Comédie/aventure
Long métrage américain
Réalisé par Vincent McEveety
Scénarisé par Arthur Alsberg et Don Nelson
Avec Dean Jones, Don Knotts, Julie Sommars, Jacques Marin, Bernard Fox, Roy Kinnear, Xavier Saint Macary, Eric Braeden…
Titre original : Herbie goes to Monte Carlo
Année de production : 1977
Sorti trois ans après Le Nouvel Amour de Coccinelle, le troisième volet de la saga de l’intrépide petite Volkswagen a connu quelques changements créatifs. La réalisation a été confiée à un autre réalisateur régulier de la maison Disney, Vincent McEveety (La Cane aux Oeufs d’Or, Le Trésor de Matacumba…) succédant à Robert Stevenson, et pour le scénario le vétéran Bill Walsh a passé la main à Arthur Alsberg et Don Nelson. Devant la caméra il y a tout de même un retour puisque Dean Jones a accepté de reprendre le rôle du pilote Jim Douglas, après avoir refusé de participer au deuxième long métrage. Ce fut son dernier Disney pour le cinéma…mais il a par la suite à nouveau incarné Jim Douglas à deux reprises pour le petit écran…
L’action se déroule douze ans après les premiers exploits de Jim et de Herbie. Le pilote était à la retraite mais il a tout de même décidé de récupérer sa voiture pour se lancer dans la grande course Paris/Monte-Carlo, avec à ses côtés son nouveau mécano Wheely Applegate (plus de membre de la famille Steinmetz dans cette histoire), interprété par le grimaçant Don Knotts avec son regard exorbité. Une course qui va bien entendu être riche en rebondissements…
Jim aura en effet sur sa route plusieurs obstacles, dont un arrogant champion allemand (Eric Braeden…le futur Victor Newman des Feux de l’Amour arborait déjà sa légendaire moustache) et deux voleurs qui tenteront par tous les moyens de récupérer un diamant qu’ils ont caché dans le réservoir d’Herbie (les so british Roy Kinnear et Bernard Fox)…mais le « pire » des ennuis viendra des sentiments de leur propre voiture, Herbie tombant amoureux d’une Lancia pilotée par l’américaine Diane Darcy…
De tous les Coccinelle, La Coccinelle à Monte-Carlo reste mon préféré. L’histoire est rythmée, savoureusement rocambolesque, les courses sont moins répétitives que dans Un Amour de Coccinelle, les gags sont très amusants et le contexte est bien utilisé pour nourrir les péripéties. Le film est également très agréable à regarder en V.O., avec les accents très appuyés de Jacques Marin, Xavier Saint Macary et Gérard Jugnot qui apparaît en serveur dans un croustillant passage (Josiane Balasko fait même un caméo dans les premières minutes). Bref, un divertissement familial très réussi !
Et pour la petite histoire, Herbie (nom masculin) a été appelé Choupette (nom plus féminin) pour les deux premiers Coccinelle en V.F. Mais comme il tombe ici amoureux d’une autre voiture pilotée par une femme, les doubleurs ont décidé de le renommer Roméo, histoire certainement d’éviter un sous-entendu homosexuel. On apprend à la fin que le petit nom de cette Lancia est Giselle…Juliette en V.F. !