LE DERNIER SAMARITAIN (Tony Scott)

Comédie policière/action
Long métrage américain
Réalisé par Tony Scott
Scénarisé par Shane Black, d’après une histoire de Shane Black et Greg Hicks
Avec Bruce Willis, Damon Wayans, Chelsea Field, Noble Willingham, Taylor Negron, Danielle Harris, Halle Berry…
Titre original : The Last Boy Scout
Année de production : 1991

Le Ciel est bleu, l’eau mouille, les femmes ont des secrets, c’est ça la vie…

« Il y avait une surabondance de males alphas sur ce projet. Beaucoup de gens qui avait des tas d’opinions sur ce qu’il fallait faire. Un environnement chargé de personnalités testostéronées comme on pouvait en voir au début des années 90 ». C’est en gros de cette façon que l’assistant-réalisateur James Skotchdopole a décrit la production compliquée du Dernier Samaritain (quand trois monteurs sont crédités, c’et généralement qu’il a fallu faire un gros tri de péloche…et il y a eu aussi des monteurs dont le travail n’a pas été retenu).

Bruce Willis était au sommet de sa gloire, que même des échecs comme ceux du Bûcher des Vanités et de Hudson Hawk n’ont pu entacher. Tony Scott enchaînait les bons scores au box-office (à l’exception de Revenge avec Kevin Costner). Joel Silver était le producteur du moment pour tout ce qui touchait aux films d’action. Et même si il avait connu une expérience déplaisante lors du développement de L’Arme Fatale 2 (son script a été refusé, précipitant son départ), Shane Black a reçu une offre qu’il ne pouvait pas refuser pour son scénario du Dernier Samaritain, qui marquait son retour sur les écrans après deux ans d’absence.

- Ah l’amour…
- Tu crois en l’amour ?
- Ouais, et même au cancer !
- C’est deux maladies ?
- On peut dire ça…

Tout ce beau monde a fini par se tirer la bourre, ce qui a abouti à modifier le ton du scénario de Shane Black, à l’origine plus sombre et violent, pour en faire un buddy-movie plus classique en insistant sur les éléments de comédie. Shane Black a avoué que c’est sur Le Dernier Samaritain qu’il a du faire le plus de réécritures, à la demande de Bruce Willis (qui ne voulait pas encore une fois passer du temps à sauver sa femme après les deux Die Hard) et de Joel Silver. Producteur très interventionniste, Joel Silver a tellement dégoûté Tony Scott que ce dernier s’est assuré que Lee Donowitz, le producteur cocaïné de True Romance, soit une parodie pas déguisée du tout de Silver. Et il se dit même que l’ambiance n’était pas au beau fixe entre Willis et Damon Wayans, les deux stars du film…

Bref, un beau bordel…pour un mélange de polar, d’action et d’humour que je trouve toujours très divertissant. Bruce Willis (son perso s’appelle Joe Hallenbeck) est savoureux en punching-ball humain, un détective lessivé et alcoolo aux échecs qui ont fini par l’éloigner de sa femme et de sa fille. Parce qu’il a besoin de fric, il accepte de protéger une strip-teaseuse appelée Cory (Halle Berry dans un de ses premiers rôles), petite amie de Jimmy Dix, un ancien champion de football (Damon Wayans). Mais Cory est assassinée…les deux hommes vont alors s’allier pour découvrir la vérité sur ce meurtre…

- Tu vas où là ?
- Je vais aux toilettes, mais tu peux venir me la tenir si tu veux, j’ai pas le droit de porter des objets lourds…

L’intrigue qui tourne autour d’une conspiration sur fond de légalisation des paris sportifs est au final assez secondaire. Ce qui fait le spectacle ici, ce sont les répliques qui fusent, la dynamique entre Joe et Jimmy, leurs interactions aussi amusantes que violentes avec la galerie de gangsters aux trognes patibulaires et les scènes d’action dynamiques orchestrées par Tony Scott. Cà ne vole peut-être pas haut par moments mais pour moi, ça fonctionne toujours…et au milieu de tout ce chaos, on trouve quelques instants moins légers et même touchants (comme lorsque Jimmy évoque son drame personnel), certainement hérités des premières versions du script…

Le Dernier Samaritain a plutôt bien marché au box-office et encore plus en vidéo. Bruce Willis a su ensuite varier ses rôles, pas toujours avec bonheur (il a même tenté le thriller érotique avec le très mauvais Color of Night) mais parmi ses plus gros succès au box-office dans les années 90, il y a Pulp Fiction, Une Journée en en enfer, L’Armée des 12 Singes, Armageddon ou encore Sixième Sens

Touche moi encore et je te tue !

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4 « J'aime »

Culte!!

3 « J'aime »

Ou encore son amusant caméo référentiel dans Alarme Fatale.

NO-PROB

J’adore ce film un doudou pour moi. Des répliques culte à la seconde, vraiment un des mes gros coups de coeur.

3 « J'aime »

ça fait longtemps que je l’ai vu… ouais, un film facile sans prise de tête.

Comme Kab. J’adore ce film.

C’est vrai t’as raison, c’était un accident. Tu t’es pris les pieds dans le tapis, et t’es tombé la bite la première sur ma femme.

"-Qu´est ce que tu fous?
-Je dessine une bombe!
-Une bombe? On dirait une orange! !« Surtout n´ouvrez pas la malette, y a un fruit dedans! »

3 « J'aime »

Derek Zimmerman :

Bob Rodriguez :

La scène de la découverte de l’adultère est juste dingue niveau écriture et rires pour les spectateurs.

1 « J'aime »

J’adore cette scène car elle montre plein de choses, on en apprend beaucoup, et elle est à mourir de rire.

J’ai un pote qui à l’époque (on avait 20 ans) était sortie avec une fille qui s’appelait Sarah et il aimait tellement le film que pour lui montré qu’il appréciait la fille il lui avait dit « va chier Sarah » sauf que la nana avait pas la ref du coup elle a pas kiffé, il a fallut lui expliquer pour que ça fonctionne.