sujet au combien passionnant sur lequel il y a tant de choes à dire, et je m’éclate toujours autant à vous entendre. Il me tarde d’écouter la suite, notamment les Avengers des 80’s qui est une période que je ne connais pas du tout et que je ne risque pas de lire dans un avenir proche (au contraire de l’Escadron Suprême dont je compte me prendre le Deluxe prévu prochainement ou les X-Men de Paul Smith dont je suis actuellement en train de récupérer les Intégrales, j’ai encore plus hâte de lire tout ça pour entendre votre avis dessus maintenant). Vite, la suite !

[1] Pourquoi ne pas créer un sujet spécifique à l’émission dans la section Club comics ?

[2] Impossible de trouver la référence exacte de cette citation, seul l’article de Wikipedia traitant des sentiments anti-Français à travers le monde indiquant sans source qu’il s’agissait d’un présentateur de Fox News.

[3] Une version numérisée de A Pocket Guide to France est disponible (en anglais), et le site de France Info en résume les grandes lignes dans cet article.

[4] Une version numérisée de 112 Gripes About the French est disponible en ligne (en anglais), et le guide a été traduit en français aux éditions Le Cherche midi en 2003 sous le titre Nos amis les français : Guide pratique à l’usage des GI’s en France, 1944-1945, en lien avec les sentiments anti-Français qui se développaient alors outre-Atlantique.

[5] L’ambassade française aux Etats-Unis se contentera de réagir à l’événement en rappelant laconiquement que les frites sont d’origine belge et non française.

[6] Un exemple cité dans un article de 2004 de Libération, mais je n’ai pas trouvé d’autres références à cette pub ni le nom de la marque sur Internet.

[7] Je n’ai d’ailleurs pas eu le temps de creuser le sujet dans mes recherches, mais il serait intéressant de voir si Mark Millar a donner des détails sur la temporalité de la création de cette série, notamment pour situer l’état d’avancement de son travail au moment des attentats du 11 septembre et évaluer à quel point ils ont pu avoir un impact sur la conception du titre.

[8] N’ayant fait qu’une recherche je n’ai pas retrouvé de référence, si quelqu’un à un lien je suis preneur !

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