Il me semblait pourtant évident qu’un sujet consacré aux TPB dans la section VO évoquait les parutions outre-Atlantique. Va falloir mettre un écriteau pour bien expliquer. Avec des lumières et des flèches au néon tout autour.
Jim
Il me semblait pourtant évident qu’un sujet consacré aux TPB dans la section VO évoquait les parutions outre-Atlantique. Va falloir mettre un écriteau pour bien expliquer. Avec des lumières et des flèches au néon tout autour.
Jim
Attends, il est blond : il va se croire en boite de nuit !
Je crois pas qu’on ai un topic sur les bons plans donc je le poste ici me disant que ça touchera les plus intéressés.
L’omnibus Batman par Neal Adams qui sort en mars aux USA est actuellement à moitié prix sur Amazon.com. En comptant les frais de port le volume revient à 50 euros
amazon.com/Batman-Adams-Omni … neal+adams
Pour rappel le sommaire :
Bonne nouvelle. Merci.
De rien. Si ca peut faire des heureux
(bon déjà il y a moi)
Amazon annonce pour septembre le premier tome de Flash by Mark Waid
(je le croirais que quand je l’aurais entre les mains)
La série télé aura au moins eu une vertu.
L’autre réédition sympa, c’est la suite de la série Aquaman dessinée par Patrick Gleason. Après le court run du scénariste Will Pfeifer, DC enchaîne sur la période écrite par John Arcudi (avec deux fill-in par John Ostrander entre les deux). Si la compilation se poursuit, le prochain volume regroupera des épisodes dessinés par Leonard Kirk.
En juillet, ce sera le début d’une nouvelle édition des Wonder Woman de Greg Rucka dans d’épais volumes d’un peu plus de 300 pages. Même traitement pour son run sur Detective Comics.
D’autres rééditions comme la série Batman : Shadow of the bat par Alan Grant et divers dessinateurs comme Norm Breyfogle et Tim Sale, des compilations de divers Elseworlds autour de Batman, Superman ou Justice league.
Dans les séries récentes, j’attends impatiemment la compilation intégrale des Omega Men de Tom King et Barnaby Bagenda.
Côté Marvel, on note une intégrale de la série Machine Man par Jack Kirby et Steve Ditko entre autres.
Avant ça il y a aura la nouvelle édition des Wonder Woman de Mike Deodato en mai, avec aussi plus de 300 pages prévues. C’est le run avec Artemis.
A voir si le contenu annoncé sera le bon, car par rapport à l’édition précédente (qui était en 2 TP), on trouve en plus le #85 dans cette édition.
Je cherchais des informations sur des sorties que je souhaitais évoquer dans cette rubrique, et je retombe sur l’annonce de la ressortie de Legends.
J’en profite donc pour faire un petit topo rapide.
Là où Crisis on Infinite Earths opérait un ravalement en profondeur de l’univers DC, Legends se propose de définir l’héroïsme dans ce nouveau décor. L’ensemble est plutôt bien structuré, mais souffre du défaut des cross-overs de l’époque, à savoir que plein d’événements se déroule dans les séries annexes. On comprend bien, mais tout de même, on sent parfois qu’il y a des choses qui sont passées sous silence.
Mais Ostrander gère bien les personnages, mettant en avant ceux dont il a la charge (Firestorm et surtout le Suicide Squad). Wein signe des dialogues efficaces à défaut d’être originaux. Et Byrne dessine bien. C’est la fin de ce que j’estime être la bonne période, mais c’est quand même très joli.
Jim
Je vois qu’une ressortie de ce récit est annoncée. C’est très sympa. Stern a redéfini Brainiac depuis peu, et l’ensemble des auteurs s’associent afin de rendre la version « cosmique » plus dangereuse que jamais. La saga fait preuve d’un souffle véritable, le dessin est bien péchu (j’aime particulièrement Grummett et Bogdanove), et Superman est posé en « chef » des héros, rôle qui lui va à merveille.
Le titre reprend celui d’un épisode fameux de la série avec George Reeves. De mémoire, la préface de mon édition expliquait le clin d’œil. Je ne sais pas si elle sera reprise dans cette nouvelle édition. De l’action, de l’exotisme, de la baston, un vrai danger. Super classique, mais très très cool à lire.
J’ai la vieille édition, mais j’imagine que celle-ci sera aussi très bien.
Jim
Personnellement, je crois avoir découvert Black Lightning dans le comic strip de la Ligue de Justice qui passait dans Télé Junior, vers 1980 (peu ou prou). J’aimais bien le look et les pouvoirs d’Éclair Noir, à qui je trouvais, de mémoire, une sorte de « cool attitude » qui ne me déplaisait pas. En revanche, je sais que j’ai dû croiser ses aventures en VF au détour d’un sommaire de pocket Arédit, mais je n’en ai aucun souvenir.
Ce recueil tombe à point, je crois. Ça permet de redécouvrir le personnage, ainsi qu’une tonalité seventies assez inimitable.
Graphiquement, Trevor Von Eeden a toujours été un mystère, pour moi. Son boulot respire le taff de bon dessinateur, et pourtant, je l’ai toujours trouvé très inégal. Non seulement d’un boulot à l’autre (parfois, il est très expérimental, et à d’autres occasion très plan-plan), mais aussi au sein d’un épisode, où les personnages ne sont pas toujours tenus et où des faiblesses se font voir. Là, c’est encore le cas. Et comme en plus la majorité des épisodes est encrée par Vince Colletta, c’est pas joli joli.
Tony Isabella, le scénariste, est très attaché au personnage, qui est sa création, et dont il estime que Judd Winick l’a trahi (en lui greffant une famille, en le rendant plus rentre-dedans…). Il développe un personnage de noir bien intégré dans la société, mais comme souvent avec des héros des années 70 issus des minorités, le personnage principal est entouré également de Noirs (on retrouve le même truc pour Falcon ou Black Goliath, chez Marvel). Ce qui donne une impression de communautarisme qui me semble un peu contre-productif. De même, passé sa première aventure en deux parties, Black Lightning affronte Superman. Alors oui, il se trouve face au représentant de l’establishment des super-héros, mais c’est aussi voyant que lourd. De plus, ça donne l’impression que les editors pressentaient qu’il fallait mettre une vedette afin d’attirer l’attention sur un titre qui, peut-être, n’aurait pas été viable autrement. Quarante ans plus tard, la manœuvre semble malhabile.
Reste des épisodes denses (tant mieux : dix-sept pages, c’est court), aux intrigues souvent rapides. Je trouve beaucoup de charme à ces rééditions, mais c’est clair qu’il manque un dessinateur inoubliable qui ferait passer le goût, un peu fort pour des palais qui ne goûtent ni la nostalgie ni le caractère historique du héros.
Jim
Idem, et je trouve que son costume et son look font encore merveille aujourd’hui.
Super design en effet pour ce perso.
Y’avait juste un truc qui me faisait marrer gamin : sa coupe afro faisait partie de son masque/casque, il avait les cheveux plus courts sous son identité civile…
J’ai vu récemment un documentaire sur Soul Train, la légendaire émission télé. Et quand ils évoquent la « Soul Train Line », je suis pris d’un doute à l’écoute de leurs explications, parce que j’ai l’impression qu’il laissent entendre que certaines coupes sont des perruques. Faudrait que je réécoute…
Jim
j’aime bien sa periode trame sur namor
bogdanove j’ai toujours trouvé que c’était du haut de gamme dans son genre.
Je déteste pas, mais tous ses personnages ont le menton en galoche.
Moi, j’ai toujours dit que mon Byrne préféré, c’est entre 1978 et 1982. J’ai relu récemment son run sur les Fantastic Four, j’aime mieux qu’avant, j’aime plus de trucs, mais dans l’ensemble, graphiquement, passées les deux premières années, j’aime beaucoup moins. Moins de décors, des personnages en face / profil, c’est moins enivrant qu’avant.
DEATHSTROKE THE TERMINATOR VOL. 2: SYMPATHY FOR THE DEVIL TP
Written by MARV WOLFMAN and DAN JURGENS
Art by ART NICHOLS, GEORGE PEREZ, DAN JURGENS, STEVE ERWIN and others
Cover by MIKE ZECK
On sale DECEMBER 23 • 192 pg, FC, $14.99 US
In this new collection of stories from issues #10-13, ANNUAL #1 and SUPERMAN #68, Deathstroke must train the new Vigilante while he recovers from his own recent injuries. Plus, after being captured by Superman, Deathstroke must escape the Justice League of America.
J’ai acheté récemment les deux premiers tomes de la réédition de la série Deathstroke des années 1990. J’en ai quelques épisodes, mais pas tous, et une édition en reliure n’est pas pour me déplaire.
Graphiquement, Steve Erwin est classique et compétent, j’aime bien. Marv Wolfman est dans sa démarche d’humanisation de ses personnages, comme sur New Teen Titans, et là il manipule le vilain qu’il a co-créé avec Pérez, et il s’en sort super. Et les couvertures sont dues à Mike Zeck, et c’est magnifique. C’était la grande décennie où l’on achetait des comics pour leur couverture, et à chaque fois c’était un festival. Et Zeck faisait partie de ces cover artists qui déplaçaient les foules, avec Brian Bolland, Simon Bisley et bientôt Alan Davis. Un recueil de ces illustrations ne serait pas immérité.
Bref.
Donc je connaissais déjà certains des épisodes, et il est intéressant de suivre Deathstroke dans son parcours, où somme toute il ne fait que réagir aux agressions extérieures, ce qui permet de faire oublier son statut de « méchant ». Mais une replongée rapide m’a fait prendre conscience d’un truc : la dette immense que les scénaristes DC doivent à Wolfman.
En relisant les premiers épisodes, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à la série Deathstroke du nioufiftitou, qui traite du même sujet. Et je me suis dit qu’en fait, depuis le départ de Wolfman, les auteurs tournent un peu en rond : Raven, Trigon, Ravager, c’est toujours un peu la même chanson.
Ça fait un point commun supplémentaire que Wolfman partage avec Claremont : ils ont tellement marqué leur série (les New Teen Titans pour le premier, les X-Men pour le second), que nombreux sont leurs successeurs à revenir à ce qu’ils estiment être des « fondamentaux », et qui sont en fait les apports de ces deux scénaristes.
Redécouvrir ces histoires est frappant. L’ombre de Wolfman plane toujours.
Jim
J’ai découvert cette série grâce à cette édition. Et comme toi j’aime beaucou. La suite s’annonce pas mal avec le cross titans : total chaos en mai et le vol 3 de deathstroke en juin. J’espère que dc continuera au delà des 3-4 volume.
Je viens de relire la fin du run de Bill Messner-Loebs sur Wonder Woman, illustré par Mike Deodato (qui faisait une entrée remarquée chez les deux majors à cette occasion).
Pour faire court, c’est pas mal du tout, mais ça a un goût d’inachevé.L’ensemble des épisodes a été compilé dans deux petits TPB, tels qu’on en faisait il y a vingt ans à une époque où l’édition de TPB n’était pas monnaie courante. Le premier s’intitule « The Contest » et le second « The Challenge of Artemis ».
Bill Messner-Loeb est sur la série depuis une grosse vingtaine d’épisodes, succédant à George Pérez qui avait refait de la Princesse Amazone un personnage incontournable. Il avait réussi à s’émanciper de l’ombre de son prédécesseur, ce qui n’était pas facile. Je n’ai pas tous les épisodes de cette période, mais ce qui frappe, c’est l’approche du scénariste, qui confronte son personnage au monde réel, et notamment à l’argent (comparable un peu à ce qu’il a fait sur Flash). Il est en général assisté de dessinateurs plutôt compétents mais pas tape-à-l’œil (Jill Thompson, Paris Cullins, Lee Moder…). L’arrivée de Deodato au numéro 90 va donc changer la donne.
Même si son premier épisode est encore assez calme, Deodato lorgnant vers Silvestri, Garcia-Lopez voire Russ Manning, le dessinateur va rapidement imposer le style qu’on lui connaît, fait de cases éclatées et de bimbos aux jambes kilométriques.L’intrigue est en gros la suivante : Diana vient de libérer Themyscira du joug de Circe, qui avait fait disparaître l’île dans l’espace-temps. Elle est contente de retrouver sa mère (Hippolyta) et ses copines (Mala, Phillipus…), mais pour les Amazones, la séparation a duré dix ans, durant lesquels les guerrières se sont trouvées opposées à une tribu perdue, avec laquelle elle doivent s’allier afin de survivre. Ces Amazones retrouvées partagent désormais une partie de l’île.
La Reine Hippolyta, persuadée que sa fille n’a pas réellement bougé son popotin pour sauver les Amazones, organise un nouveau tournoi visant à désigner une nouvelle Wonder Woman qui, elle, assumera son rôle. Diana s’inscrit, mais c’est Artemis, membre de la tribu perdue, qui remporte la mise. Dans le même temps, Diana a découvert quelques secrets familiaux et met en doute la parole de sa mère quant à sa naissance et sa lignée. Bref, le torchon brûle entre la mère et la fille.http://i220.photobucket.com/albums/dd74/sunbeamfireking/WW3-1.jpg
Messner-Loebs pratique une politique de guerilla, secouant le statu quo de la série régulièrement. L’irruption d’un dessinateur spectaculaire (mais qui ne fera pas illusion longtemps) est l’occasion d’un bon secouage de cocotier. Endossant un autre uniforme, Diana s’associe à un détective privé afin de mener des enquêtes lucratives qui lui permettront d’aider ses amies. Et on sent bien que le scénariste a un fil rouge à dérouler mais, au fil des épisodes, on a l’impression qu’il se précipite pour ranger les jouets. En effet, les choses mises en place (l’agence de détective de Diana, la campagne de comm d’Artemis…) sont éclipsées par des séquences de baston fort spectaculaires mais un peu encombrantes.
La narration de Messner-Loeb procède souvent par ellipse, mais la mise en scène de Deodato rend parfois l’ensemble un peu flou. Il est de notoriété publique qu’à l’époque, le dessinateur ne lisait pas très bien l’anglais, ce qui occasionnait parfois des erreurs, des bourdes. Ici, si le premier épisode est à peu près nickel (avec même un effet narratif intéressant : une même scène vue par deux personnages différents, avec deux interprétations opposées), on a quand même des scènes bizarres, des personnages qui sortent de nulle part, et visiblement des dialogues plaqués à des fins de colmatage.
http://goodcomics.comicbookresources.com/wp-content/uploads/2014/05/wonderwoman7007-620x897.jpg
Le récit emmène Diana au milieu d’une guerre des gangs à Boston, à laquelle participe le White Magician, qui s’avère être le gros méchant qui tire les marrons du feu. Parallèlement, Artemis lutte contre des vilains caricaturaux (genre : The Chauvinist) et s’épuise dans ce qui s’avère n’être qu’une mise en scène de ses chargés de comm.
C’est là qu’on sent que le scénariste en avait encore sous la pédale. Parce que plein de choses demeurent irrésolues ou simplement survolées. Par exemple, rien n’est résolu concernant les chargés de comm. L’affaire de l’agence de détective est abandonnée en cours de route. Artemis meurt à la fin du combat contre le White Magician devenu un monstre, et se contente de dire à Diana dans un dernier râle qu’elle est la seule et unique Wonder Woman.
Les choses étant précipitées, il manque à cette série d’épisodes une engueulade franche entre les deux héroïnes, et peut-être aussi de grandes scènes d’action communes, que l’on ne voit en fait qu’en couverture. Ce qui rajoute à ce sentiment d’inachevé.
Quand Messner-Loebs et Deodato partent, ils sont remplacés par John Byrne, invité par l’editor Paul Kupperberg. Ce dernier souhaitait-il secouer à nouveau le cocotier de la série ? Messner-Loebs n’avait-il plus rien à dire ? Les relations éditoriales s’étaient-elles distendues ?Il y a un sentiment de « dommage, quand même », à la lecture de ces deux TPB. L’épisode 100 comprend beaucoup de belles scènes, et s’il a un rythme tout à fait convenable, on sent bien que le scénariste range les jouets et boucle ses intrigues. Il y a une idée formidable concernant Circe, où l’on reconnaît une idée que Messner-Loebs a souvent exploitée, à savoir la rédemption du vilain. Et là encore, on se dit qu’il aurait peut-être géré les choses différemment, relançant l’affaire autour de la méchante.
Quelque chose que l’on retrouvera d’ailleurs dans les épisodes de Thor que Messner-Loebs (illustré par différents membres du Deodato Studio), qui reprennent l’idée de la sorcière convertie (l’Enchanteresse) et du double arrogant (Red Norvell). Un run qu’il n’aura pas non plus le temps de faire fructifier.
Tout cela est à redécouvrir à l’occasion d’une réédition récente :
WONDER WOMAN BY MIKE DEODATO TP
Written by WILLIAM MESSNER-LOEBS
Art and cover by MIKE DEODATO
On sale MAY 11 • 376 pg, FC, $24.99 US
Collecting Mike Deodato’s run on WONDER WOMAN from issues #85, 0 and 90-100! In her mother’s eyes, Diana has not lived up to the task of being Wonder Woman, and now the Queen of the Amazons sets in motion a contest where a new Wonder Woman will be crowned. But Diana sees things differently and decides take on any and all comers—until she is bested by Artemis!
Jim