LES FUTURS DE LIU CIXIN - LA PERFECTION DU CERCLE (Xavier Besse)

Ton humilité te perdra !

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Un nouvel aperçu :

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Une recherche :

Et un aperçu de l’atelier de Xavier Besse :

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La Perfection du Cercle. Percer le secret du nombre Pi permettra de découvrir le code grâce auquel tout deviendra possible : d’Enfin comprendre les mystères de l’Univers, de régler tous les problèmes de l’Humanité, de voler, et même… de vivre éternellement.
Uchronie basée sur les personnages historiques de Qin Shi Huangdi, le 1er Empereur de Chine et de son assassin JingKe.

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18h, mercure-time !
Quelque part dans le palais de l’Empereur, le mage Xu Fu apporte à son monarque l’Élixir d’Immortalité…
La quête de la vie éternelle est l’une des obsessions du Premier Empereur.
Alors pour faire un bon élixir d’immortalité, il vous faut : Du citron, un peu de gingembre (pas moulu, quelque herbes du Lanjiang (au pied de la montagne sacrée), et enfin 10 cl de MERCURE pur.
Effet désiré : Vie éternelle.
Effets secondaires observés, troubles (voire perte) de la vision, tremblements, étouffement, irascibilité, paranoïa, violence, mort prématurée, pue-du-bec, etc…
#LiuCixin dans la Perfection du Cercle #delcourt

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Les Futurs de Liu Cixin - La Perfection du cercle

227 avant JC, époque des Royaumes combattants. Ying Zheng, roi de la dynastie Qin, veut unifier la Chine. S’il prouve qu’il connaît le langage du Ciel et en comprend les desseins, il les mènera tous vers un avenir meilleur. Grâce à un tout nouveau mode de calcul de données à grande échelle, le savant Jing Ke va lui enseigner ce langage qui réside dans la forme la plus parfaite au monde, le cercle.

  • Éditeur ‏ : ‎ Delcourt (31 août 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 74 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 241303806X
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2413038061
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

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Et voici l’élaboration d’une planche step by step !
Tout sera montré du storyboard à la planche finale. Ici ce sera une double page.
Première étape une fois le scénario de la page plus ou moins établi : le STORYBOARD.
Le story est fait à la tablette (Ipad le plus souvent). ça permet de repositionner et redimensionner tous les éléments de la page facilement, sans avoir a gommer redessiner, gommer, etc…
La Perfection du Cercle, adapté de l’œuvre de Liu Cixin chez Delcourt

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Suite du step by step !
Après l’étape du storyboard en numérique, je redessine la page en version définitive sur papier (Canson Illustration 250 gr) au crayon B. J’encre directement dessus au pinceau Windsor & Newton série 7 n°1 avec l’encre Carbon Ink. J’aime bien aussi utiliser des plumes hyper fines et très souples comme la Maru pen soft de chez Tachikawa. Je fais comme des petites griffures avec, ça donne un côté nerveux au dessin qui est souvent utile. Parfois j’utilise la G que je monte sur un stylo plume Osprey (qui marche pas mal). Je fais des corrections et des ajouts de blanc avec des stylos Posca ou du blanc de titanium. Les deux sont indélébiles, ce qui me permet de faires mes couleurs par dessus.
Prochaine étape : la Couleur




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Xavier Besse :

Suite du step by step. Je fais les couleurs en traditionnel : encres aquarelles et acryliques. Et je renforce à l’encre noire les traits et autres détails nécessaires à la bonne lecture du dessin. Je scanne, nettoie et ajoute quelques rehauts de lumière sur ordi




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Montagne sacrée inspirée de Maijishan dans le Gansu.
Pour la Perfection du Cercle #Delcourt #LiuCixin
Très bientôt : fin août. Quand vous le découvrirez vous rentrerez de vacances sûrement bien méritées !

Xavier Besse :

A pied d’œuvre pour la future exposition qui aura lieu à Bruxelles avec Creabulles en octobre prochain pour accompagner la sortie de la Perfection du Cercle chez Delcourt.

Jim

Xavier Besse, le 30 août dernier sur Facebook :

Cromalins ! Epreuves envoyés par l’imprimeur pour le contrôle des couleurs avant le lançage des machines. ça défilera sec et en quelques heures à peine, tout le tirage sera près pour la reliure. Puis en avant les grosses palettes pleines d’exemplaires, les camions, les entrepôts, les librairies pour enfin arriver dans vos chères mimines!
Demain 31 aout, donc, sortira ce nouvel opus of mine.

Jim

Quelques pages :

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C est une adaptation de la trilogie de roman sf dont la lecture t avait beaucoup plu, @KabFC ?

Malheureusement il me semble que la trilogie initiée par le problème à 3 corps ne soit pas dans la fournée des œuvres adaptées x( .

C’est l’histoire d’une obsession. Et moi, j’aime bien les récits d’obsession. Donc je suis servi, parce que c’est même l’histoire de deux obsessions. Et donc l’histoire de deux folies.

D’un côté, on a un savant qui s’oppose aux superstition et propose à un empereur de calculer des milliers de décimales du chiffre Pi, afin de découvrir les secrets de l’univers. De l’autre côté, l’Empereur, que ses docteurs soignent à l’aide d’une décoction à base de mercure (on devine d’emblée les ravages sur son état mental), se croit dépositaire de la volonté des dieux. Chacun de ces deux hommes commet bien entendu le péché d’orgueil, le premier s’estimant capable de comprendre les règles régissant le monde et le second affirmant être le seul digne d’en recevoir l’enseignement (et donc de mener l’humanité vers le prochain stade de l’évolution, tout ça tout ça…). Sur cette base, on a donc un balancement narratif entre l’alliance et le duel qui assemble ou oppose le souverain et le savant, tous deux pensant, tour à tour, que leur interlocuteur est digne ou indigne du cadeau qui lui est fait.

C’est classique, mais plutôt bien mené. Là où ça devient intéressant, c’est que le savant monopolise l’armée du souverain afin d’établir des chaînes de calcul avec entrée et sortie, à la manière d’un ordinateur géant. L’idée, graphiquement, est très porteuse, et surtout donne au récit une autre dimension, puisqu’il oppose le collectif (l’armée, qui perd son sens en devenant un outil neutre et servile) à l’individuel, marqué par les deux personnalités orgueilleuses décrites plus haut et par les différents courtisans qui complotent dans les coulisses impériales. On retrouve cette dialectique qui me semble parcourir la collection (et donc les textes de Liu Cixin, auteur visiblement en bonnes grâces dans son pays), et qui entretient un rapport ambivalent avec l’individu, parfois héroïque, parfois en perdition. À bien relire les différents tomes, d’ailleurs, il semble que le héros des récits soit positif à partir du moment où ses actions servent la communauté (à l’image de la scientifique dans Pour que respire le désert… même si, dans Les Trois lois du monde, les héros sont inconscients de leur héroïsme et ne sauvent la Terre qu’à la faveur d’un bourrage de crâne fort opportun).

Ici, l’individuel est porteur de malheur, puisqu’il monopolise le collectif à des lubies orgueilleuses, le privant de sa fonction (ici, une armée inopérante et sous-entraînée). Voilà qui jette un éclairage particulier sur la dimension politique de ces récits.

Jim