C’est marrant, en parcourant le dernier Amazing Spider-Man, je repensais à cette discussion et je me suis mis à compter les textes. Slott tourne entre 9 et 17 bulles (tout confondu) par page. Ce qui est quand même assez élevé, je trouve. Ostrander navigue dans les mêmes eaux, mais il a davantage de pages d’action avec, genre, trois bulles.
Comme quoi, hein, c’est parfois trompeur, ces impressions.
Tiens, j’ai lu le Secret Origins, qui ouvre le recueil, et dont je n’avais aucun souvenir. Et je découvre (si je l’ai su, je ne m’en souvenais pas) qu’Amanda Waller a vécu dans le quartier Cabrini-Green de Chicago, quartier tristement célèbre pour avoir été une expérience urbaine aux intentions sans doute louables mais que les décennies d’usure ont transformé en ghetto.
Et ce qui est intéressant, c’est que le Cabrini-Green, Miller et Gibbons en donnent une version carcéral et cauchemardesque dans Give Me Liberty.
Alors ?
Amanda Waller est à John Ostrander ce que Martha Washington est à Frank Miller ?
Jim