Tu rigoles : elle est magnifiée, l’étagère en bois. Et cette verticale avec le pilier… Quelle composition !
Jim
Tu rigoles : elle est magnifiée, l’étagère en bois. Et cette verticale avec le pilier… Quelle composition !
Jim
Et pas de vue sur le catalogue d’expo …
Vu le prix, il mérite pas !
Jim
En fait, j’ai regardé : il y a des repros de couverture avec, que tu peux potentiellement encadré. Ils ont fait un truc luxueux au lieu de faire un beau livre.
Subtil.
Et ces reproductions sont-elles accompagnées d’un rédactionnel (qu’on espère intéressant et copieux) ?
Jim
Oui, y a un petit livret de la taille des repros, mais je n’ai pas regardé. Les 99 euros ne m’ont pas donné envie (et il n’avait pas l’air épais)
Moi, ça m’est tombé d’un coup. J’ai découvert d’abord Nova, et ensuite les autres périodiques, à cause des reproductions en quatrième de couverture.
Ce sont les super-héros Marvel et DC que j’ai découverts par étape (par la télé, dans les pages de Télé Poche et Télé Junior…), mais la rencontre avec Lug a été brutale et d’un bloc.
L’année des cinquante ans n’est pas finie…
Jim
Héhéhé…je pensais revenir là-dessus plus vite, mais j’ai eu plein d’autres trucs à faire. Mais comme tu le dis, l’année n’est pas finie…^^
Rien que sur le forum, on a vu que tu ne te tournes pas les pouces.
Jim
Je ne connais pas bien Yvan West Laurence, étant un lecteur irrégulier d’Animeland. Mais je connais un peu son travail, son goût pour la pop culture (dans d’autres domaines que les miens) et son enthousiasme prolixe. J’ai récemment eu la chance de le rencontrer en (presque) vrai, à l’occasion d’une visio-conférence (pour la préparation d’un projet dont les contours restent encore à définir, on en est tellement au tout début qu’il est inutile que je vous en dise plus, il faudra patienter).
Et donc, en cherchant autre chose, je découvre une vidéo qu’il a faite l’année dernière (puisqu’il y évoque le film X-Men consacré au Phénix Noir) et dans laquelle il passe en revue le contenu de Nos Années Strange.
Le principe de la vidéo est de passer en revue l’ouvrage, en commençant par les couvertures et en finissant par l’erratum. On sent bien qu’Yvan est passionné, touché aussi par la fibre nostalgique (ou « nostalgeek », comme on l’avait défini à l’époque), même s’il ne connaît pas toujours aussi bien que Sébastien ou moi l’ensemble des références citées.
Il commet certes quelques imprécisions (et sur certaines choses, je ne partage pas du tout ses avis), mais il donne le temps (trente minutes) au curieux de feuilleter par procuration.
L’une des choses qui m’a touché, c’est de voir que son exemplaire est déformé. Il a donc été lu et relu, compulsé et tordu. Ça me plaît beaucoup, de voir un exemplaire qui a « vécu », comme Lou Reed appréciait de trouver chez un interlocuteur un disque rayé du Velvet à la pochette cornée, parce que ça voulait dire qu’il avait été écouté souvent.
Jim
C’est vrai qu’il y a eu pas mal d’autres choses à penser cette année, mais je vais terminer cette petite virée nostalgique pour l’année des 50 ans de Strange. Le premier numéro que mes parents m’ont offert, c’était le #160. Un numéro qui m’a surtout marqué grâce à l’épisode de Daredevil, l’intense combat contre Hulk dessiné par Frank Miller. Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre pourquoi DD était surnommé l’homme sans peur. Rom aussi était inoubliable dans son genre pour un jeune lecteur, par son ambiance souvent horrifique (les Spectres Noirs et les araignées robots géantes de cet épisode).
Et le numéro qui a véritablement débuté mon histoire régulière avec Strange et les autres revues de Lug, c’était le 179, reçu pour mon 10ème anniversaire en 1984. L’arrivée de la Division Alpha !
Selon l’argent de poche reçu, je n’arrivais cependant pas à avoir le numéro de chaque mois, mais je me rattrapais plus tard avec les albums reliés (c’était chouette, ça). Je crois que c’est vraiment à partir de 12 ans que je n’ai plus raté une seule revue. Oui, c’était progressif, tout ça ! ^^
L’arrêt a fait un choc. Ensuite, Strange est revenu avec des titres DC. Ce n’était plus la même chose mais comme l’univers me tentait depuis longtemps, je les ai tous achetés (contrairement aux Nova et Titans avec les séries Image).
Oui, c’était vraiment une belle période, nos Années Strange. Maintenant, je vois un peu trop les retouches, les pages en moins, ce qui fait que je les laisse un peu prendre la poussière, je l’avoue…mais c’est toujours sympa d’en ressortir de temps en temps de mes étagères pour relire certains épisodes pour les sujets anniversaires des super-héros !
Je l’avais chroniqué pour le Grenier de France-Comics. Très belle période.
Ouais, un choc pour moi aussi l’arrêt de Marvel dans Strange (je ne comprenais pas trop ce qui se passait à l’époque)
Et ouais, les albums triple, je pense que c’est presque la majorité de ma collec.
J’ai remis le nez dedans il y a peu (pour sauver de la panade un sombre individu dont je tairais le nom … mon moment de gloire de l’année), et ça m’a fait grand plaisir.
J’étais au chômage, je venais de divorcer, et je commençais seulement à faire quelques très petits boulots d’illustration tout en survivant grâce à l’enseignement. Strange était tous les mois une sorte de dopage, une belle habitude que j’avais depuis seize ans, qui contribuait à me faire avancer. Un repère, même si je pestais régulièrement sur la chute de la qualité moyenne des productions et sur la difficulté à suivre les récits.
Et paf, voilà que ça s’arrête : j’ai eu une sensation de vertige, ou de vide, en lisant le texte éditorial annonçant la fin. J’ai dû le relire plusieurs fois pour bien comprendre. Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu des signes avant-coureurs, des rumeurs, des ouï-dire… si bien que j’ai pris la nouvelle en plein museau.
Jim
ça m’est arrivé de le relire des années plus tard.
C’est peu de le dire. Rien compris à l’époque, j’ai cru à la farce.
Ah moi j’étais debout à la sortie du point presse (qui à l’époque se situait à l’entrée d’une galerie marchande : aujourd’hui, c’est un fleuriste), et je lisais et relisais ce texte. Je crois que je bloquais en partie le passage, tellement j’étais tétanisé.
Jim
Pour ma part ça a sonné comme une rupture. J’étais au lycée et je fus prévenu par un de mes amis qui lisait également la revue. Le choc même si j’étais déjà moins fan à l’époque.
Concentré sur d’autres passions (série télé, Warhammer, cinéma), ce fut inconsciemment une façon de tout stopper pour moi. Je me rappel avoir pris les premières revues Panini mais j’ai tout lâché rapidement pour n’y revenir que de manière assidu 15 ans après quasiment
Ouaip, j’étais aussi au Lycée … mais moi, j’avais beaucoup de retard, notamment avec les VI, donc j’ai continué la perf !
Perso, comme je pensais vraiment que c’était fini, je me suis vite mis à la V.O. Et puis seulement deux mois après, Marvel France a déboulé par surprise (les infos à l’époque, hein)…^^
J’ai quand même continué à lire des comics V.O. pendant une bonne année parce que le format me plaisait bien (1997, c’était l’année de mon service militaire et pour lire dans les longs voyages en train, c’était plus pratique) avant de finalement revenir à la V.F. parce que ça commençait à me coûter un peu cher…
Une bonne âme pour le scanner et le poster ici, ce texte…? Moi je suis complètement passé à côté : à l’époque j’avais lâché la VF depuis déjà quelques temps, je crois. Et aujourd’hui, je suis très curieux de le lire pour le côté historique de la chose.