Donc, le tome 2 … autant dire que l’addiction ne s’arrête pas, et je me retiens de lire tout ça goulûment.
Comme dans la Brigade Chimérique, c’est truffé de références. Alors quand tu les détectes pas, c’est pas gênant. Je le confirme, car cherchant un truc vite fait sur le net pour une autre lecture que je me fais en parallèle, j’ai eu une flash sur une image de ce deuxième album, et j’ai découvert une autre référence qui n’était pas nécessaire de saisir. Mais c’est là qu’on voit le côté Moore dans le travail de Lehman, car là, j’ai l’impression d’avoir du Top Ten avec un soupçon de Promethea (les images des rêves), et du V pour Vendetta. Sans parler de l’aspect psychogéographie.
En tout cas, ça me semble beaucoup plus fourni dans ce tome tome 2, comparativement au tome 1.
L’histoire me semble aussi plus dense. On visite la ville, la double intrigue avance, sans parler des autres intrigues sous-jacentes dont on ne sait pas si Lehman va les exploiter. C’est un peu comme dans Masqué, il y a beaucoup de choses, qui enrichissent le récit, et ça envoie pas mal de pistes dans ce polar.
Je ne détecte pas trop le côté méta pour le moment (s’il y en a un, vu que je vais éviter de me divulgâcher plus que je ne le susi déjà), mais peu importe, je prends un réel plaisir à lire tout ça.
Et puis Stéphane de Caneva envoie des pages à tomber, j’ai l’impression qu’il est meilleur ici, et puis il y a des pleines pages … qui font leurs effets, mais à chaque fois un sentiment différent !
(bon, après, les deux du Directoire qui n’ont pas pris une ride en 20 ans… c’est utile pour l’histoire, mais il aurait peut être fallu penser à l’image du moment de de la 1ère pierre de la Réconciliation)