MIKROS ARCHIVES t.1-2 (Jean-Yves Mitton)

Voilà qui est intéressant.

Ah, cool, cela rendra honneur à cette série, parce que les vieux Mustang, il ne faut pas trop que je les manipule.

C’est une histoire en couleurs ou en noir et blanc ??

C’est en noir et blanc

Dommage cela aurait été plus intéressant et sans doute plus fédérateur en couleurs. J’ai peur que cela soit un peu kitch aussi…

Les premiers épisodes parus dans Mustang étaient un peu naïfs. Par contre, tout comme Photonik, la série a gagné en maturité plus tard.

L’ambiance de Photonik était assez mâture quasiment dès le départ !

Ouais, « Photonik » était convaincant d’emblée avec cette grande saga du Minotaure, il me semble aussi. Alors que les débuts de Mikros sont un peu limites par moment (le Super-Insectoïde des Sv’izz n’est pas la plus grande création de l’histoire de la BD, par exemple…).
Par contre, après y’a des chouettes épisodes (notamment celui incroyable avec Microbios et Mike Ross sur la chaise électrique : il m’avait traumatisé gamin, celui-là !).

Ah mais qu’on ne se méprenne pas ! J’ai beaucoup aimé Mikros par la suite (et la jonction avec Epsilon est assez intéressante)
Mais j’ai accroché de suite à Photonik et j’adore le style de Tota (qui par moment, me rappelait celui de Colan).

Ca m’a fait du bien de relire ça et j’avais un peu oublié le début. Et pourtant, je suis certain de les avoir lus les Mustang (puisque je n’avais pas aimé Ozark). Et dès le départ en fait, il est dit que Mikros et ses amis sont les créations de Mitton. Et en fait, j’avais trouvé la fin dans Titans complètement con, mais a posteriori, en reprenant donc cette lecture, je me dis qu’elle est finalement somme toute assez logique.

Question posée sur le site Delcourt :

Réponse :

Que de souvenirs en feuilletant cet album!

C’est marrant, parce qu’en regardant le nombre d’épisodes que contient cet album, je me suis mis à penser à tous ces mois passés, dans l’attente de lire l’épisode suivant. Avec ces Intégrales, on gomme tout cet aspect et c’est pas forcément plus mal.
C’est marrant justement, parce que ça ne m’avais jamais réellement traversé l’esprit avec toutes les Intégrales précédentes. Ou du moins pas à ce point.

Q&R du site Delcourt :

[quote]Q : Puisque vous avez engagé la réédition de Mikros en intégrale, avez-vous effleuré l’idée de rééditer le superbe « Epsilon » de Jean-Yves Mitton, jadis publié dans la revue « Titans » des éditons Lug ?

R : Il est effectivement prévu que la publication de Mikros - pour autant qu’elle intéresse suffisamment de lecteurs - soit suivi de l’intégrale, au même format de la superbe série EPSILON.
[/quote]

[quote=« Thierry Mornet »]- A quand la suite de Mikros ? D’autres publication de Mitton ?

Malheureusement, nous n’avons pas prévu de poursuivre la réédition des aventures de Mikros, ni des autres séries signées Jean-Yves Mitton… à mon grand désespoir. La réponse des lecteurs a été décevante, et bien trop insuffisante en termes de ventes pour poursuivre cette série. En revanche, en accord avec Jean-Yves, la série se poursuivra, mais probablement chez un autre éditeur.
Il est est de même pour la réédition de Epsilon, que nous souhaitions réaliser à la suite de Mikros[/quote]

Source : MDCU

Pfff, z’y comprennent rien les gens. :frowning:

Je me suis replongé dans la série à l’occasion de ce premier tome (je n’ai pas le deuxième), et j’ai été frappé par le caractère immédiat du récit de Mitton. Une sorte de premier degré assumé, qui lui permet cependant de jouer sur les codes du genre (faire un épisode en costume de ville, amener la rencontre avec le scénariste et le dessinateur…). Les dialogues portent parfois une ironie qui trahit le recul par rapport au genre, mais la structure des épisodes propose un récit frontal, et c’est assez chouette à redécouvrir. L’énième degré qu’on pouvait trouver dans la fin de la série, puis après dans Epsilon, n’est pas encore présent. Et c’est assez enivrant, en fait.

Jim

A la base, on avait demandé à Mitton de faire du Marvel pour un public jeune (plus âgé que celui de Spidey mais pas tellement plus, on visait la frange basse du public de Strange) : il suffisait de voir les pubs promotionnelles dans Strange, les lecteurs potentiels représentaient entraient à peine dans l’adolescence et Lug restait ambigüe quant à l’origine des bandes qu’on présentait comme des productions Marvel. L’édition à le bon goût de sauter les trois épisodes de remplissage dessinés par Amouriq, d’une qualité nettement moins bonne (il fallait permettre au Stakhanoviste des éditions Lug de souffler un peu - et il a quand même trouvé le temps de réaliser un épisode de Photonik entretemps !). Amouriq n’était pas à l’aise dans ce registre (on note même des swips) alors qu’il excelle dans l’humour (il suffit de regarder ses bandes parodiques dans le Garde Républicain.)

C’est moins bon que Mitton, certes, mais ça reste quand même de bonne tenue. J’ai un souvenir tout à fait agréable de ces chapitres.

Jim