Quand on a la sympathie de vouloir surcharger ma bibliothèque, je me vois mal de refuser cela. Et la période s’y prêtant bien, je me suis fait une dernière lecture citrouillée, par deux grands maîtres de la représentation de la peur.
Alors le Doc a tout dit sur les caractéristiques de ce petit roman de King, et je dois dire que pour un travail de commande, je trouve qu’il s’est bien pris au jeu. Je ne suis pas un spécialiste de l’auteur, même si j’ai lu certains de livre. On retrouve tout de même ce travail de mise en avant d’une communauté de personnes au sein d’une petite ville, les interactions entre les personnages (en tout cas, c’est une caractéristique de son écriture que j’ai lu ailleurs, mais peut être est-ce un hasard). C’est assez sympathique de retrouver des récurrences, comme si on les revoyaient de temps en temps au gré d’épisodes d’une série télé, par exemple.
Et si King a pris des libertés qui ne sont pas réalistes (et qu’importe, ça ne change rien pour l’histoire), si l’identité humaine du Loup-Garou est rapidement et facilement détectable (je n’ai pas l’impression que l’inverse soit une volonté de King) et que la construction est un peu classique, j’ai pris du plaisir à lire ce bouquin. Car King apporte des variations bienvenues dans sa construction de chaque chapitre, et le tout est assez dynamique.
Donc, une histoire de loup-garou qui ne va pas révolutionner le genre, mais qui n’en fait pas trop, et ça, c’est presque le plus agréable.
PS : Si je vous dis que les dessins de Wrightson sont magnifiques, vous me croyez ? De toute façon, elles sont au-dessus, en partie)