LES PROJETS AVORTÉS

J’adore cette image

+1.

Je ne sais pas si cela a déjà été abordé ici, mais en travaillant sur une série d’articles sur la série Starman de Robinson & Harris (que je suis en train de relire) [Pour en savoir +], je suis tombé sur cette info [Pour en savoir +], dont voilà ce que j’en dis sur mon blog :

Alors que James Robinson et Archie Goodwin brainstormaient sur ce qui deviendra la série sujet de cet article et d’autres à venir, dans un autre quadrant des bureaux de DC Comics©, au même moment ou peu s’en faut, d’autres cerveaux étaient aussi à l’ouvrage !
Dont celui de Paul Kupperberger.
Ce dernier avait en effet dans l’idée de faire revenir Starman .
Pas celui des années 1940, ni celui des seventies , mais Will Payton (1988 -1992) dont le sacrifice débouchera sur le crossover Eclipso : The Darkness Within .
L’idée de Kupperberger tournait autour de la nature même du personnage, fait d’énergie pure. Pas réellement mort puisque rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme.
Un événement donc (à préciser) lui aurait rendu forme humaine, plus par habitude qu’autre chose, mais ce nouveau Starman aurait décidé de quitter la Terre et d’entreprendre une quête de savoir sur l’univers en tant que tel.
Vaste programme aurait dit Mon Général !
Reste que cette proposition [Pour en savoir +] n’aboutira pas, mais puisque rien ne perd, rien … mais vous connaissez la chanson. Donc ce Starman à l’état de proposition prendra finalement l’aspect de Takion .
Takion_1-1996

A noter d’ailleurs que Scott Snyder l’a ramené dans Justice League.
En lien avec sa saga sur la Totality.

pas un projet mais une page

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Épatant.
Merci.
Je suis curieux de savoir combien de pages ont pu être réalisées et rejetées, pour ce projet dont la réalisation s’est étalée sur plusieurs années.

Jim

Cité plusieurs fois comme l’un des exemples de projets avortés en lien avec la « DC Implosion », les aventures en solo de Gorilla Grodd font partie des légendes du petit monde des comics. La première fois que j’en ai entendu parler, je crois, c’est sans doute dans Comics Gone Ape de Michael Eury chez Twomorrows en 2007 (je suis peut-être tombé sur des évocations avant, cela dit…).

grodd

Le principe est simple : Gorilla Grodd mène des aventures en solo dans Gorilla City. Initiateur du projet, Cary Bates s’associe à Elliott S! Maggin pour le script. Au dessin, deux jeunes gens travaillant pour Continuity, la boîte de Neal Adams, où ils réalisent des storyboards, des characters designs, des dessins de céréales : Carl Potts et Joe Barney… Le premier fera par la suite carrière en tant que responsable éditorial, notamment découvreur de Jim Lee, et le second, à part quelques rares apparitions, se détournera de la bande dessinée pour se consacrer à la communication ou au multimedia. Ils ne sont pas très connus et ne sont pas non plus très rapides, d’où l’idée de les faire travailler en tandem, avec Terry Austin à l’encrage.

grodd2

Ce dernier affirme que l’ensemble du premier épisode a été réalisé, sans pouvoir affirmer s’il s’agit d’une histoire isolée ou du premier chapitre d’une série régulière. Environ deux ou trois pages circulent, la première étant souvent reproduite. Un article publié dans Back Issues #15 s’arrête sur le sujet.

BackIssue15-Grodd

La deuxième moitié des années 1970 est difficile pour DC, qui essuie des ventes décevantes, des problèmes de diffusion, un hiver rigoureux qui empêche les comics d’arriver dans les kiosques et les imprimeurs d’imprimer… Cela se concrétise par des arrêts à répétition, des annulations nombreuses.

Une interview de Joe Barney permet de jeter une nouvelle lumière sur ce dessinateur passé inaperçu :

Jim

De tous les méchants du DCverse,c’est le dernier que j’aurai vu en protagoniste.
Maintenant,pourquoi pas?

Elle est passionnante, cette page, on pourrait y passer des heures.

Jim

Tout le site est passionnant, j’y ai déjà passé des heures. xD

D’autres pages :

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On en prend plein les yeux.

Par contre ça ne m’étonne pas vraiment que ce ne soit jamais paru. :sweat_smile:

Pourquoi ?
(ça donne presque envie de lire du Sup’)

C’est effectivement très jolie.

Bah disons qu’entre la nana à poil et les scènes de torture bio-mécanique, ça me semble plus facilement destiné à Metal Hurlant qu’à une publication mainstream de 1990.

Ah c’est pour ça que je trouvais ça pas mal.

Les mecs de chez DC, visiblement, ils ne connaissaient Claremont que de nom.
Parce que bon, s’ils avaient un peu lu sa production, hein, ils auraient été au courant.

Jim

eh eh eh … la cul, ça marche toujours.
Il suffit de voir le succès des X-Men.

Les connaisseurs me diront, mais c’est normal que j’y vois beaucoup de Art Adams ?