Ha ba c’est compliqué parce que comme je le dis je connais que Nelly et c’est dur aussi de parler des travaux d’une personne que tu apprécies énormément en tant qu’être humain et dont tu a suivi et vu l’éclosion en tant qu’artiste
Cela dit, tu as le droit de dire que tu aimes bien, tout en mettant « ton » contexte. A nous d’en faire ce qu’on en veut de ton avis
le monde est petit, décidément. mais Nelly elle est formidable, ouais
Il y a déjà deux histoires de vampires… mais dans l’ensemble, j’adore l’idée !
Bon, bah j’ai lu ça tranquillou. Et évidemment, quand tu es pris dedans, tu n’a pas envie de le lâcher. C’est très sympa à lire, parce que ça prend bien, ça fait bien monter la pression, on sent l’ascenseur émotionnel que subit l’héroïne. J’aime bien le fait que le concept de l’histoire est dit dès le début. C’est d’autant plus compliqué de tenir le lecteur, je trouve. Et pourtant, dans mon cas, c’est réussi, parce qu’on se demande quand même comment va dérouler le chemin … et si ce sera cette fin.
J’attaque la suite.
Celui-ci, je l’ai beaucoup aimé. Je pense que c’est lié au fait que je commence à comprendre le cahier des charges de ces histoires. Et aussi parce que Wiki donne beaucoup plus d’info sur Austen que sur Radcliffe (même avec toutes les précautions de rigueur concernant Wiki). Parce que dans cette histoire de Loup-Garou, on ressent exactement la manière dont a dû être la vie d’Austen au sein de cocon familiale (je précise que j’ai lu Wiki après, et qu’il n’a fait que confirmer mes intuitions … et apporter quelques clins d’œil que je n’avais évidemment pas repéré et qui sont tout aussi savoureux après coup), mais aussi, du peu que j’ai vu des adaptations ciné (et d’Orgueil et Préjugés et Zombies), l’ambiance de ses bouquins, une fois la partie fantastique retirée. Et donc, je dis chapeau à l’autrice qui m’a très agréable diverti, qui a su faire monter la mayonnaise assez tôt quand même, si bien que la boulimie a vite démarré, même si j’avais deviné assez rapidement le vilain (mais je pense que la volonté n’était pas de garder le secret très longtemps).
J’ai bien aimé le démarrage de cette histoire, et finalement, sa construction globale. Les alternances de papillonnage avec des moments extrêmement durs, mais pour mieux faire fonctionner un twist au sein de l’histoire, ce qui fait basculer le récit.
Bref, pour le moment, je me régale de l’intégration de cette touche de fantastique et d’horreur dans la vie de ces illustres autrices.
Et ça prépare également une réunion, ce que je n’ai pas précisé dans mon commentaire du dessus.
(Ah, et les clins d’oeils, y en a aussi dans celui avec Radcliffe. Merci Wiki)
Bon, là, j’ai eu plus de mal à lire. Au moins la grosse quinzaine de premières pages. Je n’ai pas aimé l’écriture que j’ai trouvé un peu plus compliquée (ou moins fluide, selon l’émetteur ou le récepteur). J’ai trouvé que l’autrice rentrait dans des détails familiaux (la vie de Shelley, on dirait les années 60 aux States, dans les milieux hippies) qui ont alourdi le récit (ou au moins certains paragraphe, je trouve. J’ai eu un peu de mal à me repérer dans le qui est qui, par moment, comme si des choses étaient évidentes, alors qu’elle ne l’était pas tant (du moins, chez moi).
Après, j’avoue que l’introduction m’a énormément surpris, de part le phrasé utilisé dans la partie Shelley (je crois que Frankenstein de Shelley n’était pas très aisé à lire), tout comme la note intermédiaire entre cette intro et le récit, signée de Lishi, qui confirme la création de cet univers, à la fois « réel » (dans le sens des célèbres autrices) et fantasmagorique. Alors, dans ce genre de cas, je ne sais jamais si c’est l’auteur qui est compliqué ou si c’est le lecteur qui n’est pas assez érudit ou « compétent » pour savoir lire. Et je le dis en toute humilité.
Bref, une fois passé cela, et que finalement le récit avance, ça va beaucoup mieux (le contexte était peut être trop long et je doute encore de son utilit, après une nuit de sommeil), et dans l’intérêt pour le récit et dans la fluidité. L’autrice a, semble-t’il si j’en crois Wiki, bien mis Shelley dans l’ambiance du moment, et j’ai beaucoup aimé les rapports qu’elle a eu avec les Italiens dans ce récit. ça m’a rappelé quelques moments de ma vie perso et j’avais l’impression de m’y retrouver dans la manière dont ils sont sympathiquement traités. ça fait presque du bien à lire et je me dis qu’on a vraiment perdu un peu de tout ça, par moment.
Cette parenthèse fermée, ce troisième récit montre bien la volonté de l’éditeur de créer une vraie ligue (et pas qu’une collection), à sa manière, sans forcément en faire de grandes héroïnes à l’américaine, car, après trois récits, même si ce sont elles qui donnent le coup de grâce, elles sont loin d’être seules (peut être Radcliffe, qui a fait la plus forte impression, mais peut être que les Vampires n’ont pas totalement les mêmes capacités dans son récit que dans notre imaginaire actuel)
Il est très bon, celui-ci (en tout cas, très à mon goût, j’ai adoré et je l’ai dévoré dans l’après-midi). Pas de fioriture, on rentre de suite dans le vif du sujet. Juste le temps de remettre les 3 héroïnes dans leur contexte de 1822 … ce qui fait qu’on a 3 héroïnes bien distinctes, que ce soit pour leur état, leurs caractères et leurs liens. C’est très intéressant, parce qu’on n’est pas dans une ligue qui part au front à la première alerte. Les personnages sont complexes, et notamment pour ce qui est de Shelley, pour qui l’autrice semble respecter son état mental. Finalement le récit précédent a bien fait de me faire fouiner un peu autour de sa vie, parce que cette histoire s’y appuie un peu. Et les quelques clins d’œil sont assez savoureux ou bien trouvés.
La fin est est pas mal, intéressante dans sa psychologie et sa philosophie (la raison de Carmilla est complètement inattendue). D’un point de vue pratique, j’ai quelques doutes sur la durée, mais là n’est pas le problème.
La construction de l’histoire est également très sympa, avec des explications qui arrivent dans la deuxième partie sur certains points. Rien n’est laissé au hasard.
Et l’univers partagé n’est pas laissé de côté, il y a toujours une référence pour enchainer.
Alors celui-ci, il n’est pas bon, il est très bon ! Il est différent des autres, tout en ayant aussi des caractéristiques similaires (intégration du récit dans l’histoire réelle des perso, caractères et physiques distincts, - même si je n’ai pas chopé autant d’info que sur Shelley, sur ces aspects, mais je pense que Chadour a dû se renseigner un peu plus que moi). Donc, là, ce n’est pas que l’histoire d’une Momie, c’est surtout l’intégration d’une histoire du panthéon égyptien, comme si Maxime Chattam, Guillaume Musso et Marc Levy devaient combattre Jormungand afin d’empêcher le Ragnarök. J’en dis pas plus, parce que àa, on ne s’y attend pas trop et c’est plutôt une bonne surprise. En un sens, l’autrice prend une direction différente de cette de ses comparses. Ensuite, le fait d’exploiter la fratrie des 4 (eh oui) change également le dynamique de groupe, même celle qui occupe celui contre Carnilla. Rien que le combat final apporte sa différence.
Et puis, comme depuis le début de ces lectures, je m’amuse à chercher les points communs, les liens, les recoupements, les clins d’œil (à mon avis, je n’ai pas tout deviné sur l’ensemble des 5 histoires) avec la réalité. Et donc, je fais de même des mêmes avec les Brontë, sauf que à, la masse d’info est presque largement supérieure à celle de Shelley (qui m’a paru pourtant pléthorique). Et donc, j’y vois certaines choses, sauf que j’ai l’impression que l’autrice s’y réfère moins que ses comparses. Et puis mon radar à référence (qui fonctionne au solaire, donc il ne fonctionne pas très bien … comme tout ce qui est solaire) sent un coup fourré, une fois que tout ce petit monde arrive sur le théâtre de la grande explication, qui va durer quand même un temps certain. Et là, plus je débobine, plus je comprends pourquoi Nelly Chadour traîne avec Alex @Nikolavitch. J’ai cru voir un micmac de références, pour lesquels j’ai arrêté de chercher, afin d’éviter de transformer mon agréable lecture en chasse aux œufs.
J’ai juste cru trouver une référence au Monstre, mais aussi au Prince des ténèbres (là, je suis quasi sûr, y a un remerciement à Carpenter au début, qui m’est revenu qu’à la découverte), et peut être une référence à une vraie histoire sordide (mais j’en suis pas sûr). Sans parler d’un petit « By jove » qui traîne à bon escient … bref, j’ai juste commencer à jubiler quand j’ai vu ça. Je pense qu’il y en a d’autres que je n’ai pas détecté. Un paquet. Et rien que pour ça, j’aimerais bien boire un café avec Nelly Chadour pour lui poser un tas de questions sur son histoire (je ferai encore des interviews que j’aurais tenté d’user de contacts pour en faire une).
Ce que j’aime bien aussi ici, c’est que si tu ne vois pas les références (j’ai vu des avis sur le net, j’ai pas l’impression que ceux qui les ont écrits aient détecté quoi que ce soit), bah tu passes un super moment. C’est quand même assez touffu, c’est très rythmé, ça envoie pas mal.
Bref, le feu d’artifices de cette intégrale qui m’aura beaucoup plu.
Le bémol : l’absence de relecture, avec des fautes qui n’aurait jamais dû atteindre la réédition. Mais bon, ça ne m’a pas trop sorti de ma lecture.
Nan et puis venant de la dame c’est certain que c’est Carpenter
Le Carpenter c’est sûr.
Mais le Monstre, ça rappelle quand même le nom de l’archéologue. Avec une petite similitude dans l’histoire (ou alors c’est le hasard)
J’ai filé le lien de ton avis à l’intéressée et elle confirme la référence à Quatermass
Merci pour tous ces retours, Soyouz. En plus d’être très intéressants, et de me donner envie de lire tout ça, j’apprécie que tu les publies tardivement. Ca occupe mes réveils nocturnes pour nourrir le bébé.
Aaaaah… j’en ai deux.
Merci au Doc pour ses chroniques alors.
De rien. Échange de bons procédés. Et puis je sais ce que c’est. Je ne lisais pas la même chose avec l’une et l’autre.
à propos de Bénédicte Coudière, elle vient d’avoir le prix Rosny Ainé catégorie Nouvelles pour « Mécanique en Apesanteur »
Ah ouais, pas mal. C’est publié dans un recueil ?
pour l’instant, non, c’est une sorte de fascicule
Ah ouais ?! Mais bien en vue ?