Euh… Non.
Dans cette deuxième et dernière partie sur le projet Sentry, Rick Veitch revient sur le plan concocté par Paul Jenkins et lui-même pour promouvoir la série avant d’expliquer comment il fut évincé du projet à la demande de Marvel:
…[size=85]« Le Sentry des années 70 »[/size]
…[size=85]« Le Sentry des années 80 »[/size]
…[size=85]« Le Sentry des années 90 »[/size]
…[size=85]« Le Sentry des années 60 »[/size]
Après deux mini-séries supervisées par Paul Jenkins (la première illustrée par Jae Lee, la seconde par John Romita Jr.) et son incorporation dans les New Avengers de Brian Bendis, l’éditeur Marvel Comics publiera finalement une série dite « rétro » The Age of Sentry en 2008 mais sans la participation de Rick Veitch. À la place, c’est Jeff Parker (Aquaman) et Nick Dragotta (East of West) qui se chargèrent de raconter les premières aventures du héros solaire; se cantonnant exclusivement au début de sa carrière en pastichant les comics des années 60.
Je suis un fan inconditionnel de la première mini-série Sentry. J’ai été viscéralement emporté par cette histoire, et la tragédie du plus grand surhomme d’entre tous, obligé de faire le sacrifice ultime pour aider le monde : sa vie, sa dignité, son histoire, sa légende. C’est l’adaptation parfaite de Superman (pouvoirs, hautes valeurs morales) à Marvel (avec le fameux « une faiblesse aussi forte que le pouvoir »).
J’ai adoré.
Ca a été une de mes premières lectures en 100%, et j’en ai été longtemps marqué.
C’est sûrement pour ça que je n’ai pas aimé la deuxième mini-série, ni le retour du personnage sous Bendis. Au-delà de la qualité de ces histoires, le principe de ce retour ne m’intéresse pas. Ca « casse » le principe de la première histoire, du sacrifice ultime, définitif et irréversible de celui qui a la force de mille soleils qui explosent, qui peut tout faire - et qui doit tout abandonner pour sauver les autres.
Mince, c’est beau, c’est pur, c’est épique, c’est héroïque. Ca l’est tellement que seul le meilleur d’entre tous peut le faire !
Le mini-dossier est intéressant à lire, j’aime bien la façon dont Veitch raconte les choses (par contre niveau trad il y a de vilaines fautes d’orthographes (« que Se passerait-il si Superman était réel »)). Après, parler de projet avorté, oui et non, le projet a vu le jour, mais certes sans Veitch et avec de nombreuses modifications sur le concept initial.
En tout cas lire la genèse d’un projet est toujours intéressant. Et Veitch, dans sa version en tout cas, prend drôlement bien le fait d’être évincé d’un projet auquel il a vraiment contribué, et pas uniquement dans le dessin. Comme il l’explique, ça peut se comprendre de la part de Marvel, mais le mec dit limite qu’il le prend avec philosophie, c’est classe. Après comme je dis c’est sa version et c’est son état d’esprit actuel avec le recul, sur le moment il devait sûrement l’avoir un peu en travers.
Avec l’arrivée prochaine de la série de Netflix, c’est l’occasion parfaite pour évoquer les diverses tentatives d’adaptation de DD sur le petit écran.
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Daredevil & Lightning the Super Dog (ABC)
Suite au succès du dessin animé Spider-Man and His Amazing Friends, Marvel envisage d’autres adaptations, et celle-ci se démarque par le fait que Matt Murdock se retrouve avec un chien d’aveugle qui fait office de sidekick dans sa croisade contre le crime.
Le projet est sérieusement envisagé au départ et une preview est publiée dans le Comics Feature #33 de 1985.
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Mark Evanier, qui est notamment connu pour sa biographie du King, évoque plus en détails le déroulement de la production:
[quote]I wrote the bible and pilot and pilot for that Daredevil cartoon series…or rather, I should say I wrote a bible and pilot for it. Others had done several of each and ABC wasn’t happy with any of the approaches. I was hired to take over and much of what I did involved throwing out concepts and alterations that others (including Stan Lee) had done to the basic premise. By that point, there were a lot of characters and gimmicks a lot less faithful to the premise than any superdog.
I basically turned it back into the version of Daredevil drawn by Wally Wood. Matt Murdock did have the seeing-eye dog, which was not an illogical thing for a blind guy to have, and the dog sometimes aided him a la Lassie but wasn’t any sort of superdog.
ABC agreed to buy the series and it was even announced in the Hollywood trade papers…but then a gent who worked for Marvel said the wrong thing to a top exec at ABC who, I suspect, was looking for an excuse to not buy the show and to give the time slot to another project that he preferred. Whatever the reason, we woke up one morning to find that Daredevil was off the schedule, never to return. My agent and I had a brief argument with Marvel over a bonus I was to receive if the series was picked up…and they finally paid it to me because they had to admit the series was picked up. It was just dropped again.
I think NBC later considered the show but networks generally don’t like picking up things that their competitors have passed on.[/quote]
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Daredevil (NBC)
Après l’arrêt de la série tv L’Incroyable Hulk, les droits sont rachetés par NBC à la fin des années 80, qui produit peu après trois téléfilms: The Incredible Hulk Returns, The Death of the Incredible Hulk, et The Trial of the Incredible Hulk, où on retrouve le célèbre protecteur de Hell’s Kitchen.
Suite à l’apparition de Thor dans le précédent, les producteurs décident de continuer dans cette voie dans l’espoir d’engendrer une série spin-off, c’est pourquoi l’histoire n’est pas tellement focalisée sur David Banner, et ressemble plus à un pseudo-pilote en quelque sorte pour la potentielle suite.
C’est justement dans ce but que tête à cornes fait son apparition (incarné par Rex Smith connu surtout pour Tonnerre mécanique) lors de l’épisode du procès, qui voit également l’apparition de Wilson Fisk joué par John Rhys-Davies (Les Aventuriers de l’arche perdue) qui arbore un look très différent, ainsi que Turk l’éternel looser/petite frappe, un personnage récurrent de la série depuis la fin des années 70 et qui est bien représentatif de la dimension humoristique du run de Miller.
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Sallah est passé du côté obscur…
Dans cette version, Murdock n’a pas son costume rouge, mais plutôt une version noire façon tenue de camouflage ninja, et qui rappelle rétrospectivement le costume de la célèbre mini-série The Man Without Fear de Miller et Romita Jr, et bien sûr la version actuelle portée par Charlie Cox (dont la principale inspiration est justement la série limitée de 1993/1994).
C’est également l’occasion pour Stan Lee de faire un caméo (le premier d’une longue série) en tant que juré.
L’épisode a relativement bien marché mais le projet n’a pas abouti, tout comme l’autre série qui était prévue pour le fils d’Odin.
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Daredevil/Black Widow (Angela Bowie)
En 1975, peu après a fin de la période San Francisco du personnage, Angela la femme de David Bowie (à l’époque) avait acquis les droits télévisuels de la série pour une durée d’un an.
Elle engagea Ben Carruthers (l’acteur principal du Shadows de Cassavetes) pour enfiler le costume de tête à cornes à l’occasion d’une séance photo, et également la designer Natasha Kornikoff (responsable des costumes de la période « Ziggy Stardust » de Bowie).
Cependant les photos et le pitch ne furent pas approuvés par le studio et le pilote n’a même pas eu le temps de voir le jour.
Sources: geektarded.blogspot.fr
manwithoutfear.com/daredevil.shtml
dailypop.wordpress.com
Un message a été fusionné à un sujet existant : PROJETS AVORTÉS : les albums franco-belges que vous ne verrez jamais
Alors que le net pullule de photos du tournage de Suicide Squad dévoilant une coure-poursuite entre la Batmobile et la voiture rose bonbon du Joker, le dessinateur David Aja (Hawkeye) propose sur son compte twitter les premières recherches réalisées pour le comic dont il aurait dû s’occuper en tant qu’illustrateur des couvertures en 2011.
Bien entendu, c’est le moment où DC Comics a réinitialisé son univers avec le New 52.
Sur le même modèle que des films comme Jodorowsky’s Dune et The Death Of Superman Lives : What Happened ?, le réalisateur australien Ryan Unicomb planche sur un long métrage documentaire qui reviendra sur le projet avorté Justice League Mortal de George Miller, de la pré-production aux conditions qui ont menées à son annulation.
L’entreprise n’en est qu’à ses prémices (comprenez que le film n’a pas encore reçu le feu vert), mais le projet a déjà un compte twitter dédié afin d’en tester l’intérêt auprès des fans et trois concept-arts d’époque représentant Wonder Woman et Aquaman viennent d’y être mis en ligne.
En attendant plus d’infos, retrouvez-les ci-dessous :
Et voici une recherche sculpturale du Limier Marsien conçue à partir des traits de l’acteur Hugh Keays-Byrne (Immortan Joe dans Mad Max: Fury Road):
Ça, c’est très cool. Je suis passionné par les « Makin’of » (particulièrement par la conception des créatures). Quand en plus ça nous réconcilie avec les projets avortés ([size=85]plus communément désignés par certains spécialistes comme le domaine de la "cequiauraitpuêtrologie’’[/size]), c’est un peu comme si on farfouillait parmi les dimensions en se demandant « Et si… »
Ayant entendu parler du futur documentaire sur le film avorté Justice League Mortal, c’est maintenant au tour de l’artiste Steve Skroce (We Stand on Guard, Doc Frankenstein) de dévoiler quelques uns des travaux qu’il avait réalisé pour le film. Il s’agit d’une scène « storyboardée » présentant un combat entre un Superman et une Wonder-Woman sous l’emprise d’un contrôle mental.
Waouh, ça en jette.
Le costard de Supes fait très « Kingdom Come », tiens.
On dirait qu’il n’a pas de slip …
Exact !!
Vous venez de découvrir le générique d’un dessin-animé Captain America qui aurait dû voir le jour à la fin des années 90 si Marvel n’avait pas eu tous ses déboires financiers.
La série devait se dérouler en 1942, à l’époque où Steve Rogers, le héros à la bannière étoilée, et son acolyte Bucky combattaient les forces de l’Hydra et du Crâne Rouge avec l’aide des Commandos Hurlants.
Source: comicbook.com
Cool.
ça aurait pu être très sympa
Oui, le dessin et l’animation sont pas mal en plus !
Ça a l’air d’être dans la veine du dessin-animé Spider-Man qu’on a eu à la même époque.