REALISATEUR
Ron Underwood
SCENARISTES
Lowell Ganz, Babaloo Mandel et Billy Crystal
DISTRIBUTION
Billy Crystal, Daniel Stern, Bruno Kirby, Helen Slater, Jack Palance…
INFOS
Long métrage américain
Genre : comédie
Titre original : City Slickers
Année de production : 1991
Amis depuis l’enfance, Mitch, Phil et Ed, des new-yorkais pur jus, traversent une crise existentielle à l’approche de la quarantaine. Mitch s’ennuie de plus en plus dans son boulot d’acheteur d’espaces publicitaires, un mal-être qui se répercute sur sa vie de famille. Phil déteste sa femme et son emploi de gérant du magasin de son beau-père. Ed, qui enchaînait les relations sans lendemain, vient d’épouser un mannequin mais craint la perspective d’être père suite à ses mauvaises expériences avec son propre géniteur.
Ed est celui qui propose toujours les idées les plus originales pour fêter l’anniversaire d’un Mitch de plus en plus déprimé. Et cette année, il a inscrit la bande à un séjour de deux semaines pour conduire un troupeau de vaches dans le Midwest et devenir des « apprentis cow-boys » (ce qui est d’ailleurs le titre québécois de City Slickers)…
La Vie, l’Amour…les Vaches fonctionne avant tout sur la dynamique entre ces trois potes qui se prennent parfois un peu la tête tout en finissant toujours par se réconcilier. Billy Crystal est comme souvent impeccable en type un peu névrosé mais qui a toujours le mot pour rire (même si son sens de l’humour n’est pas partagé par tout le monde). Daniel Stern (Maman, j’ai raté l’avion) est irrésistible en mec dont la vie part en cacahuète et Bruno Kirby (déjà aux côtés de Billy Crystal dans Quand Harry rencontre Sally) complète efficacement cette fine équipe.
De tous les personnages secondaires de cette quête initiatique de quadras déboussolés se distingue bien évidemment Jack Palance, parfait en « dernier des cow-boys », représentant d’un âge révolu. Il n’a peut-être pas énormément de temps d’écran mais son Curly est un élément essentiel de l’histoire de Mitch et ses scènes font partie des meilleurs moments de cet hommage au western tourné dans de splendides décors naturels joliment filmés par Ron Underwood, déjà habitué à ces vastes étendues sauvages avec Tremors, son long métrage précédent.
Succès en 1991 (Jack Palance a même reçu l’Oscar du meilleur second rôle pour sa prestation), La Vie, l’Amour…les Vaches (dans lequel on retrouve aussi un tout jeune Jake Gyllenhaal alors âgé de 11 ans, dans son tout premier rôle au cinéma) a donné lieu à une suite assez superflue sortie en 1994 et intitulée L’Or de Curly (que je n’ai jamais revue, le premier volet se suffisant amplement à lui-même).