LES MUPPETS : ÇA, C'EST DU CINÉMA (James Frawley)

Comédie/aventures/musical
Long métrage américain/britannique
Réalisé par James Frawley
Scénarisé par Jerry Juhl et Jack Burns
Avec Kermit la Grenouille, Miss Piggy, Fozzy l’Ours, le grand Gonzo, Charles Durning, Austin Pendleton…
Titre original : The Muppet Movie
Année de production : 1979

Parce qu’il ne voulait pas être catalogué comme artiste pour les émissions pour enfants après plusieurs années passées sur le programme Sesame Street, Jim Henson a commencé à réfléchir à un format pour montrer que les émissions comiques avec des marionnettes pouvaient aussi intéresser les adultes. Avec ses équipes, il a alors développé deux spéciaux diffusés sur la chaîne ABC en 1974 et 1975, The Muppets Valentine Show et The Muppet Show : Sex and Violence. Mais la chaîne n’a pas souhaité commander une série complète. Henson a alors été contacté par le britannique Lew Grade, qui s’y connaissait en shows avec des marionnettes puisque la société de production dont il était le propriétaire avait travaillé sur les différentes séries de Gerry « Thunderbirds » Anderson.

Lew Grade a donné son feu vert pour Le Muppet Show, diffusé à partir de 1976 sur la chaîne anglaise ITV et finalement en syndication aux Etats-Unis (en France, la série a d’abord été diffusée à partir de 1977 sur Antenne 2). Avant de commencer le tournage du Muppet Show, Jim Henson a d’abord pu tester ses personnages sur le petit écran américain dans une série de vignettes de la première saison du Saturday Night Live. Le Muppet Show est vite devenu un succès et ses créateurs ont donc saisi l’opportunité d’amener Kermit, Miss Piggy et les autres sur le grand écran.

Production qui n’a pas reçu l’appui d’un grand studio, The Muppets Movie (Les Muppets : Ca, c’est du cinéma en V.F.) a été tourné parallèlement à la saison 3 de l’émission télévisée. Jim Henson voulait être derrière la caméra mais il a été décidé que cela lui aurait pris trop de temps de diriger et de s’occuper en même temps de la manipulation des marionnettes et de tous les détails techniques. L’acteur et réalisateur James Frawley (qui avait notamment signé la parodie de film catastrophe Le Bus en Folie et des épisodes de Columbo) a donc été choisi mais ce dernier a vite été frustré par les différentes contraintes et selon plusieurs témoignages, le tournage n’a pas été très harmonieux. Et c’est pour cela que les films suivants ont été réalisés par Jim Henson et Frank Oz.

L’histoire de Les Muppets : Ca, c’est du cinéma raconte une version « romancée » de la première rencontre entre Kermit et les autres Muppets et leur voyage mouvementé jusqu’à Hollywood pour devenir riches et célèbres. Il s’agit même d’un « film dans le film » puisque les premières minutes montrent les Muppets assister à la projection privée de leur propre long métrage. Comme à leur habitude, les Muppets mettent la salle sens dessus dessous avant de se calmer quand la projection commence…jusqu’à ce que la pellicule s’abîme à mi-parcours (un gag qui avait fait paniquer certains projectionnistes à l’époque).

Riche en prouesses techniques (c’était la première fois que des marionnettes étaient montrées de la tête aux pieds…et en extérieurs), Les Muppets : Ca, c’est du cinéma est un joyeux road-movie, drôle et entraînant grâce aux numéros musicaux imaginés par Paul Williams. Les cartoonesques péripéties sont bien orchestrées et le parcours de Kermit et des Muppets est rythmé par les accrochages avec le Doc Hopper campé par Charles Durning, une sorte de pastiche du colonel Sanders qui fait tout pour que Kermit devienne le représentant publicitaire de sa chaîne de restaurants spécialisés dans les cuisses de grenouilles.

Comme dans l’émission TV, les vedettes invités ne manquent pas. Parmi les jubilatoires apparitions surprises, il y a notamment Mel Brooks en savant fou, Dom de Luise, James Coburn, Telly Savalas, Paul Williams, Bob Hope, Elliott Gould, Richard Pryor, Steve Martin en serveur insolent et même Orson Welles en grand producteur hollywoodien !

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Encore plus fort : la lecture du script par les personnages pour savoir comment gérer une situation dangereuse avec à la clé un excellent morceau de Dr. Teeth and the Electric Mayhem

J’adore ce film. Rien que l’ouverture (du 2ème film donc) avec Rainbow Connection de Paul Williams et Kenneth Asher chanté par Kermit ca me renverse à chaque fois. La plus belle chanson de taré de hippies.

Non seulement le film est une prouesse technique incroyable mais c’est toujours drôle et rythmé avec un sens aigue et pointu pour faire un film pour tous.

Chef d’oeuvre et meilleur film des Muppets (bien que j’adore The Great Muppet Caper)

Quand je pense qu’on est pas fichu d’avoir un BR correct du film en France (déjà que le DVD du film c’était bazardé)

Rowlf: Let me guess. Broken heart, right?
Kermit: Huh, does it show?
Rowlf: Listen, when you’ve been tickling the ivories as long as I have,
you’ve seen a broken heart for every drop of rain, a shattered
dream for every falling star.
Kermit: Exactly. She just walked out on me.
Rowlf: Yeah, typical. That’s why I live alone.
Kermit: You do, huh?
Rowlf: You bet. I finish work, I go home, read a book, have a couple of
beers, take myself for a walk, and go to bed.
Kermit: Nice and simple.
Rowlf: Stay away from women, that’s my motto.
Kermit: But I can’t.
Rowlf: Neither can I, that’s my trouble.

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L’effet de la maison qui réagit au rythme de la musique est juste excellent…

Au passage j’aime aussi beaucoup le gag quand Kermitt et Fozzie tombent sur Big Bird sur la route et leurs propose de se joindre eux. Elle décline l’offre parce qu’elle préfère aller à New-York pour travailler à la télévision publique

Fozzie se mord les doigts et lui répond : « bonne chance »

Le poster polonais :

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