Bah parce que ça ressemble bougrement à du Image des débuts.
Plus d’ailleurs que sur ses planches de Force Works et Iron Man, où ça ressemblait à du Jim Lee épuré (et j’aimais déjà bien, plus que cette illu).
Pareil : elle a peut-être été récupérée pour servir ailleurs qu’à l’endroit initialement prévu.
Merci.
Ce sont donc des one-shots avec des illustrations et des histoires trèèèèès courtes, c’est ça ?
Donc, apparemment, les Vengeurs n’ont pas eu droit à leur numéro ?
Visiblement oui (et des infos sur les titres dans leur ensemble et leurs parcours éditorial, à l’aune de la fin de cette ère pré-Onslaught).
Pour avoir un aperçu du contenu de ces numéros, le « Legend » consacré aux FF est au sommaire de l’Epic Collection « Strange Days » (le recueil contenant la fin du run de DeFalco).
C est plus des mags d infos qui fetaient la fin des séries classiques de ceux qui allaient basculer dans heroes reborn.
Pas d histoires mais plus des articles, interviews, top sur ces séries.
J’ai trouvé deux beaux projets avortés, relayés par Gail Simone via ce blog :
1) Il existe un crossover Xena/Wonder Woman entièrement écrit, dessiné, et approuvé par les ayants-droit qui a été produit à l’époque où les éditions Dark Horse géraient la franchise Xena en BD. Scénarisé par Beau Smith et dessiné par Eduardo Barreto. Les auteurs ont été payés, mais la sortie a été annulée pour deux raisons principales, selon Beau Smith : la série TV Xena venait de s’achever et Dan DiDio venait de prendre les rènes chez DC et considérait le projet sans intérêt, d’autant que le scénario avait un ton assez enjoué et non dénué d’humour qui selon lui ne correspondait pas à Wonder Woman.
2)Miss Hulk aurait dû avoir sa série publiée par DC Comics, où elle aurait exploré l’univers DC pendant un an. Pendant le même laps de temps, Hawkman aurait été résident de l’univers Marvel. C’était dans la foulée des crossovers inter-compagnies Marvel vs DC et Amalgam, qui avaient bien marché, et les deux grands avaient envie de continuer de jouer ensemble. Une époque révolue. L’idée était de prendre deux personnages pas trop populaires et qui n’aient pas leur propre série à cette époque, mais qui représentent suffisamment bien leurs univers respectifs et donnent bien l’impression d’être en terre étrangère. Là, par contre, ça n’est pas allé au-delà de la discussion et le département légal de chaque boîte leur a dit « tout doux, malheureux ». Mais ils en avaient discuté en haut lieu.
L’idée des personnages qui vont dans l’univers de l’autre a été repris après : Captain Atom a été dans WildStorm, Majestic a fait un temps le chemin inverse.
Bon, Hawkman chez Marvel, ça aurait fait quelques rencontres viriles.
Alors ce n’est pas tout à fait un projet avorté, c’est plutôt un épisode disparu. Tom Breevort en parle ici :
En gros, pour les non anglophones, il commente des planches dessinées par Kirby pour la série Incredible Hulk (la première et éphémère version), récupérées par Larry Lieber, et correspondant à une histoire jamais publiée, et jamais reprise sous une autre forme.
Si l’on en croit Brevoort, la série, qui ne connaissait pas de bonne vente, a failli être arrêtée après le troisième numéro (ceux qui ont bonne mémoire se souviennent qu’elle n’aura duré que six livraisons en tout). Ce coup d’arrêt n’aura duré que quelques jours, avant que la série soit remise sur le planning.
De son côté, Larry Lieber affirme avoir été présent le jour où Kirby a déposé les planches (c’est un témoignage qu’il donnera notamment devant le juge lors du procès opposant la famille Kirby à Marvel autour de la restitution des droits et des planches). Il se souvient le voir entrer dans le bureau de Stan Lee, y rester quelques minutes puis en ressortir furibard, déchirant les planches dans un geste de colère. Lieber les a récupérées, et Brevoort, pour sa part, commente des photocopies.
De là, Brevoort suppose que, une fois que la série a été remise sur les plannings, les auteurs (donc Kirby au premier chef, peut-être Lee aussi afin de redonner une direction au titre) sont partis sur un autre récit.
La série Hulk, on s’en souvient, n’avait justement aucune direction. Au début, Hulk apparaît quand le soleil se couche. À partir du troisième épisode, le monstre, à nouveau irradié, ne redevient pas humain mais il est contrôlé mentalement par Rick Jones, statu quo qui sera à nouveau changé dans l’épisode suivant. On peut donc imaginer que les auteurs ne savent pas quoi faire du personnage, d’autant plus embêtés que la série ne trouve pas son public. Et que Kirby n’a pas envie de reprendre l’histoire dont il a déchiré la première version.
Voilà en gros ce que raconte Brevoort, mais n’hésitez pas à cliquer sur le lien afin de profiter des planches, dotées d’une jolie déchirure en travers.
En 2003, Remender & Moore (Fear Agent, FrankenCastle) ont proposés un pitch à DC, basé sur un mélange explosif : la participation forcée de Lobo à diverses émissions de télé-réalité (au fin fond d’une planète consacrée au tournage de ces shows, diffusés dans toute la galaxie).
The Main Man is apprehended after beating a reality television film crew to death for following and filming him (without express written permission of course) for a new show « Czarnian sociopath gone wild ». Lobo, in a weakened state from the bender of his life, is brought in (by an elderly, and blind Green Lantern) to the home world of the aforementioned film crew. Lobo finds himself on a planet where every action is filmed and used for broadcast on reality TV throughout the galaxy. In a court run by the Judge Judy of the Burnett Star Belt, the sitting judge, a firm believer in creative punitive measures, knows Lobo would scoff at nearly any sentence handed down. After a pay off from show producers, the judge decides to sentence Lobo to 12 Gorgonian life cycles (roughly 700 years) on the reality television circuit. But there is a catch, given Lobo’s leaning toward violence, the judge orders Lobo be injected with some kind of explosive nanotechnology to keep him from hurting other show mates. Each time he hurts anyone he is to have a limb blown off his body.
This will force Lobo to deal a much more creative brand of havoc on the club kids he is forced to live with on « The Real World- Quintelsintary 4 ». The series would have endless hilarious situations as we take Lobo from show to show (Joe Psychopath, Road Rules, Lobo-Survivor, Star Dates, American Idol) parodying popular reality television with one new twist… Lobo.
Rick Remender: « We pitched it in 2003. It’s was an examination on the emerging reality TV culture, how it will rot and destroy our culture, build a generation obsessed with fame for nothing, and how Lobo will fix it all… in the most Lobo way possible. Ah, what could have been. »
Et souvent un vecteur de séquences fortes (Ewing prolonge cette tradition à sa façon).
Même la version ciné passe par là (dommage que Nolte cabotine un peu trop vers la fin).
Un avant-dernier numéro de run (le Hulk de Mantlo en l’occurence) s’avérant sans doute être le plus influent/séminal de l’ensemble du cycle.
J’aime beaucoup ce run. Et l’épisode en question est en effet une franche réussite (même si je trouve la silhouette de Hulk en surimpression en permanence autour de Banner un gimmick un peu forcé… mais c’est tout au plus un bémol).