On m’a beaucoup parlé de L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, mais j’ai mis quelques années à goûter à la série, en achetant aujourd’hui le premier tome.
J’ai d’abord fait confiance au travail de Lupano, un scénariste que j’ai appris à connaître via des séries éclipsées par Les Vieux fourneaux, à l’image de Little Big Joe, un western parodique des plus recommandables. Et il y a quelque chose de cette courte série dans L’Homme…, même si l’on retrouve d’autres caractéristiques de l’auteur.
Par exemple, il sait très bien planter des indices soit insignifiants soit saugrenus, qui prennent sens au fil de l’histoire. Il sait également très bien tricoter les destins et les rencontres inattendues entre personnages improbables. C’est le cas ici entre la belle rousse qui prend le train, le passager clandestin qui en tombe (littéralement) amoureux, et les deux escogriffes qui traversent le désert afin de retrouver des documents qui ne sont pas sans lien avec la première.
Un jeu de trahison et de ruses plus loin, et les protagonistes sont repartis pour un nouveau tour. Le dessin de Paul Salomone est très expressif et restitue à merveille les mimiques des personnages, que je vais tâcher de retrouver bien vite pour la suite, tant le premier tome m’a convaincu.
Jim