LES PROJETS AVORTÉS

le colosse est pas en bois. En même temps, Groot n’est pas gros. A moins que Kab utilise l’antonyme pour se faire entendre.

Genre, marre du politiquement correct je vais appeler les anorexiques des gros, histoires d’enfoncer le clou.

C’est un peu mauvais esprit quand même de ta part kab, je trouve. ^^

nemo tu sors.

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Après le succès des deux premiers Lifedeath (respectivement Uncanny X-Men 186 & 198, que pour ma part je considère comme étant les deux meilleures histoires consacrées à Storm, tout comme l’arc avec les Morlocks et Callisto) Barry Windsor-Smith envisage une troisième et dernier chapitre pour achever la reconstruction du personnage entamée juste après la perte de ses pouvoirs (elle est alors devenue chef d’équipe suite à la raclée bien méritée qu’elle a infligé à Scott « je préfère diriger les X-Men plutôt que de m’occuper de mon fils qui vient de naître » Summers).
Mais cette fois, cela se fera sans Claremont au scénario, manifestement trop occupé (qu’il s’agisse des prémisses de la période australienne, le début du crossover Mutant Massacre où encore sa tentative non aboutie de mettre en place une longue saga avec des personnages de Marvel UK tels que The Fury ou Mad Jim Jaspers).

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Windsor-Smith est arrivé avec l’idée du dernier volet de la trilogie, permettant le retour d’Ororo en Afrique, au moment où un fill-in était justement nécéssaire à cause des deadlines.
Initialement prévu pour 1987, le projet a été retardé en raison de l’accident de Smith, ce qui lui permit de le développer comme un histoire autonome/à part, passant d’un simple one-shot de 22 pages à un récit ambitieux de 48 pages qui se rapproche plus d’un graphic novel.

Finalement rejeté par le éditeurs en raison de sujets comme le suicide et la famine (pourtant déjà évoqués dans les précédents) ce qui l’a passablement énervé, surtout vu les raisons invoquées.
Voici quelques morceaux choisis qui montrent bien son humeur à ce moment-là :

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Les années passent et les autres projets se multiplient: la concrétisation de Weapon X, son poste de directeur créatif chez Valiant et de dessinateur principal des débuts de la série Archer and Armstrong, puis son départ fracassant peu après celui de Jim Shooter, ainsi que la création de Rune chez Malibu, et le travail alimentaire avec le crossover Wildstorm Rising chez Image.
Il a finalement dû se résoudre à le laisser dans les cartons pendant près d’une décennie, avant de trouver un moyen de finalement le publier sous une autre forme.

C’est ce qui le poussa vers la fin des années 90 à finalement l’éditer lui-même en creator-owned, nécessitant tout de même quelques retouches pour changer certains éléments concernant le personnage principal, mais pas tant que ça finalement vu le lieu où se déroule l’histoire et le fait qu’elle ne porte pas de costume particulier qu’il l’encrerai dans une certaine période.

Comme la nature a horreur du vide et que les planches en question sont trop somptueuses pour être jetées aux oubliettes, Windsor-Smith va ensuite les recycler pour une autre de ses oeuvres, à savoir le graphic novel Adastra in Africa, le personnage éponyme faisant partie de sa série inachevée Young Gods, publiée dans la revue anthologique Storyteller de Dark Horse, et réédité depuis chez Fantagraphics.

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Sources: unpublishedxmen.blogspot.fr
marvel1980s.blogspot.fr
barrywindsor-smith.com

Merci de partager tout ça, encore un raté chez Marvel, vu les planches, ça aurait été une belle oeuvre…

C’est une belle oeuvre ! Adastra in Africa a bel et bien été publié. Je viens de vérifier, il est même encore disponible, pour ceux qui veulent s’ébouriffer les yeux. Le fait qu’il ne s’agisse pas de Storm, c’est secondaire, non ?

J’ai le meilleur souvenir des Storyteller de BWS. Qu’est-ce que j’ai pu me régaler à l’époque !

mais il fait froid là.

pareil. Mais j’ai pas astra. Merci pour le lien

Tout à fait ! Mais je parlais d’une belle oeuvre pour Marvel. ils ont vraiment raté quelque chose…

fallait prévoir. Allez zou.

Moi je regarde les projets avortés au chaud, Barry Windsor-Smith ça se lit au chaud avec un bon thé dans un bon fauteuil.

Tant que le Wendigo n’y est pas ça devrait aller… :wink:

Tiens ça me donne envie de ressortir le Strange 210 pour relire cet excellent back-up.

elle va où wendy ?

Elles sont magnifiques ces pages de BWS …

Jim

c’est que j’ai pris froid dehors alors forcement

Non mais il est déchaîné le Nemo

Voici 14 pages d’un numéro de All-Star Batman & Robin qui n’est pas sorti, dessiné part nul autre que Art Adams (dont les raisons de l’abandon du projet sont encore inconnues).
Les pages n’ont pas eu le temps d’être encrées, mais comme souvent avec Adams le niveau de finitions et de détail est époustouflant.

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Source: speakgeekytome.com

Pourquoi un encreur, c’est juste déjà sublime. Par contre à voir ces pages je me dis que Wieringo tenait vraiment d’Addams. ça m’avait jamais sauté aux yeux, mais là certains visage notamment Batman je vois tout de suite la filliation.

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Micronauts (Shon C. Bury / Cary Nord / Dan Green)

Vers la fin des années 70, Bill Mantlo découvre une série de jouets japonais et réussit ensuite à convaincre Shooter de lui donner l’opportunité de se charger de l’adaptation.

Mantlo n’ayant pas eu la possibilité d’écrire le comics Star Wars, un peu comme Gruenwald avec Squadron Supreme et la JLA, Micronauts devient du coup son lot de consolation, qui lui redonne néanmoins l’inspiration et étanche son envie de grande fresque de science-fiction.
Le pitch de la série peut être résumé à un space opera à l’échelle d’Ant-Man (quoique encore plus petit vu que leur monde microscopique est le Microverse).
Cette série lui laisse en plus une marge de manoeuvre assez large puisque tout le background reste à inventer, et elle connaîtra son âge d’or avec l’arrivée du talentueux Michael Golden (une période publiée en partie par Arédit dans nos contrées).
La série fait également partie des oeuvres que Marvel ne peut pas rééditer pour des problèmes de droits, à l’instar de Rom Spaceknight et Master of Kung-Fu.

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Après avoir été relancée à plusieurs reprises, Marvel envisage un nouveau relaunch dans les années 90, confié à Shon C. Bury, Cary Nord et Dan Green, qui ont l’opportunité d’avoir carte blanche et de faire un peu ce qu’ils veulent, afin d’en faire de nouveau un best-seller.

Certains membres du groupe réapparaissent tout d’abord dans un épisode de Cable (ceux qui ont été acquis par Marvel à savoir Bug, Marionette et Arcturus Rann).

Les droits de certains personnages appartenaient à Abrams Gentile Entertainment, mais les éditeurs de la maison des idées pensaient les acquérir tôt ou tard, ce qui n’a pas eu lieu.
Quant aux personnages appartenant à A.G.E., ils ont eu droit plus tard à leur propre série chez Devil’s Due.

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l’éditeur Tim Touhy a ensuite demandé à Bury un pitch pour les premiers arcs.
L’intrigue de départ devait impliquer les K’Lar une nouvelle menace d’une telle ampleur qu’elle provoque la réunion du groupe et les oblige même à réanimer le Baron Karza (leur pire ennemi).
La série se servait ainsi du postulat de la fin de la précédente série New Voyages, dont la renaissance causée par le « Prometheus Pit » (à la façon du Seuil du péril).

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L’éditeur a fini par prévenir le scénariste qu’il y avait un problème, et que s’ils voulaient faire en sorte que la série voie le jour, il fallait faire une croix sur les personnages non détenus par Marvel.
Le propriétaire de la licence demanda ensuite beaucoup de modifications, pour finir par y mettre le holà, et la série n’ai jamais sortie.

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[size=150]INTERVIEW DE SHON C. BURY (PREMIÈRE PARTIE)[/size]

[size=150]INTERVIEW DE SHON C. BURY (SECONDE PARTIE)[/size]

[size=150]SYNOPSIS DES 5 PREMIERS NUMÉROS[/size]

Source: innerspaceonline.com/news.htm

Beau boulot, Marko !!!

Je conserve un souvenir ému de certains épisodes des « Micronautes » signés Golden, absolument époustouflant au dessin sur ce titre (comme sur d’autres d’ailleurs).

Passionnant !