LES ÉTERNELS t.1-6 (Yann / Félix Meynet)

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Aujourd’hui, je suis passé dans un tri-tout solidaire, histoire de voir s’il y avait quelques trucs dans les arrivages récents. J’ouvre le premier tome des Éternels, une saga dans le milieu des diamantaires que je n’avais pas vraiment suivie (j’ai dû en lire des morceaux, cela dit…), et je remarque que la page de garde semble avoir été abîmée, puisque, apparemment, quelqu’un a écrit au verso. Je tourne la page, et je découvre qu’il s’agit bien d’une dédicace… par Félix Meynet, qui a représenté Fanfoué (son personnage de vieux grognon montagnard).
Je regarde au verso, et je vois que le bouquin est vendu trois euros. Je n’hésite pas. Et j’ai même la surprise de découvrir, à la caisse, qu’une ristourne de cinquante pour cent est pratiquée. Une dédicace de Meynet (certes pas à mon nom, ouais ouais…) pour 1,50 euros, ça ne se refuse pas.

Donc du coup, j’ai lu ce premier tome. Et c’est pas mal.
On suit Uma, une jeune femme d’origine indienne qui travaille à la médecine légale, reconstituant les portraits-robots des victimes dont ne subsiste que le crâne. Et justement, un dossier récent lui apporte un crâne qui, après traitement numérique, livre un visage qu’elle connaît bien, celui de sa sœur Mira. Elle ne l’a pas revue depuis de longues années, mais la perspective de la savoir morte la bouleverse.

L’intrigue nous explique que la jeune femme est repérée par une mystérieuse organisation, dont les membres sont appelés les « éternels » (et comme les diamants, ils sont froids et solitaires), et dont les fonctions semblent floues, mais relèvent de la régulation du marché (en gros, ils traquent les voleurs, sans doute aussi les escrocs et les faussaires). Bientôt enlevée, elle est confrontée à une mission nouvelle : remplacer sa sœur défunte afin d’identifier l’assassin de celle-ci. On découvre donc le supérieur de Mira, l’équipier aussi, et la prochaine mission, qui démontre clairement que quelqu’un cherche à faire porter le chapeau aux « éternels ». La tension monte d’un cran quand une nouvelle tentative d’assassinat (à l’explosif) prend Uma pour cible.

C’est sympa, un peu bavard (Yann se plaît à utiliser des expressions exotiques pour caractériser ses personnages, mais il en fait trop, comme souvent), dense, mais bien entendu très joli, dans cet style semi-réaliste que Meynet a développé au fil des ans.
Pour l’heure, cela dit, ce n’est pas assez prenant pour que je me précipite afin de chercher la suite. À moins de trouver une autre dédicace au détour d’une solderie solidaire…

Jim

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