RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

C’est étonnant, je pensais avoir évoqué ça ici, et en fait, je n’en trouve nulle trace. Décidément, la vieillesse est un naufrage.
Bref.

Donc, il y a un mois ou deux, j’ai relu tout « Sub-Diego », que j’avais suivi en fascicule à l’époque (vers 2004), mais que j’ai repris en TPB (trois volumes), parce que j’avais raté des numéros et que c’est quand même plus solide sur une étagère.

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Bref, c’est super-sympa. La premier partie, par Pfeifer, est vraiment prenante, proposant un Pitch épatant et des développements en tiroirs. Gleason est encore jeune et un peu vert, ses personnages sont un peu caricaturaux et ses ombres servent ostensiblement à masquer les difficultés. Mais il a déjà une bonne narration et le sens du cadrage.

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Par la suite, outre des intermèdes par John Ostrander tout à fait sympathiques, John Arcudi reprend le flambeau et s’intéresse à la manière dont les habitants de la cité submergée gère leur nouvelle vie (en général, mal). C’est d’une grande richesse, les personnages secondaires sont très crédibles.

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Hélas, quand on arrive au troisième TPB, on se rend compte que la série souffre d’un mal commun à toutes les bonnes productions originales du moment : elles sont contraintes de frayer avec les gros cross-overs du moment, tournant autour de la grosse machine Infinite Crisis. Autant dire que si Arcudi s’en sort avec les honneurs, c’est tout de même des semelles plombées qui viennent piétiner l’édifice. Dommage, parce que c’était assurément l’une des meilleures périodes du héros sous-marin.
Malgré cette fin en demi-teinte, ça reste un beau morceau. Disponible aujourd’hui en VO, et dans quelques mois en VF.

Jim