METROPOLIS t.1-4 (Serge Lehman / Stéphane De Caneva)

Patience, patience.

Jim

Il y a «ultime» dans le titre.

Mais bon, sait on jamais ?

Voilà.
Jamais à l’abri d’une bonne surprise.

Jim

J’entendais « partie artistique » en écho à ton triptyque philo / art / politique. Metropolis joue avec les codes graphiques dominants de l’époque pour leur donner une autre signification, là où Ultime renaissance joue surtout avec les codes de représentation des pouvoirs (jusque dans l’arrivée des deux envahisseurs).

Mais la « vacuité » que tu décris, à mon avis, fait sens dans la logique du récit. On est toujours dans la quête d’une signification cachée, d’un sens souterrain. Dans Metropolis, ce n’est même plus métaphorique, c’est au sens propre, carrément. Alors que dans Ultime renaissance, les personnages sont à la recherche d’une signification, même s’ils ne le savent pas, pour certains. Les universitaires explorent des strates insoupçonnées de l’inconscient collectif. Béa croit voir du sens là où il n’y en a pas. Rigg découvre qu’il vivait sans but et en retrouve un.
Dans l’un, les héros sont dans le signifiant (dans la ville) et dans l’histoire (voire l’Histoire). Dans l’autre, ils y reviennent. Et donc, à la réflexion, ça ne me semble pas innocent si Metropolis est placé dans une période d’une grande richesse (formes artistiques, modes d’expression, théories politiques) et si l’autre est situé de nos jours, dans ce fameux manque de repères évoqué à chaque commentaire médiatique.

Et puis, l’un est le récit d’une sortie, de la recherche d’une porte, d’une issue, et l’autre est celui d’une entrée. De retrouvailles. D’un réenracinement. C’est pas innocent que les voyages soient surtout représentés par l’arrivée, l’atterrissage, que par le départ.

Jim

Certes, certes, mais " masqué" etait aussi le recit du sens retrouvé et il ne faisait pas l économie du substrat philo/politique/art.

Ici, il n y a guere que la référence à dostoievski, toutes les autres appartiennent au champ superheroique etendu. Et la politique parait bien absente, ce qui n etait pas le cas jusque là.

Original d’une couverture pour l’édition américaine :

Jim

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Très beau.